Dans la démarche synodale

Voici un compte-rendu de la 2^è rencontre de la démarche synodale vécue dans notre communauté le samedi 5 février dernier :

ACCUEIL

L’accueil est le premier pas pour construire la fraternité. L’accueil est un élément essentiel pour favoriser la participation et l’engagement des laïcs.

Comment ouvrir davantage l’église-bâtiment pour que les personnes sachent qu’elles peuvent s’y poser, nourrir leur intériorité ?

Mieux informer sur les horaires de messe. Favoriser la connaissance des uns et des autres, organiser des temps de convivialité, trombinoscope des personnes-ressources des paroisses. De nombreux laïcs sont engagés dans des mouvements d’Eglise, dans des associations cathos ou non. Comment accueillir leur témoignage, les soutenir, rendre grâce pour ce qui est vécu ?

AUTORITÉ

L’autorité dans l’Eglise vient de l’Esprit Saint. Elle va de soi car elle est inspirée.

Mais comme dit Jésus à Nicodème (Jean 3,8) : « Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit. » On fait comme on a toujours fait, « l’autorité » prend l’initiative, donne une impulsion, décide et la mise en œuvre retombe sur les exécutants, les laïcs censés s’engager. On essaie de nous demander notre avis, l’autorité n’est pas pesante…

L’exercice de l’autorité dépend de la personnalité de celui qui l’exerce. Nécessité d’une formation pour exercer l’autorité, pour travailler en équipe, pour écouter, pour faire émerger les propositions, dégager les consensus. Aide de personnes de l’extérieur parfois nécessaire.

S’interroger ensemble sur ce dont nous avons besoin pour nourrir notre vie et témoigner de l’Evangile. Dégager des priorités. Nous débarrasser de ce qui nous encombre, de ce qui est « vide ». Voyager léger. Des laïcs pourraient être sollicités pour faire des homélies.

CORESPONSABILITÉ

Être coresponsable, c’est prendre soin les uns des autres. Enquête sur la santé des prêtres en activité de 2020 : incidence des maladies chroniques (dépression, burn-out, alcoolisme, surpoids). Sentiment d’isolement, absence de soutien. Nous laïcs, soucieux du bien-être de nos prêtres, demandons des prêtres auxquels le célibat ne soit pas imposé.

Un prêtre doit être nommé là où il peut être heureux, là où il se sent à sa place. Qui est aux côtés de l’évêque pour l’éclairer dans ses décisions ? L’évêque doit prendre conseil auprès de son conseil presbytéral. Un laïc peut être conduit à cumuler trop de tâches et s’épuiser lui aussi. Fixer une durée à une mission, par exemple 3 ans, renouvelable une fois. Eviter qu’une personne soit seule : Jésus a envoyé ses disciples deux par deux. Cela permet également de préparer la relève.

PARTICIPATION

« Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître; mais je vous appelle amis, parce que tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître. » (Jean 15, 15)

Si les objectifs à poursuivre sont définis après un travail collectif, les participants à une action doivent se sentir coresponsables dans le déploiement de celle-ci. Des bilans périodiques prévus en amont permettent de renforcer et de réajuster l’action.

Le soin apporté à l’accueil doit permettre que chacun se sente légitime dans son désir de participer. Se former, faciliter la formation, l’encourager. Des formations « ouvertes », avec des formateurs d’origine et de statut diversifiés, dont certains aspects puissent être réinvestis dans d’autres contextes que strictement ecclésial. Prévoir un défraiement pour les frais engagés. Nous pouvons prendre l’initiative pour inviter à une réflexion, à une action, qui concerne tout le monde et trouver des partenaires en dehors de nos cercles habituels pour mener ensemble réflexion et action : écologie…

Agnès MIGAUD

Pour l’équipe paroissiale synodale