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Dimanche 27 juin

Méditation du psaume du jour : Je t’exalte, Seigneur : tu m’as relevé. (Ps 29, 2.4, 5-6ab, 6cd.12, 13)

Le phrase d’ouverture dit tout ! Dieu est celui qui « m’a relevé« , ce qui implique de notre part ce remerciement qu’est l’exaltation ! Voilà qui est Dieu. Il est celui qui nous relève. Un peu comme sa propre expérience, lui qui s’est « relevé d’entre mort ». On peut une fois de plus citer St Irénée de Lyon et sa phrase célèbre :  » La gloire de Dieu, c’est l’homme debout » ou « vivant » ou encore « ressuscité » (prenez le terme que vous voulez , ils sont synonymes) ! Oui, voilà le projet de Dieu pour chacun de nous : nous remettre debout, nous offrir sa vie, nous relever lorsque le péché nous fait tomber, nous rendre la dignité qui est la nôtre comme êtres humains, c’est à dire comme enfants de Dieu.

A partir de ce constat, le reste du psaume n’est qu’une traduction, une réinterprétation de cette idée de base : Dieu nous fait « remonter de l’abîme et revivre« .  On est sur du sérieux. Ce ne sont pas simplement de broutilles que Dieu vient nous délivrer, mais de l’abîme, là où personne n’ose s’aventurer. Il vient nous chercher, il ne nous abandonne jamais… Oui, le psalmiste a raison, « sa colère ne dure qu’un instant, sa bonté toute la vie« . Alors les puriste me diront qu’un instant de colère c’est déjà trop, mais parfois, quand on aime, on se fâche, plus par déception et pour faire passer un message, j’oserai dire par dépit, que par volonté de se séparer de ceux qu’on aime.

Et puis, je parlais tout à l’heure de la résurrection. « Avec le soir viennent les larmes, mais au matin, les cris de joie« … Du vendredi soir au dimanche matin. De l’abattement des disciples à la l’exaltation pour les saintes femmes au tombeau, on ne fait pas mieux. D’ailleurs, le psaume cite ce contexte de mort, de changement des « habits funèbres en parure de joie« .  Si avec ça, on ne se trouve pas proche de l’expérience de Jésus, je ne sais pas où on la trouvera. Et ce psaume, je le redis, a été écrit des centaines d’années avant la naissance de Jésus !

Alors que faire, comme chrétiens ? Nous réjouir de ce projet de Dieu pour nous… le dire à tous : « Que mon cœur ne se taise pas, qu’il soit en fête pour toi » ! C’est finalement ce que je vous souhaite à chacune et à chacun, d’voir, malgré les circonstances parfois, malgré la nuit, les chutes, le deuil, la maladie, ou je ne sais quoi, le cœur en fête, car nous savons qu’avec Dieu, nous ne sommes pas seuls, et qu’il sera là, qu’il nous relèvera, qu’il nous partagera sa vie…

Stéphane Jourdain

 

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