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Sainte-Jeanne Jugan du Désiremont

À TRAVERS LE DÉSERT DIEU NOUS GUIDE VERS LA LIBERTÉ

Message de Carême du pape François Chers frères et sœurs !

Lorsque notre Dieu se révèle, il communique la liberté : « Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison d’esclavage » (Ex 20, 2). C’est ainsi que s’ouvre le Décalogue donné à Moïse sur le mont Sinaï. Le peuple sait bien de quel exode Dieu parle : l’expérience de l’esclavage est encore gravée dans sa chair. Il reçoit les dix consignes dans le désert comme un chemin vers la liberté. Nous les appelons « commandements », pour souligner la force de l’amour avec lequel Dieu éduque son peuple. Il s’agit en effet d’un appel vigoureux à la liberté. Il ne se réduit pas à un seul événement, car il mûrit au cours d’un cheminement. De même qu’Israël dans le désert conserve encore en lui l’Égypte – en fait, il regrette souvent le passé et murmure contre le ciel et contre Moïse – de la même façon, aujourd’hui, le peuple de Dieu garde en lui des liens contraignants qu’il doit choisir d’abandonner. Nous nous en rendons compte lorsque nous manquons d’espérance et que nous errons dans la vie comme sur une lande désolée, sans terre promise vers laquelle tendre ensemble. Le Carême est le temps de la grâce durant lequel le désert redevient – comme l’annonce le prophète Osée – le lieu du premier amour (cf. Os 2, 16-17). Dieu éduque son peuple pour qu’il sorte de l’esclavage et expérimente le passage de la mort à la vie. Comme un époux, il nous ramène à lui et murmure à notre cœur des paroles d’amour.

L’exode de l’esclavage vers la liberté n’est pas un chemin abstrait. Pour que notre Carême soit aussi concret, la première démarche est de vouloir voir la réalité. Lorsque, dans le buisson ardent, le Seigneur attira Moïse et lui parla, il se révéla immédiatement comme un Dieu qui voit et surtout qui écoute : « J’ai vu, oui, j’ai vu la misère de mon peuple qui est en Égypte, et j’ai entendu ses cris sous les coups des surveillants. Oui, je connais ses souffrances. Je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens et le faire monter de ce pays vers un beau et vaste pays, vers un pays, ruisselant de lait et de miel » (Ex 3, 7-8). Aujourd’hui encore, le cri de tant de frères et sœurs opprimés parvient au ciel. Posons-nous la question : est-ce qu’il nous parvient à nous aussi ? Nous ébranle-t-il ? Nous émeut-il ? De nombreux facteurs nous éloignent les uns des autres, en bafouant la fraternité qui, à l’origine, nous liait les uns aux autres. […]

Il est temps d’agir, et durant le Carême, agir c’est aussi s’arrêter. S’arrêter en prière, pour accueillir la Parole de Dieu, et s’arrêter comme le Samaritain, en présence du frère blessé. L’amour de Dieu et du prochain est un unique amour. Ne pas avoir d’autres dieux, c’est s’arrêter en présence de Dieu, devant la chair de son prochain. C’est pourquoi la prière, l’aumône et le jeûne ne sont pas trois exercices indépendants, mais un seul mouvement d’ouverture, de libération : finies les idoles qui nous alourdissent, finis les attachements qui nous emprisonnent. C’est alors que le cœur atrophié et isolé s’éveillera. Alors, ralentir et s’arrêter. La dimension contemplative de la vie, que le Carême nous fera ainsi redécouvrir, mobilisera de nouvelles énergies. En présence de Dieu, nous devenons des frères et des sœurs, nous percevons les autres avec une intensité nouvelle : au lieu de menaces et d’ennemis, nous trouvons des compagnons et des compagnes de route. C’est le rêve de Dieu, la terre promise vers laquelle nous tendons une fois sortis de l’esclavage.[…]

Prenons le risque de penser que nous ne sommes pas dans une agonie, mais au contraire dans un enfantement ; non pas à la fin, mais au début d’un grand spectacle. Il faut du courage pour penser cela » ( Rencontre avec les jeunes universitaires, 3 août 2023). C’est le courage de la conversion, de la délivrance de l’esclavage. La foi et la charité tiennent la main de cette « petite fille espérance ». Elles lui apprennent à marcher et elle, en même temps, les tire en avant. Je vous bénis tous ainsi que votre cheminement de Carême.

Pape FRANÇOIS


Abbé Loïc BONISOLI
Curé
10 rue des Sinsignottes
57070 METZ-Bellecroix
03.87.74.23.10
loic.bonisoli@orange.fr

Archiprêtré de Metz-Queuleu

Notre communauté de paroisses fait partie de l’archiprêtré de « Metz-Queuleu» (conformément au nouveau projet pastoral de réorganisation diocésaine). Ainsi nous sommes en collaboration avec les communautés de paroisses de Queuleu-Plantières, et de Borny et villages.

 

 

 

 

 

Abbé Philippe BOISSÉ
Archiprêtre
47 rue des Trois Evêchés
57070 METZ
03.87.65.71.03

Abbé Loïc BONISOLI
Définiteur de l’archiprêtré
Curé de la communauté de paroisses

Animatrices Laïques en Pastorale (A.L.P.)

Elles ont une mission spécifique, donnée par l’évêque, afin d’aider les prêtres dans leurs missions et d’être au service des communautés ; elles aident à la mise en place et la réflexion de projets pour la communauté de paroisses et l’archiprêtré.

 

 

 

 

 

Élisabeth DURIEZ
Pastorale de l’enfance et de la préparation aux sacrements

13 square Bellevue
57070 SAINT-JULIEN-LÈS-METZ
06 73 51 65 82
duriez.elisabethetlionel@neuf.fr

 

 

 

 

 

Sœur Catherine STREB
Pastorale auprès des établissements de santé
18 rue Maurice Barrès
57000 METZ
06 83 26 94 58
streb.catherine@gmail.com 

Les permanences

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Horaires :

– Le mercredi de 17h à 18h

 

Presbytère de Bellecroix

Contact :
03 87 74 23 10
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Horaires :

– Le jeudi de 15h à 17h

 

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Les Petites Soeurs des Pauvres

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