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Notre-Dame de l’Aqueduc

Ars-sur-Moselle, Corny-sur-Moselle, Jouy-aux-Arches

Contact : Abbé Jérôme Petitjean
7 rue Jeanne d’Arc
57130 Ars-sur-Moselle
Tél. 03 87 60 71 50
Email : jepetitjean@orange.fr

Horaires des messes

Retrouvez tous les horaires des célébrations sur www.messes.info

Ars-sur-Moselle

Historique

Historique de la paroisse

La paroisse d’Ars-sur-Moselle dépendait autrefois de l’Abbaye de sainte Glossinde de Metz. En 962, dans une charte, l’Evêque de Metz, Thierry 1er, confirme cette situation. L’église, avec quelques maisons, constituait un fort entouré d’une épaisse muraille, renforcée de place en place par d’énormes arcs-boutants.

Au moment des guerres et des pillages les habitants venaient s’y réfugier. La fortification résista à des attaques sérieuses, comme en 1324 contre les Lorrains, il est vrai que l’année suivante elle fut détruite avec l’église jusqu’aux fondements.

Rétabli à nouveau, le fort est assiégé en 1434 mais les ennemis n’arrivent pas à s’en emparer. Il en fut de même en 1441. Nouveau siège en 1444. C’est la famine qui obligea les défenseurs à se rendre. Nous ignorons tout de l’église construite après la destruction de 1325. C’est peut-être la même que l’on décide d’agrandir en 1722 lors de la visite canonique de l’évêque, car elle n’arrivait plus à contenir la population. En 1807, le jour de l’Assomption, qui était la fête de Napoléon 1er, Mr Laquenelle, maire de la commune, avait fait placer des lampions en haut du clocher. Un incendie s’y déclara. L’église toute entière, ainsi que les maisons autour furent détruites entièrement par le feu que l’on n’arriva pas à éteindre.

L’église fut reconstruite au même emplacement. Elle fut la cible de la foudre lors d’un violent orage le 31 mai 1839. A l’époque industrielle, quand on exploitait le fer, la population devint tellement dense que l’église fut agrandie en 1863, puis agrandie encore avec la construction de l’actuel clocher en 1889-1890. Le bâtiment eut à souffrir en 1939-1945 et fut restauré après la guerre. L’aménagement intérieur a été rénové en 1975 et la restauration de l’orgue date de 1984.

Architecture

L’architecture de l’église est de style néo-roman, les voûtes sont légèrement en anses de panier. On est impressionné par l’importance des colonnes qui soutiennent l’édifice. Le tabernacle se trouve dans la nef droite, immédiatement visible lorsqu’on entre par la porte latérale. La lampe du sanctuaire signale la présence eucharistique. Près du tabernacle, contre le mur droit, le grand Christ en croix, en bois polychrome, fait face au siège du célébrant. Seul le chœur comporte des vitraux ; ils ont été réalisés en 1955 par M.Bonnand aux ateliers Saint-Marc à Metz.

Au centre est représenté le Christ en croix avec Marie et Saint-Jean. A droite et à gauche, deux autres vitraux sont présentés sur le thème eucharistique : la multiplication des pains à gauche et la Sainte Cène à droite. Dans la nef droite, de part et d’autre du crucifix, deux vitraux nous parlent de Saint-Martin devenu moine et célébrant la messe. Dans la nef gauche, deux vitraux sont consacrés à la Vierge : L’Annonciation où l’ange apporte le message à Marie auquel elle répond : « Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole ». L’Assomption de Marie, où deux anges l’emportent au ciel. Elle a la lune sous ses pieds. Dans cette même nef gauche, on peut admirer la grande statue de Saint-Martin, évêque : statue en bois polychrome, très endommagée pendant la dernière guerre et restaurée en 1975. Près de lui, est installée une statue récemment restaurée de la Vierge qui se trouvait dans le jardin du presbytère.

La chapelle de la Vierge

Au centre de cette chapelle, la niche aménagée dans le mur accueille une statue de la Vierge à l’enfant, en bois polychrome. Sur son bras gauche, Marie tient l’enfant Jésus, qui s’accroche à son cou, tenant le globe terrestre dans la main gauche. Dans cette chapelle se trouve aussi la statue de Saint-Joseph.

La chapelle de l’orgue

Dans la chapelle de l’orgue on trouve la statue de Saint-Eloi, patron des forgerons qui rappelle le passé métallurgique de la cité. Au fond de l’église on peut voir trois autres statues : Saint-Jean-Baptiste, Saint-Antoine de Padoue, Sainte-Thérèse de Lisieux et tout récemment restaurée, la Vierge de la Mance.

