Soutenir l'Eglise
Trouver ma paroisse
Espace Membres

Jeudi 4 novembre

Commentaire de l’Evangile du jour :

    En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
    Alors Jésus leur dit cette parabole : « Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les 99 autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux, et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !”
    Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de conversion.

    Ou encore, si une femme a dix pièces d’argent et qu’elle en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve ? Quand elle l’a retrouvée, elle rassemble ses amies et ses voisines pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue !”
    Ainsi je vous le dis : Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. »

L’accueil que Jésus réserve aux pécheurs dans l’évangile suscite une vive critique des pharisiens et des maîtres de la Loi. Cet accueil est pourtant un signe tangible de la tendresse de Dieu. L’évangile que Jésus nous propose n’est pas pour les purs et les parfaits. Il est une « Bonne Nouvelle » pour les pécheurs.

En effet, Jésus n’est « pas venu appeler des justes mais des pécheurs, pour qu’ils se convertissent. » (Lc5,32). La tentation des pharisiens réside dans le fait qu’ils croient que l’homme religieux doit se séparer non seulement du péché mais aussi du pécheur. C’est ainsi que leur « pureté religieuse » les conduit à cultiver la ségrégation, l’hostilité et l’éloignement du pécheur alors que Jésus lui veut l’association, l’hospitalité et le rapprochement. C’est pourquoi il accueille les publicains et mange avec eux. Le Christ invite donc les responsables religieux à changer leur attitude envers les pécheurs. Leur tendre la main ressemble plus à Dieu que se tenir loin d’eux. Devant la femme adultère, Jésus avait proposé la solution suivante : que celui d’entre vous qui n’a jamais péché lui lance la première pierre ; ils avaient parfaitement compris, et ils s’étaient retirés, les uns après les autres, en commençant par les plus vieux. (Jn 8, 7-9).

Un des fruits de l’incarnation de Jésus a été la vie en abondance qu’il a apportée à l’humanité. Cette vie passe par le pardon accordé à chaque homme et à chaque femme qui reconnaît l’amour de Dieu. Dieu ne veut pas la mort du pécheur mais qu’il se convertisse. Il est le le Père de tous et il ne marginalise personne. Il se réjouit lorsqu’un pécheur est sauvé et le restaure à sa dignité de fils ou de fille de Dieu.

Le fruit produit par cet accueil est la conversion du pécheur qui constitue le motif de la joie des anges dans le ciel. Et ce ciel de Jésus est le ciel de pécheurs convertis et pardonnés.

P. Athanase Belei

 

Partager