Notre paroisse

Présentation

Les 3 paroisses de Fameck, Florange et Uckange constituent la communauté de paroisses Bienheureux Frédéric Ozanam.
Cette communauté de paroisses a été confiée par l’Évêque aux Missionnaires Spiritains. Cette année, ils forment une équipe de 3 Spiritains : les pères Vincent, Daniel et Tristan.

Voulant répondre aux souhaits de l’évêque de constituer la communauté de paroisses Frédéric OZANAM, les membres de l’équipe

  • célébrent les messes dominicales à tour de rôle dans les trois paroisses
  • cherchent à avoir la même vie liturgique dans les différents lieux de culte
  • mettent en place des rencontres entre les fidèles de la Communauté de paroisses

Les acteurs de la paroisse

Le curé

Père Vincent CHOPART est originaire d’Angers.

Il est spiritain, ordonné prêtre en 1980. Il a travaillé en mission principalement à Saint-Pierre-et-Miquelon puis à Madagascar et enfin à Drancy (Seine-Saint-Denis).

Les prêtres coopérateurs

Père Daniel Kagorora MUHAME est originaire de Mbarara en Ouganda.

Il est spiritain, ordonné prêtre en 2011. Il a travaillé dans le diocèse de Valence.

 

 

Père Tristan TAILLASSON est originaire de Paris.

Il est spiritain, ordonné prêtre en 2003. Il a travaillé en mission principalement en République de Centrafrique, diocèse de Valence et l’Ile Maurice.

Le diacre permanent

Philippe FOURGON est originaire de Charleville-Mézières.

Il a été ordonné diacre pour le diocèse de Metz en 1994.

Les A.L.P.

Les A.L.P. sont les Animateurs Laïcs en Pastorale.

Mireille LEBAIL originaire de Hayange, mariée, 3 enfants.
Elle est A.L.P. depuis 2013, chargée de la coordination de l’A.C.E.

 

 

 

Pascal BLAISE, originaire de Fameck, marié, 2 enfants.
Il est A.L.P depuis 2006 et chargé de la présence de l’Église dans les quartiers populaires.

Les I.E.R.

Carla IANNONE

Delphine MELLINGER

Marie-Claire ALBERTAZZI

Mireille LE BAIL

Séverine CONRAD

L'E.C.P.

L’E.C.P. est l’Equipe de Coordination Pastorale. Elle est composée par :

 

Père Vincent

Père Daniel

Père Tristan

Philippe Fourgon

Arlette Michel

Huguette Zuccari

Marie-France Haffner

 

Mireille Le Bail

Pascal Blaise

Philippe Ney

Les conseils de fabrique

> Conseil de Fameck
Président : Colette RENKES
Secrétaire : Thérèse EHL
Trésorier : Antoine CAMPAGNA

> Conseil de Florange
Président : Arlette MICHEL
Secrétaire : Huguette ZUCCARI
Trésorier : Fiorenza RELATIVO

> Conseil d’Uckange
Président : André BERINGUE
Secrétaire : Christine UJVARI
Trésorier : Philippe NEY

Les équipes de service

> ÉQUIPE FUNÉRAILLES
Arlette MICHEL (Florange)
Annick CLAUSSE (Uckange)
Marylène HOFER (Florange)

> ÉQUIPE BAPTÊME
Fiorenza RELATIVO – fiorenza.r@live.fr
Les prêtres de la paroisse

> ÉQUIPE MARIAGE
Annie et Marcel LANGLOIS – marcel.langlois@sfr.fr
Laura et Christopher LAUREIRO
Karine et Pascal NDIBI – ndogam@yahoo.fr
Les prêtres de la paroisse

> PÔLE COMMUNICATION
Mike AMETRANO
Nicolas JOST
Virginio CESTARO
Père Tristan TAILLASSON

Contributeurs pour le Pôle Com
Arlette MICHEL
Paul RENKES

Pour tout contact avec le Pôle communication écrivez à : polecom.ozanam57@gmail.com

Journal paroissial

Histoire et patrimoine

Église Saint-Martin de Fameck 1775

L’église Saint-Martin est datée de 1775 mais elle est bien plus ancienne. En effet, elle apparait pour la première fois dans les archives au XII siècle. Elle dépendait de l’abbaye de Saint-Martin-lès-Metz ce qui lui a certainement valu sa dénomination.
Ayant subi beaucoup de modifications, elle a perdu ses caractéristiques romanes. Elle est de type église-grange, comme il y en a tant dans le Pays Lorrain.
Un ossuaire est accolé du côté droit et un cimetière entoure l’ensemble.