L'orgue

Le 8 juin 1828, la municipalité vote une somme de 4000F pour un orgue. On ne sait pas où le maire Marin l’a acheté. Le 21 septembre, Pierre LAENGER a apposé sa signature en haut et à l’intérieur de l’une des tourelles. A-t-il créé cet instrument ou s’agit-il du relevage d’un orgue plus ancien ? Il ne comportait que cinq ou six jeux. En 1873, la paroisse fait venir Pierre RIVINACH. Il reprend le buffet existant, y ajoute deux plates faces sur les côtés et donne une extension à l’instrument vers l’arrière. Ainsi il obtient assez de place pour en faire un orgue de 22 jeux, tel qu’il se présente aujourd’hui.

L’étendue du clavier du grand orgue est de 54 notes, elle du récit est de 37 notes et celle du pédalier de 15 notes. Le récit est expressif. Les sommiers sont de type à pistons et la traction des notes est mécanique. En 1984, le Conseil de fabrique décide la restauration de l’orgue et son déplacement dans la chapelle latérale droite de l’église. François DELANGUE démonte entièrement l’instrument et le vérifie pièce par pièce. Le buffet est décapé et ciré, la soufflerie est nouvelle. L’inauguration a lieu le 7 octobre 1984.

Contacts

Le conseil de fabrique de la paroisse d’Ars-sur-Moselle est composé de :

  • Raphaëlle Ursot, Présidente
  • Solange Bourgeois, Trésorière
  • Marie Renée Diou, Secrétaire

Membres du Conseil  : Carole Dorangeville, Guy Marchesi, Yves Collet, Caroline Thuiller, Olivier Nodin, Arthur Blaise.

Corny-sur-Moselle

Historique

Sur la N 57, dans le Val de Metz, au milieu d’une brochette d’églises fortifiées, une église de style résolument moderne : l’église St Martin de Corny. C’est en 1962 que l’Eglise est terminée. Pour plus d’informations sur sa construction et sur son histoire, voir ci-dessous quelques détails historiques.

L’église, sa construction.

De septembre à novembre 1944, Allemands et Américains s’affrontent autour du village, et un déluge de fer et de feu s’abat sur l’agglomération. Le 9 novembre 1944, quand le calme revient et que le village est libéré, il ne reste pratiquement que des ruines. Même l’église n’est pas épargnée. Provisoirement, une chapelle en bois est érigée au milieu des baraquements. Mais dès 1950, habitants, Conseil de Fabrique et Conseil Municipal demandent la construction d’une église en dur. Ils la désirent “ dégagée des maisons avec un clocher élancé ”. Et le jour de la Quasimodo 1951, la nouvelle : MM. Drillien et Pingusson, architectes, acceptent d’ouvrir sérieusement le dossier.

Les travaux commencent en octobre 1957, et le 26 mai 1960, l’abbé Goester, curé de la paroisse, peut faire couler l’eau baptismale, pour la première fois, sur le front d’une nouvelle chrétienne.    En 1967, Corny était la dernière cité du diocèse de Metz, tributaire de la reconstruction, avec une église à n’être point achevée. “ Elle compte pourtant parmi les plus belles ”.

C’est ainsi que Jean de Mousson introduit un article dans un quotidien de 1967. “ Un carré de 25 mètres d’arête, en béton, ce matériau noble de ces décades contemporaines, appuyé à un double mur de pierre de Jaumont, matériau de noblesse locale, supportera sur une brève lanterne, une puissante de béton coupole à l’extérieur, vasque à l’intérieur, lentille obscure, tel l’oeil du croyant, ne devinant Dieu qu’à travers une foi aveugle. D’en haut, la lumière se fraie un passage, elle n’éblouit point, au-delà de la foi-grâce, il y a la foi-effort, la foi-volonté, la réponse du chrétien à l’appel de son créateur…

…La foi, elle éclate du menhir baptismal comme gravée par l’invisible doigt de Yahweh; elle s’avère quand on pénètre dans la communauté dont les bancs curvilignes ondulent concentriquement vers l’autel majeur …

… Telle oeuvre, il fallait s’y attendre, ne va pas sans critique. Elles se sont frayées insidieusement sous le couvert des difficultés financières et de l’incompréhension de l’architecture … ”

Les cloches.

  1. Baptême de 3 cloches. Elles viennent remplacer les 3 cloches réquisitionnées par les Allemands, les deux plus grosses en juin 1917 et la troisième le 24 septembre 1918 après une évacuation de la localité. Elles avaient été fondues par les Ets Goussel François de Metz en 1874.

Ces nouvelles cloches sortaient de la Fonderie Georges Farnier de Robecourt (Vosges). Deux ont été endommagées lors du bombardement de l’église en 1944. Seule, la troisième, la saint Martin, 611 kg, note sol, était à peu près intacte et fut installée provisoirement dans le nouveau clocher, mais ne pouvait sonner qu’en rétro-lancer.

