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Lundi 27 septembre – 26° semaine du Temps Ordinaire

Commentaire de l’Evangile du jour : « Le plus petit d’entre vous tous, c’est celui-là qui est grand » (Lc 9, 46-50)

« Qui est le plus grand d’entre nous » ? Comment comprendre cette préoccupation des disciples ? A quoi réfléchissaient-ils précisément ? Etait-ce de savoir qui d’entre eux était le plus vertueux ? Etait-ce de savoir qui d’entre eux était le plus investi, ou avait le mieux compris les enseignements de Jésus, témoignait du plus de sagesse, ou méritait le plus sa confiance ? Peut-être un peu tout cela à la fois ? Que celui qui n’a jamais péché jette la première pierre … Pouvons-nous leur jeter la pierre, eux qui fréquentaient le Sauveur, qui marchaient à ses côtés, partageaient sa table et ses enseignements ? Comment dans de telles circonstances ne pas vouloir la première place ?

Mais Jésus connait le cœur de l’homme, et, comprenant leurs préoccupations les plus profondes, quelles qu’elles soient, les enseigne une nouvelle fois d’une façon déroutante : il présente un enfant et le choisit, en le plaçant à côté de lui. On imagine la surprise des disciples. Mais un détail doit retenir notre attention : « Celui qui accueille en mon nom cet enfant, il m’accueille, moi ». Accueillir le plus petit, le plus faible au nom du Christ, c’est accueillir le Christ. Il n’est donc pas seulement question de se soucier du plus faible, mais c’est parce que cet acte d’amour est accompli en regardant ce prochain comme le Christ, en l’aimant par amour du Christ, que nous répondons à la volonté du Père.

Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur… et ton prochain comme toi-même. L’amour de Dieu est premier et est la source de tout amour. Jésus ne montre pas seulement à ses disciples que leurs préoccupations sont vaines, mais il met le doigt sur l’imperfection toute humaine de leur amour. Aimer l’autre au nom du Christ, c’est se laisser traverser par l’amour du Christ, et conformer notre amour, et plus largement notre vie, à l’amour et à la vie du Christ. Quelles que soient nos compétences, ou nos incompétences, la « grandeur du cœur » réside en cela. Le Seigneur nous rend capable d’aimer toujours mieux et toujours plus !

Héloïse Parent

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