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2 décembre 2018 – 1er dimanche de l’Avent

« Jésus lui-même »

La venue du Fils de l’homme dans la nuée, avec grande puissance et grande gloire tranche radicalement avec la douceur et l’humilité de la crèche dans laquelle sera déposé l’enfant Jésus.

Pourquoi évoquer la fin des temps alors que nous sommes au début du temps de l’Avent ?

Pourquoi évoquer la souffrance et la mort alors que l’église tient à nous acheminer vers Noël, c’est-à-dire une naissance ?

A la veille d’une fête si douce, pourquoi parler de fracas, de tempêtes, de bouleversements et de crainte ?

Est-ce pour donner à comprendre que Noël n’est pas si doux qu’on le souhaiterait ?

En un sens c’est vrai : Noël est agréable pour ceux qui sont au chaud.

Mais quand on est à la rue, quand on est atteint d’un cancer ou que l’on vient de perdre quelqu’un, croyez-moi, la dinde aux marrons n’a pas le même goût !

Certes, notre monde est en genèse.

C’est un monde qui passe.

C’est un monde où le problème du mal reste un scandale.

Alors peut-être, que Jésus tient à ne pas nous laisser rêver.

Sa manière à lui de nous aider, au cœur de la morosité, à ne pas passer à côté de Noël et à a laisser briller en vérité la lumière de cette belle fête.

Car notre monde est avant tout celui qui a pour vocation de cheminer vers la vie.

Or cela suppose, qu’au seuil de cette nouvelle année liturgique, nous évitions le chemin des illusions.

Car en fin de compte, le message est très simple.

Je le résumerai en ces termes : ce qui donne sens à nos vies, ce ne sont pas nos constructions éphémères, ni l’ivresse de nos fêtes, ni même les forces de la nature…

Non !

Ce qui donne sens à nos vies, c’est une personne, à savoir : Jésus lui même.

Philippe Boissé

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