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La posture de l’intervenant en enseignement religieux


Entre le 11 mars et le 8 avril 2024, dans 16 lieux différents du diocèse, 170 IER (Intervenant en Enseignement Religieux) ont suivi une formation pour découvrir les micro-gestes professionnels et les différentes postures de l’enseignant.
Grâce à plusieurs vidéos, Mmes Langlois, Leyendecker, Meignen et Trautmann ont permis aux IER de découvrir les trois postures principales qui interviennent et peuvent se succéder au cours d’une séance. Une posture est une attitude, un mode d’agir temporaire pour conduire une classe. Les principales sont les postures d’instruction, de médiation et d’autorité. La première est une posture stable qui favorise la rencontre entre l’élève et l’objet du savoir. Dans celle de médiation, l’enseignant est médiateur, il accompagne l’élève techniquement mais aussi humainement. Dans la posture d’autorité, il est le gardien du règlement intérieur. Ces différentes postures sont accompagnées de micro-gestes professionnels, ensemble de petits signes sensori-moteurs, énonciatifs, plus ou moins conscients, qui disent quelque chose de l’enseignant. On peut en relever cinq tels que l’usage de la main, le regard, la voix, le positionnement tactique et l’usage du mot.
Les intervenants ont ainsi pu se rendre compte qu’ils mettaient déjà en œuvre un certain nombre de micro-gestes sans pour autant en avoir conscience. Ils ont également appris à relire leurs pratiques pour ajuster leur manière d’enseigner. Bien sûr la pratique parfaite n’existe pas, chacune s’adaptant à son contexte : les élèves, le climat de classe, la disposition de l’espace, le temps disponible.
Les ateliers qui ont rythmé la matinée ont été l’occasion pour les intervenants de partager leurs expériences. Ils ont pu relever les postures et les micro-gestes qui leur paraissaient intéressants à mettre en pratique. Les IER ont également élaboré une procédure en cas d’incident dans la classe : il est important en effet, alors, de savoir relever l’incident et surtout de le clore.
La présence de Mme Guillaine Bour, directrice diocésaine de l’enseignement religieux, a été appréciée des IER pour les échanges qui ont pu se faire. Là aussi, se connaître permet de mieux travailler ensemble.

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