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Méditation du jour : lundi 30 mars 2020

ditour : la femme adultère (v.1-11)

Jésus a passé toute la nuit en prière au Mont des Oliviers. Dès l’aurore Il vient au Temple.  C’est un temps de la journée qui n’est ni le jour ni la nuit. Nous sommes dans le clair-obscur : la lumière n’est pas encore là complètement et les ténèbres ne se sont pas estompées. Ce détail aide à comprendre l’atmosphère qui règne et surtout le rôle joué par Jésus qui se révélera lumière et qui dissipera ce clair-obscur!

Jésus se trouve à Jérusalem, mieux, il est au Temple même. Non seulement il est dans la ville sainte, cœur de la religion juive mais il est au cœur de ce cœur !  Et c’est dans ce « lieu sacré », ce lieu de « pureté » par excellence que va avoir lieu le débat concernant une loi de la Torah, elle-même devenue enseignement sacré pour toute personne juive. Les scribes et les pharisiens sont sûrs d’eux. La femme adultère n’est qu’un prétexte. Ils veulent piéger Jésus, l’accuser et le juger. Ils veulent sa tête, ils veulent sa mort. Les pierres sont déjà dans leurs mains.

La Loi nouvelle de Jésus s’inscrit dans l’être humain et non dans la pierre. Comme la vie germe dans l’argile ainsi la Loi nouvelle de Jésus va germer dans le cœur des personnes.

Devant leur insistance, Jésus finit par leur répondre et quelle réponse : « Que celui qui est sans péché lui jette la première pierre (ou lui jette le premier la pierre) ».

Ces pieux, ces purs, ces dévots de la Loi sont-ils sans péché ? Sont-ils aussi justes qu’ils le prétendent ? Jésus réveille leur conscience. Les accusateurs deviennent les accusés, et de juges, ils deviennent les jugés. Confus, ils s’en vont tous. Ils n’ont pas condamné la femme, mais ils n’ont pas attendus le pardon de Dieu.

La Loi de Moïse est sublimée. La femme reste seule, face à face avec Jésus. Au lieu de la condamnation il y a la miséricorde et le pardon, au lieu de la mort il y a la vie. « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pêche plus ».

Dans le clair-obscur de ce temps de confinement, quand nous entendons des condamnations des uns et des autres, quand nous avons peur et doutons que la médecine peut nous sauver, écoutons et entendons Jésus nous dire. « Lève-toi, courage, va, tu seras vivant » !

                                                                                                                                  Père Joseph

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