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Mercredi 30 mars

Commentaire de la première lecture du jour : « Je t’ai établi, pour que tu sois l’alliance du peuple, pour relever le pays » (Is 49, 8-15)

Les paroles de la première lecture sont très consolantes et plein d’espérance. Elles sont prononcées par le prophète Isaïe au moment où le peuple d’Israël traversait la terrible épreuve de la déportation, quand la ville de Jérusalem avait été détruite et la majorité des survivants a pris le chemin de l’exil qui durait environ cinquante ans.

Pendant toute cette période de souffrance et d’angoisse, les prêtres et les prophètes d’Israël ont uni leurs forces pour soutenir la foi et l’espérance du peuple. Une bonne manière de faire consistait à rappeler que Dieu ne délaissera pas son peuple, qu’il n’abandonnera pas son peuple : « Lui, plein de compassion, les guidera, les conduira vers les eaux vives ».

« Jérusalem disait : Le Seigneur m’a abandonnée, mon Seigneur m’a oubliée. Une femme peut-elle oublier son nourrisson, ne plus avoir de tendresse pour le fils de ses entrailles ? Même si elle l’oubliait, moi, je ne t’oublierai pas. » Dans le contexte qui est le nôtre, dans les épreuves, les difficultés qui sont les nôtres, nous risquons aussi de penser que Dieu n’agit pas, que Dieu nous
abandonne ; nous risquons de douter sa présence, son existence, son amour.

Nous pouvons exprimer nos incompréhensions, mais ne doutons pas de sa présence. Aujourd’hui, laissons-nous réconforter par ces paroles pleines d’espérance, qui nous rappellent que Dieu nous accompagne tous les jours.

Paul Nguyen

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