Scout depuis 13 ans … et nouveau baptisé !
Michèle (Equipe Territoriale Lorraine Nord) témoigne du début de l’aventure de catéchuménat avec Thomas :
Nicolas et moi avons connu Thomas au sein de l’équipe territoriale de Lorraine en 2011. Et puis nos parcours se sont un peu éloignés : nous avions décidé de nous concentrer sur notre petite famille et Thomas est entré dans la vie active à Luxembourg et est devenu Chargé de Mission Pays. En 2016, un dimanche après midi, Thomas nous contacte pour savoir si il peut passer à la maison. Un peu intrigués, nous l’invitons volontiers pour le diner. Lors du repas, il nous dit d’un air solennel: « Voilà, j’ai bien réfléchi, et je souhaiterai me faire baptiser. Est-ce que vous accepteriez de m’accompagner dans cette démarche ?». Quelle joie ! Nous avons accepté sans hésiter et nous voilà lancés dans l’aventure ! Nous contactons le prêtre de notre paroisse et nous voilà partis, tous trois novices dans cette démarche, habités par la confiance en l’Esprit Saint.
Thomas, comment as-tu découvert le scoutisme ?
Je suis originaire de la région parisienne. Quand mes parents ont déménagé pour Nancy j’avais 5 ans. J’ai gardé de très bons contacts avec Arthur mon ami d’enfance, ainsi que nos parents entre eux. Lors d’une visite à la maison, Arthur a parlé de son expérience scoute ma mère et moi. Elle a tout de suite été enthousiaste et a souhaité m’inscrire dans un groupe de Nancy. Je devenais scout !
Qu’est-ce qui t’as amené à te questionner sur ta foi ?
Au cours de mon parcours scout, je suis parti en camp pionner à Lourdes. Ces deux semaines en tant qu’hospitalier, ainsi que mon engagement pionnier m’ont poussé à vouloir me rapprocher de l’église. Matthias, mon ancien chef pionnier, aime raconter qu’il a été marqué par mon attitude et mes questionnements lors de ce camp alors que je ne me disais pas croyant. Mes parents, non pratiquants, ont toujours souhaité nous laisser libre de choisir.
En étant engagé dans le mouvement, j’ai vécu et animé des messes à la guitare et préparé des temps spirituels en tant que chef. Par cette expérience, bien que je ne me sentais pas trop proche de l’église, je n’en étais pas pour autant pas éloigné. J’ai appris à connaître ses codes et ses usages.
Le parcours de catéchuménat a-t-il été facile ?
Après un premier pas vers un diacre, pour lui parler de ma volonté de me rapprocher de l’église, celui-ci n’a pas donné de suite. J’ai pris contact avec un prêtre par la suite, mais la démarche n’a pas aboutit non plus. Par la suite, entre le début d’une vie professionnelle et l’éloignement, j’avais un peu mis cette démarche en attente. Mais il suffisait que je prenne ma guitare pour jouer des chants scouts ou de messe, pour que cela se rappelle à moi.
J’ai donc été voir un couple d’amis avec qui j’ai été engagé au Territoire pour leur faire part de mon projet de baptême et leur demander si ils voulaient bien m’accompagner dans cette démarche. Ils ont accepté avec joie et nous avons démarré le parcours de catéchuménat avec le prêtre de leur paroisse. C’était une grande première pour chacun d’entre nous !
Quels sont les moments qui t’ont marqué pendant ce parcours ?
Au cours du parcours, il y a une étape qui s’intitule : « l’appel décisif ». Il s’agit d’une célébration au cours de laquelle tous les catéchumènes du diocèse sont présents. L’évêque nous appel solennellement au baptême, accompagnés de nos parrain et marraine. Nous étions 35 catéchumènes, j’ai pris conscience que nous étions nombreux à vivre cette démarche et cela m’a fait chaud au cœur.
C
omment as-tu vécu la veillée pascale où tu as reçu le baptême, la communion et la confirmation ?
J’ai été touché par la présence de ma famille et de mes amis proches, tous réunis pour m’accompagner dans cette démarche, quelque soit leur croyances ou leur culture religieuse. J’ai choisi Michèle comme marraine et Arthur, mon ami d’enfance pour parrain. J’ai trouvé la célébration très recueillie. Nous avons conclu avec une prière scoute avec toute l’assemblée.