Son clocher massif, son chœur à triple croisées et ses quatre chapiteaux ornés de diverses sculptures font la beauté de cet édifice. Deux pierres de tailles sont encastrées dans le mur extérieur de l’église. La première porte l’inscription en allemand « Den 19 Februar 1633 », la seconde date de 1647 avec comme indication « Icy est la séparation de la cure ». Ces deux inscriptions sont intéressantes car elles sont des vestiges datant de la guerre de Trente ans.

 

 

 

 

Chapelle Saint-Nicolas, Morlange

La chapelle Saint-Nicolas située à Morlange, un quartier au Nord-Ouest de Fameck auparavant commune indépendante avant d’être rattaché en 1810 à la commune fameckoise. Le hameau de Morlange est l’un des plus anciens de la ville comme en témoigne sa chapelle édifiée entre 1186 et 1188 par les Bénédictins de Gorze. La première mention officielle de celle-ci remonte à 1188. Elle fut détruite en 1266 durant la guerre opposant le Comte du Luxembourg et le Duc de Bar. Elle fut restaurée en 1610 mais redétruite en 1635-1636 lors de la guerre Trente ans. La chapelle ainsi que le prieuré furent totalement étant reconvertie en logement et écurie. Ce n’est qu’en 1688 que la chapelle a retrouvé sa fonction première, avec une installation religieuse du Tiers Ordre de Saint-François.

Pendant la Révolution, la chapelle, non entretenue, est vendue comme bien national. Un arrêté de destruction fut décrété en 1838 mais annulé par Mérimée qui était attaché à la conservation du bâtiment.

Elle fut classée Monument Historique en 1845 avec à la clé, plusieurs restaurations de 1850 à 1875, date à laquelle M. Jung fait construire à ses frais, un mur autour de l’édifice qui sera surmonté d’une grille en 1903.

L’édifice est construit sur un plan représentant une croix latine. Le matériau choisi pour sa construction est la pierre de Jaumont autrement appelée pierre du Soleil, oscillant entre l’ocre foncé et le jaune clair. La porte située au Nord-Ouest devait initialement faire communiquer les bâtiments du prieuré et la maison des frères Barbier. L’architecture de la nef a évolué. La seconde nef fut construite vers 1610, endommagée par les guerres, elle résistera jusqu’au XIX. Elle sera alors entièrement reconstruite dans le style néo-roman.
Elle est composée de quatre travées voutées qui retombent sur des colonnes. La lumière passe par quatre fenêtres. Nous pouvons accéder à la nef par un portail néo-roman surmonté d’une rosace. Le chœur est surprenant puisqu’il est bi-style : simultanément gothique et roman. Les vitraux représentant à gauche Saint-Roch (fêté le 16 août), à droite Saint-Sébastien, (fêté le 20 janvier) et au centre, Saint-Nicolas, patron des enfants et de la Lorraine (fêté le 6 décembre).
Chaque année une fête est organisée par l’association, « Morlange et sa chapelle » traditionnellement les 15 et 16 août. Une messe est célébrée en mémoire de Saint-Roch.

 

Chapelle Sainte-Anne de Budange 1838.

La chapelle Sainte-Anne de Budange a été consacrée en 1707 par Monseigneur Ducambout de Coislin, évêque de Metz. On ne retrouve aucune archive concernant la date de sa construction.
Dans la chapelle, à gauche de la nef, se trouve une statue de la Sainte. Cette statue a elle-même une histoire. En effet, sur le terrain de la chapelle, une statue de Sainte-Anne a été trouvée dans un buisson. Elle a été emmenée au village de Budange pour se faire exposer dans l’arbre de la place publique. Cependant, mystérieusement, le lendemain, elle fut retrouvée dans le buisson où elle était la veille. Les habitants tentèrent de l’exposer une seconde fois sur la place publique, cependant, on la retrouva de nouveau dans le même buisson. Ils construisirent donc une chapelle avec les pierres de la carrière de Justemont en hommage à la Sainte et c’est dans cette même chapelle qu’est exposée la statue de Sainte-Anne. Jusqu’en 1963, des offices religieux y étaient célébrés régulièrement.
Depuis de nombreuses années, l’association « Les amis de Budange » anime les Journées européennes du patrimoine au mois de septembre.
Chaque année, le dimanche suivant le 26 juillet, est célébrée une messe en l’honneur de Saint- Anne.

 

Chapelle Notre-Dame-de-l’Assomption

Elle est inaugurée le 8 juillet 1956 à la cité d’Albert Bosment à Fameck
Il s’agit d’une construction métallique du XXe siècle, désacralisée aujourd’hui, puisqu’elle ne répondait plus aux normes de sécurité pour accueillir les fidèles.

