Au service des plus âgés

Dans l’Évangile de Saint Matthieu, au chapitre 25, versets 35 à 40, on trouve ces mots : « J’étais malade et vous m’avez visité… Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ». Dans notre règle de vie, il est dit : « À travers les pauvres gestes humains, c’est l’Amour de Dieu qui agit ». Auprès des personnes âgées, nous essayons par notre présence de leur communiquer cet Amour de Dieu, de leur porter attention à chacun et chacune jusqu’au terme de leur vie. Chaque personne est unique aux yeux de Dieu et mérite d’être aimée.

« L’homme est une histoire sacrée, l’homme est à l’image de Dieu ». Ce qui est important, c’est de l’accueillir tel qu’il est : ne pas juger, prendre tout le temps qu’il faut pour l’écouter. Nous essayons de le comprendre, de l’accompagner, de compatir à sa souffrance. Nous aimerions être semeuses d’espérance par quelques mots, un sourire, une présence silencieuse.

Ce que beaucoup de personnes évoquent après leur vie passée (famille-travail-épreuves), c’est leur mort. Certains ajoutent qu’ils prient chaque jour ou qu’ils passent un moment dans la chapelle, ou parlent de leur confiante prière en la Vierge Marie ou auprès de la « petite » Thérèse.

À la question posée à une dame de 90 ans pour savoir comment elle envisageait l’avenir, la réponse fut : « Je prends la vie comme elle vient, après je ne sais pas comment ce sera, j’ai la foi, je suis sûre d’aller au ciel. » À la même question, notre future centenaire répond avec un grand sourire : « Je me prépare à la mort. Je connais ma vie passée et ma vie future ; le Royaume de Dieu. Riche ou pauvre, tout le monde doit prendre le même chemin : pour moi, ce sera avec les sacrements de l’Église ».

Toutes les personnes à qui nous rendons visite nous remercient chaleureusement, ce qui montre l’importance des bénévoles, d’autant plus que nous quitterons la Ste Famille fin juin.

 Sr Thérèse et Sr Marie Edith