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Jeudi 12 mai

Commentaire de l’évangile du jour: « Si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même » (Jn 13, 16-20)

Le lavement des pieds de ses disciples par Jésus est le signe de ce qu’est la vie du Christ remise totalement au mystère du Père. C’est toute sa vie qui est livrée ici. Jésus, après avoir posé ce geste, s’adresse à ses disciples en leur disant : « Un serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni un envoyé plus grand que celui qui l’envoie. Sachant cela, heureux êtes-vous, si vous le faites. »

Dans l’Antiquité, lorsqu’un maître de maison rentrait chez lui, son esclave devait lui laver les pieds. Cette pratique est attestée dans la Rome antique, et dans l’Ancien Testament. On en trouve un exemple dans le livre de Samuel (1 S 25,41). Jésus accomplit donc une tâche très souvent assurée par les esclaves. Aussi, en se levant de table, il « dépose ses vêtements, et prend une serviette qu’il noue autour de sa taille »Cette tenue était celle que revêtaient les esclaves pour accomplir leur fonction.

Jésus lave bien les pieds de ses disciples au sens propre. Mais en posant ce geste, il témoigne d’une communion d’une profondeur inouïe, analogue à l’union des époux. La demande de Jésus ne saurait se résumer à une humble tâche utilitaire : il les invite à laver les pieds de leurs frères. Ce geste annonce le dépouillement ultime de la Croix, c’est la marque du plus grand Amour.

Jésus qui se fait serviteur, montre un exemple à ses disciples et les invite à l’imiter dans ce geste d’humilité et d’anéantissement. Lorsqu’on est un vrai disciple du Christ, on n’est pas plus grand que lui. On s’efforce de lui ressembler autant que possible en vivant l’évangile au quotidien.

Il faut donc que nous servions nos vos frères, en imitateurs du Christ. En faisant cela, nous manifesterons la tendresse de son amour fraternel. Si notre Seigneur et maître s’est ainsi abaissé, comment pouvez-vous avoir honte à faire de même envers les frères et sœurs surtout et faibles ?

Athanase Belei

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