 

Chapelle de Rémelange

Construction métallique du XXe siècle

 

 

 

 

 

 

 

 

Les croix, calvaires et bildstocks

Commémoratives, expiatoires, communales, de carrefour ou simplement plantées en bordure de route, comme des arbres à prières, les croix étaient inséparables de vieux villages lorrains. Fameck a su conserver la presque totalité des siennes. Nous en dénombrons douze : cinq à Fameck, une à Edange, trois à Rémelange et trois à Morlange. La plus ancienne se trouve place d’Epinal à Rémelange et date de 1622.

Eglise Sainte Agathe de Florange

L’église de Florange est dédiée à Sainte Agathe, martyre du III siècle à Palerme en Italie. Elle fut édifiée 1876 en style néogothique à trois nefs, en remplacement de l’ancienne église qui datait de 1777.
Cette ancienne église paroissiale s’élevait à Harling, à proximité de la route de Metz. Il fut un temps où l’édifice était entouré d’un cimetière fermé par des grilles jusqu’en 1945, reconverti en espace fleuri constitué de jardins puis transformé en place en 1994.

L’intérieur de l’église a été rénové récemment, elle peut y accueillir jusqu’à 500 personnes. Elle renferme en son sein des orgues romantiques de la maison Haerpfer Dalstein datant de 1892 et rénovés en 1993 par la même maison implantée près de Strasbourg. Les anciens vitraux ont été détruits en 1944.

À gauche de l’église, près de l’entrée, se dresse une statue de la Sainte Vierge.
À l’extérieur, se trouve une sculpture allégorique de la mort.
Le clocher aux quatre cadrans est mis en lumière, une fois la nuit tombée.

Le presbytère et la maison d’œuvre, salle paroissiale que chacun peut louer lors d’occasions spéciales sont accolés à l’église. Sur le mur extérieur de la maison d’œuvre, nous pouvons y admirer une fresque du vieux village de Greg Gawra.

 

Chapelle Notre Dame de l’Assomption, Ébange

Consacrée à Notre-Dame de l’Assomption, la chapelle d’Ébange est l’œuvre des architectes Depailler et Duval., édifiée au XXième siècle pour répondre à la croissance démographique de Florange. Elle était à l’origine destinée aux paroissiens d’Ébange, Daspich et Maisons-Neuves.

Le soubassement est édifié sur des pieux à cause de la grande instabilité du sol. Elle a un style très moderne, sans piliers intérieurs, ni clocher, prévu à l’origine.
Son vaste sous-sol permet des répétitions de chorale.
Le calvaire situé devant l’église, date du XVème siècle. Souvent déplacé, il a eu à en souffrir puisque les statuettes des crucifix de Saint-Jean et de la Vierge sont décapitées.

Eglise sainte Barbe d’Uckange

Uckange a compté au moins 4 églises catholiques successives, toutes situées au même endroit, les nouvelles remplaçant les précédentes. D’abord en bois, elles furent remplacées finalement par un édifice en pierre.
Sur les 2 premières constructions, il n’existe aucun renseignement les décrivant. Nous savons seulement qu’elle était le point central du hameau de la Haute-Uckange.
Les deux dernières églises ont été l’objet de nombreux travaux de rénovation. En 1707, le sieur Jean, abbé d’Hayange, constata l’urgence des travaux à réaliser.
Pour la dernière construction, les travaux à la fin des années 1860, ne sont pas tout à fait conformes aux plans qui avaient été décidés en 1867. Les travaux portaient sur la reconstruction à neuf du transept, du chœur, de la sacristie et du clocher. Les murs de la nef seront également consolidés par des contreforts extérieurs et des piliers intérieurs.
L’église sera consacrée le 13 octobre 1869 et placée sous le patronage de Sainte Barbe et de Saint Jean-Baptiste.

Les « nouvelles » cloches qui égrainent encore aujourd’hui les cérémonies et les heures, ont été bénies le 17 décembre 1922. Les travaux continuent toujours : en 2012 l’intérieur est repeint, en 2014 révision de la toiture été 2012. D’autres travaux de rénovations vont être effectués en 2021.
La grotte de Lourdes, représentant l’apparition de la Vierge à Bernadette Soubirou, ne sera construite qu’en 1923. Elle fut le lieu de pèlerinages qui attirèrent de très nombreux fidèles. En 1933 par exemple, près de 4.000 pèlerins y chantèrent « les louanges de Marie ». Le premier pèlerinage Marial à Uckange a vu le jour en 1876, c’était l’un des tous premiers de France.

