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1er mai : Saintes de l’Eglise : Sainte Marie, mère de Dieu

Evident et difficile. Evident qu’il faille commencer par parler de la vierge Marie ! Mais difficile aussi de trouver, en quelques phrases, de quoi résumer sa vie. Car qui ne connaît pas Marie ?

La Parole de Dieu nous parle d’elle, et même l’ancien testament, comme le rappelle la prophétie d’Isaïe sur la Vierge qui enfantera un fils auquel on donnera le nom d’Emmanuel (Is 7,14). Dans les quatre Évangiles, Marie n’apparaît que très peu : elle y est un personnage qu’on pourrait penser secondaire. Cependant, Marie est là pour les étapes décisives qui nous sont racontées par les évangélistes : les récits de l’enfance de Jésus, le début de sa vie publique vers 30 ans, sa crucifixion et sa mort sur la croix. Marie est aussi mentionnée auprès des apôtres pour la naissance de l’Église à la pentecôte dans le Livre des Actes des Apôtres, dans la lettre de Paul aux Galates, et contemplée comme la Femme revêtue du soleil et couronnée de 12 étoiles dans le livre de l’Apocalypse.

Ces quelques mentions de la Vierge Marie sont très importantes : elles permettent de comprendre la relation de cette femme exceptionnelle avec son fils Jésus, et de s’approcher de façon inédite du mystère de Dieu venu se faire homme pour nous sauver. Marie accompagne ainsi au plus près la conclusion de l’Alliance nouvelle et éternelle entre Dieu et l’humanité.

A travers l’incarnation, Marie est ce « tabernacle vivant » pour reprendre les expressions de Benoît XVI et de St Jean-Paul II. Elle est celle qui nous l’apporte, nous le présente, comme au temple à Jérusalem. Elle est celle qui l’accompagne, qui « retient tous ces événements dans son cœur » (Lc 2,51)

Marie est aussi celle qui se rend présente à notre humanité moderne, à travers de nombreuses apparitions. Elle nous redit l’importance d’aller vers son Fils, en vivant une conversion permanente, comme à Fatima ou à La Salette. Elle nous redit l’importance de Pauvres dans l’Eglise, que ce soit en apparaissant à Bernadette à Lourdes ou à Banneux, où elle se nomme elle-même « la vierge des pauvres ».

Mais surtout Marie est la mère des croyants comme le redit le concile Vatican II, et elle est célébrée dans toute l’Eglise, depuis 2 ans, comme la « Mère de l’Eglise ». Le lundi de la Pentecôte, le 1er juin, à l’issue de ce mois de mai, nous célébrerons cette fête liturgique.

On pourrait ajouter beaucoup sur la sainte Vierge, sur cette « humble servante » du Seigneur comme elle se présente elle-même dans le Magnificat (Lc 1,46). Mais le plus simple reste certainement de nous tourner vers elle, et avec elle, qui « prie pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort », de redire cette prière que le pape François affectionne, et qu’il a transformée en ces temps de pandémie :

Ô Marie,

Tu brilles toujours sur notre chemin comme un signe de salut et d’espoir.

Nous nous confions à toi, Santé des malades, qui auprès de la Croix, a été associée à la douleur de Jésus, en restant ferme dans la foi.

(…) Tu sais de quoi nous avons besoin et nous sommes sûrs que tu y pourvoieras pour que, comme à Cana de Galilée, la joie et la fête reviennent après cette épreuve.

Aide-nous, Mère de l’amour divin, à nous conformer à la volonté du Père et à faire ce que nous dira Jésus, qui a pris sur lui nos souffrances et s’est chargé de nos douleurs pour nous conduire à travers la Croix, à la joie de la résurrection. Amen.

Sous l’abri de ta miséricorde, nous nous réfugions, Sainte Mère de Dieu.

Ne méprise pas nos prières quand nous sommes dans l’épreuve, mais de tous les dangers délivre-nous toujours, Vierge glorieuse et bénie.

 

Article écrit avec l’aide de la newsletter de la paroisse de St Avold

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