31 janvier 2021 –  4e Dimanche du Temps ordinaire

La liturgie du jour montre, que le prophète que Dieu avait promis, a été envoyé, c’est Jésus de Nazareth qui donne à la synagogue un enseignement nouveau et qui parle avec autorité.

En effet, Jésus ne se contente pas de parler, il agit, il guérit, il va jusqu’à libérer un possédé de l’impur qui le tourmentait.

Dans notre inconscient, on aimerait tellement qu’un nouveau prophète puisse aujourd’hui enseigner et aussi agir en guérison pour nous sortir du COVID ! Mais cette incapacité a certainement l’avantage d’éviter des enthousiasmes factices qu’une guérison pourrait provoquer.

Quelque part, Dieu, dans sa Sagesse, fait confiance à la capacité de l’homme et de la femme pour sortir de cette crise qui sera à la fois sanitaire et économique.

Une question reste tout de même, c’est la capacité des hommes et des femmes à ne pas se montrer « égoïste » et à d’abord privilégier ceux qui ont des moyens financiers.

Pour aider les chrétiens à la réflexion, le pape François, interviewé par un journaliste britannique, a écrit : « Un temps pour changer : viens, parlons, osons rêver, … » en disant : « Des millions de personnes se demandent où est Dieu dans la période que nous traversons. Ce qui me vient à l’esprit c’est le débordement. Un grand fleuve se gonfle, puis éclate et se déverse. Le COVID est notre moment de Noé, ne le gâchons pas. »

A ceux qui sont tentés par la déception de ne pas voir le bout du tunnel, on peut aussi se rappeler la parole que Jésus a laissé :

 « Heureux ceux qui croient sans avoir vu » (Jn 20 29)

Bonne réflexion,

Olivier (Joncquez)