Mercredi des cendres : Vivre de l’essentiel

Pour cette entrée dans le temps du carême. Je vous invite à vous recentrez sur l’essentiel. Depuis le début de cette pandémie nous parlons beaucoup de « non essentiel ». Nous avons remarqué combien la vie spirituelle est essentielle pour vivre cette crise.

De nombreuses personnes ont exprimé l’importance de la prière dans ces épreuves. Tant dans les maisons de retraite que dans les hôpitaux, confrontés à la mort, nous sommes tous concernés par les mêmes questions essentielles, car la mort nous rappelle que nous sommes poussière.

« Souviens toi que tu es poussière et que tu retourneras à la poussière. » (Gn3, 19)

Le mercredi des cendres nous rappelle que nous sommes de passage sur terre. Que restera-t-il à la fin de notre vie ? Si nous vivons véritablement l’appel de Dieu, il restera le témoignage que nous avons semé. Ce témoignage c’est l’amour que nous avons laissé. Et cet amour est comme un feu qui ne s’éteint jamais. C’est la flamme de la foi que nous avons reçue de notre baptême. Comment entretenir cette flamme afin qu’elle puisse être transmise au monde ? Cette flamme est là pour purifier notre cœur.

« Convertissez-vous et croyez à la bonne nouvelle. » (Mc 1, 15).

Cette pandémie a fait naître des poussières dans nos vies, dans nos familles : des disputes, des égoïsmes, des violences… Cette poussière est appelée à être enlevée par des actes d’amour, de pardon et de réconciliation. En recevant le pardon de Dieu, dans la confession, c’est là que le feu de l’amour de Dieu consume les cendres de nos péchés. Laissons-nous aimer et être aimé, nous relever pour marcher vers Pâques.

Alors ce feu se transmettra au monde entier.

Abbé Stéphane ADAM