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16 janvier 2022 – 2e Dimanche du Temps Ordinaire

 

Je ne sais pas pour vous, mais moi, comme j’aurais aimé être présente à ce mariage à Cana !

Et je ne saurais dire ce qui m’aurait fait le plus sourire en étant présente à ce repas de noces !

  • Peut-être l’inconscience de ces jeunes mariés qui n’ont pas prévu assez de vin ?! Allons, quoi ! Un mariage où le vin manque, rien que d’y penser c’est assez frustrant.
  • Ou peut-être l’audace de Marie ?

Une femme de la quarantaine bien entamée, j’en sais quelque chose, n’a pas froid aux yeux. Marie n’est pas la maîtresse de maison, elle n’est qu’invitée mais c’est bien elle qui se tourne vers Jésus et qui souligne la crise qui se profile, le manque constaté.

Ils n’ont plus de vin, plus de joie alors, « Au revoir tout le monde ! Bonne fin de nuit, la fête est finie ! … »

Mais Marie sait, elle, que lui peut faire quelque chose.

  • Sûrement la réaction de Jésus face à son audace !?

« Mais enfin maman ! Tu n’es pas chez toi ici ! Tu es invitée, bon sang …

Tu n’as pas à intervenir ici et maintenant.»

  • Ou encore la tête du maître de cérémonie devant cette scène !?

Les jeunes mariés sont furieux car il a manifestement mal su gérer les quantités de vin à boire. Il risque de perdre un prochain contrat car les amoureux de Cana ne lui feront plus aucune publicité.

Et là, le jeune charpentier de Nazareth qui n’y connait rien en vin semble être en mesure de gérer cette crise !

« Tout ce qu’il vous dira, faites-le ! » dit sa mère, pleine de confiance.

Ok ! Super ! Mais il n’y connait rien en vin lui ! C’est moi le connaisseur !

J’ai trouvé ce qui finalement m’aurait fait le plus sourire…

C’est que le miracle, le premier de Jésus, a bien eu lieu… dans une ambiance de fête.

L’eau des jarres de purifications a bien été changée en vin et même en très bon vin, gardé pour la fin.

Ce miracle à Cana nous montre une relation à Dieu à vivre dans la joie, dans un esprit festif, dans la confiance aussi.

Alors oui, des manques peuvent nous blesser, des verres restés vides nous peser, nous attrister, nous faire crier …

Mais le truc alors, c’est de se tourner vers Jésus comme l’a fait Marie. Le regarder et décider de le laisser faire. Lui présenter nos manques, nos verres vides, nos grands crus devenus aigres et pauvres piquettes !

Et ainsi, il pourra opérer un miracle. Il pourra nous consoler, nous combler.

Et, à n’en pas douter, nous combler largement. En abondance !

                                              Anne Elisabeth

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