Historique des orgues

Historique des orgues d’Uckange

Le premier orgue de l’église Ste Barbe date de 1860 et a été conçu par un facteur d’orgue de Haute-Vigneulle pour un montant de 1570 Frs. Il comportait alors 5 jeux. A l’occasion de l’agrandissement de l’église en 1871, l’orgue fut démonté puis installé sur la nouvelle tribune située au-dessus du portail d’entrée, dont la fonction était d’embellir l’église. Mais l’orgue ne correspondait plus en taille, ni en performances. De nouveaux facteurs furent contactés pour la conception d’un nouvel instrument plus adapté aux lieux. Ce sont les facteurs Dalstein-Haerpfer de Boulay qui ont obtenu le nouveau contrat. En 1890, ils présentent le nouveau projet : rachat de l’ancien orgue pour 1000 Frs, présentation du nouvel instrument en fonction des contraintes techniques, dues à l’exiguïté de la tribune. Avec ce facteur aux compétences reconnues, le conseil de fabrique était sur de voir naitre un grand-orgue à Uckange. Le nouvel orgue à traction mécanique comprenant deux claviers, un pédalier et 18 jeux est installé pour Noël 1891 pour la somme de 10000 Frs, y compris les travaux de plancher et de balustrade. L’organiste de l’église St Maximin de Thionville, Joseph Heckman, fut conquis par la qualité de l’instrument « trouvant les sons égaux, les accords jolis, chaque jeux parlant un langage particulier. La gambe et la trompette méritent une mention particulière ». Lors de la première guerre mondiale, les autorités allemandes prélevèrent les tuyaux de façades pour extraire 130 kg d’étain. Pour les tuyaux enlevés en 1917, le gouvernement allemand paiera 713.40 Mk d’indemnités. Mais le conflit terminé, il faudra attendre de nombreux devis et 1926 pour que les tuyaux soient remplacés pour la somme de 7280 Frs. Mais en 1925, le conseil de fabrique concrétise un vieux projet : l’agrandissement de la tribune pour 8923.46 Frs, afin que « les chantres ne soient pas condamnés à rester debout des deux côtés de l’orgue ». Ce projet architectural sera concrétisé en 1931 et permet de dégager la grande ouverture sur la façade et de laisser passer la lumière pour voir apparaitre le vitrail de Ste Cécile. C’est pour cette raison que le buffet sera partagé en deux parties et à cette occasion, une nouvelle dimension sera portée à l’orgue par la création d’une dizaine de jeux supplémentaires pour un montant de 56532 Frs. La presse de l’époque souligne un orgue remarquable doté d’une modernisation étonnante, agrandi et électrifié (une première en Moselle) et doté d’une console mobile sur roulettes, une première en Alsace-Lorraine. Ces travaux donnèrent une grande impression au public nombreux venu pour la bénédiction de l’orgue le 2 octobre 1932. Le chœur de chants d’Uckange, sous la direction de Mr Krier, interpréta des mélodies grégoriennes, Mr Charles Mangin, organiste au Sacré-Cœur de Nancy était aux claviers pour un concert de grande qualité. L’orgue de Frédéric Haerpfer était tellement réussit, qu’il construisit le même pour la cathédrale de Metz. La console a été modifiée en 1951, des petits travaux de restauration ont été réalisés en 1986 et 1996. Mais les problèmes de plus en plus fréquents, ont eu raison de l’orgue. En 2004, l’orgue a été complètement mi sous silence pendant plus de 6 mois. C’est la manufacture d’orgues Bernard Aubertin et plus particulièrement Michel Gaillard qui ont été chargé de remettre en état soufflets, sommiers, tuyaux, et un accord général pour remettre l’orgue dans son état d’origine. A noter que le pédalier a été agrandit de 3 jeux de bombarde. La messe de bénédiction de l’orgue a été célébrée par l’Abbé Gilbert Dalstein , avec aux grandes orgues Vincent Warnier, (organiste à l’église St Etienne du Mont à Paris et Verdun, natif de Nilvange.) avec une grande prière en plusieurs intention dédiée à l’orgue, prière qui commence par ces mots « Éveille toi, orgue, instrument sacré, entonne la louange de Dieu notre créateur et notre Père », prière sur laquelle l’organiste répond par des improvisations aux différentes invocations. Un grand concert de Vincent Warnier, retransmis sur écran géant, à clôturé la journée. Depuis 2004, l’orgue fait le bonheur de nombreux artistes venus des quatre coins de la France pour y donner un récital, ou simplement par curiosité. L’orgue est actuellement tenu depuis 1993 par Denis Bragante.

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