  1. Trente-deux ans après la destruction de Corny, l’abbé Germain, alors curé de la paroisse, émet le vœu et projet de nouvelles cloches. Les Conseil de Fabrique et Conseil Municipal décident l’installation de nouvelles cloches en remplacement d’une “sonorisation moderne”: bande sonore enregistrée, puis cloches électroniques Constant Martin. Ce sont les Ets Bollée de Saint-Jean de Braye, près d’Orléans, qui ont fondu ces nouvelles cloches. Les Etablissements Zeeh de Montigny ont été chargés de l’installation électrique et mécanique, de même que pour la suspension provisoire pour leur baptême à l’église.

La bénédiction a eu lieu le 17 avril 1977. Elles furent baptisées par M. L’abbé Benzmuller, délégué par Mgr l’Evêque de Metz, assisté par Mrs les abbés Muller, archiprêtre de Gorze, Germain Charles, cure de Pierrevillers. Avec les Conseil de fabrique et Conseil Municipal, étaient présents aussi les abbés Jean Germain, curé de la paroisse, Goester, ancien curé de la paroisse, Grandjean, enfant de Corny et des prêtres des paroisses environnantes.

Condensé d’extraits du recueil “Mémoire et Souvenirs” de Michel et Marie-José CASPAR et édité spécialement pour les journées européennes du patrimoine (Samedi 16 et dimanche 17 septembre 2000)

En visitant l'église...

L’Eglise de Corny a pour patron Saint Martin. Dans l’église, nous vous invitons à découvrir quelques épisodes de la vie de ce saint !

N’hésitez pas à pousser la porte de l’église lors de nos offices pour venir nous rencontrer ou pour participer à nos célébrations.

Contacts

Le conseil de fabrique de la paroisse de Corny-sur-Moselle est composé de :

  • L’abbé Cédric TRIPONEY
  • Denis BLOUET, maire de Corny
  • Mme Claudine CASPAR, présidente
  • René GERMAIN, trésorier
  • Jean-François STRYJAK, secrétaire
  • Jean-Michel FRANCK
  • Eric SAINT-ALBIN

Jouy-aux-Arches

Historique

Construite en 1700

Tout commença le 16 avril 1676.

L’archevêque d’Embrun, évêque de Metz, Georges d’Aubusson de la Feuillade, n’en finissait pas d’accabler le pauvre curé de Jouy : « Deux cents quatre vingt quinze fidèles, mais quand en aurez vous terminé de les entasser dans votre église comme harengs dans une tonne ? Attendez-vous qu’ils désertent le lieu saint ».C’était le glas de la vieille église de Jouy-aux-Arches. Celle-ci avait été profanée en 1493, par un faux curé polygame (il avait épousé plusieurs femmes au cours d’un voyage en Lombardie ). On le brûla par justice au grand soulagement d’une population indignée, après qu’il eut volé vases et livres sacrés. Mais la vieille église a la vie dure. Il faut attendre la visite de Monseigneur de Coislin en 1698, et le 24 juillet 1699 celle de Charles Gransjean, échevin à l’hôtel de ville de Metz pour voir enfin les travaux commencer.

Gaspar Bradefer, curé de Jouy-aux-Arches lors des travaux de construction, décéda le 20 janvier 1704.

L’église fut partiellement détruite pendant les combats de la libération de Metz en automne 1944 ; la toiture était défoncée, l’intérieure était dans un piteux état et il ne restait plus un seul vitrail intact. Après la libération un baraquement en bois servi de lieu de culte jusqu’à la fin des travaux de restauration.

L’intérieur se présentait d’une manière très austère comparé à l’état de l’église d’avant la guerre ; le plafond a été rabaissé, les lustres, les peintures murales, les boiseries, ……tout a disparu. Mais aujourd’hui, la restauration entreprise permet d’aprécier un nouvel intérieur et de magnifiques vitraux.

Remarque en ce qui concerne le début de la paroisse de Jouy : D’après Marcel LUTZ «La Moselle gallo-romaine» 1991.
Il est possible qu’un certain nombre de travailleurs, occupés à la construction de l’aqueduc, aient constitué la population d’une agglomération, dont le-nom ne figure ni dans l’itinéraire d’Antonin, ni dans la table de Peutinger, mais dont il est question sous le nom de Gaudiacum dans une charte du mai 20 mai 745, datée d’Andemach et par laquelle l’évêque de Metz, CHRODEGANG, donnait à l’abbaye de Gorze, récemment fondée par lui, divers biens dont l’église construite à Jouy-aux-Arches en l’honneur de Saint André (cartulaire de Gorze, éd. D’Herbomez, t.II, des Mettensia, fasc. l, p.3). Cependant aucun texte antique ne fait mention de Gaudiacum, dont l’existence est d’autant plus hypothétique qu’exception faites de l’aqueduc, on n’a trouvé jusqu’ici aucune substitution romaine sur le territoire de Jouy.

Contacts

Père Jean-Christophe Thibaut

Aumônier de la Maison de Retraite à Gorze,
Prêtre coopérateur de l’archiprêtré du Val de Metz
154, rue de la Meuse 57680 Gorze
Tél. 03 87 38 49 94
jcthibaut@orange.fr

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