Mois de mai, mois de Marie !
La vierge Marie occupe une place centrale au sein de notre Église, au sein de nos familles, en notre propre cœur. La pureté de Marie fait d’elle un modèle de sainteté. Elle est « bénie entre toutes les femmes » et donc la plus parfaite bénéficiaire de la miséricorde de Dieu. Contempler, prier Marie nous aide à nous éloigner du péché. En tant que mère de Jésus, elle est la mère spirituelle de tous les croyants. Elle marche avec nous sur le chemin de Jésus, et nous conduit à Lui, « Faites ce qu’il vous dira », nous enseigne-t-elle. Nous mettons en Marie toute notre confiance, elle intercède pour nous auprès de Dieu et nous offre son amour et sa protection.
C’est pourquoi différentes formes de dévotions mariales se sont propagées dans le monde entier, au cours des siècles, qu’elles soient liturgiques, populaires ou privées. Le mois de mai, dit mois de Marie, où nous fêtons la visitation, est le mois le plus ancien et le plus connu des mois consacrés à Marie. Cette dévotion née à Rome au XVIIIème siècle, s’est répandue dans le monde sous l’influence des Jésuites et a été officiellement approuvée en 1815 par le pape Pie VII. Le mois de mai au cœur du printemps est considéré comme le mois des fleurs et de la renaissance, et Marie par la confiance qu’elle nous transmet est justement signe d’espérance et de renouveau.
Il est de tradition en ce mois de mai de mettre la Vierge Marie au cœur de nos maisons, au cœur de nos lieux de culte. Quand j’étais enfant une statue de la Vierge Marie, avec à ses pieds une lampe à huile qui brillait tout au long du jour et de la nuit, trônait dans une pièce retirée de la maison.
Pendant le temps pascal, j’allais me recueillir dans le silence et la pénombre de ce lieu. Je contemplais la Vierge Marie dans toute sa beauté, et la souffrance qu’elle avait endurée lors du sacrifice de son Fils me peinait. Cette rencontre était pour moi un véritable moment béni par Dieu, dont le souvenir ne s’effacera jamais.
Aujourd’hui au sein de notre Église nous continuons à fleurir les statues de la Vierge Marie, y compris certaines d’entre-elles que l’on découvre encore avec bonheur à la croisée des chemins. Nous continuons à nous réunir en Cénacle, à réciter le rosaire et à méditer les mystères du chapelet, à réciter des neuvaines, à fréquenter les sites mariaux en participant à des pèlerinages, et ceci même par internet ! En l’honneur de « notre bienheureuse » Mère du ciel.
Ghislaine Lavigne