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Vendredi 19 mai

Commentaire de l’Évangile du jour: « Votre joie, personne ne vous l’enlèvera » (Jn 16, 20-23a)

Au lendemain de l’Ascension, comme les disciples nous pourrions ressentir une certaine tristesse et une grande solitude avec ce sentiment d’abandon du Christ qui rejoint son Père. Or Jésus se veut rassurant alors qu’Il nous envoie en mission Il nous dit « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde »(Mt 28, 20). L’ascension n’est donc pas évasion ni abandon de Jésus mais sans doute un appel à la maturité de notre foi pour que notre peine se transforme en joie.

Sans chercher les épreuves telles que l’échec, la maladie, la perte d’un être cher ou même n’importe quelle déception, nous constatons qu’une fois traversées, ces épreuves peuvent nous faire grandir et nous ouvrir à plus de disponibilté, d’écoute, d’empathie envers nos frères et sœurs, source de vraie joie.

Jésus dans l’Evangile de ce jour évoque une épreuve qui parle à toute femme qui a eu la chance de mettre au monde un enfant : quelle sensation de joie et de bonheur profond de tenir sur son ventre un nouveau né, promesse d’avenir, joie qui fait oublier les douleurs de l’enfantement !

La source de cette joie profonde, c’est l’amour de Dieu pour les hommes, c’est aussi la promesse de son retour : « je vous reverrai et votre cœur se rejouira ». Plus encore, un renversement de pespective et un élargissement inouï, car si nous avons le désir de voir Dieu, le désir de Dieu lui-même de nous rencontrer nous précède toujours.

Ainsi ne perdons pas de vue l’Espérance à laquelle le Seigneur nous appelle sans cesse. Je reconnais que la joie ne se vit pas de la même façon à toutes les étapes de la vie et dans toutes les circonstances de la vie, parfois très dures. Elle s’adapte et se transforme mais demeure toujours  au moins comme un rayon de lumière qui  naît de la certitude d’être infiniment aimé de Dieu, au-delà de tout. (Evangelii gaudium)

Stéphanie Hennequin

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