Mgr Lagleize préside la fête de saint Blaise à Grostenquin

saint-blaise-grostenquin_01En ce vendredi 3 février, l’Eglise fête l’évêque saint Blaise, martyr au 4ème siècle en Arménie. A Grostenquin, l’édition 2017 du pèlerinage a largement rassemblé les fidèles de la communauté de paroisses Saint-Blaise des neuf collines dans l’archiprêtré de Morhange-Faulquemont. L’évêque a présidé la célébration.

Saint Blaise est un évêque bien lointain, dans l’espace et dans le temps. Et pourtant son culte qui se développe dans le Haut Moyen-Age comme protecteur des animaux est arrivé jusqu’à nous et se répand dans les campagnes. En Moselle, plusieurs paroisses ont gardé cette mémoire de la fête du saint évêque. A Metz, la célébration se fait traditionnellement en l’église Saint-Eucaire avec les célèbres petits pains bénis de la saint Blaise. A Dabo et à Grostenquin, l’évêque est présent cette année pour les festivités.

L’église de Grostenquin peine à accueillir la foule de plus de 500 fidèles. Les milliers de petits pains ont tous trouvé preneurs avant même le début de la célébration. Entourant le curé du lieu, l’abbé Anani Epiphane Ayih-Akakpo et Mgr Lagleize, de nombreux prêtres dont l’archiprêtre Sébastien Douvier et l’abbé Francis Klaser sont présents pour concélébrer. Au début de la célébration, l’évêque bénit les pains et les cierges, après le mot d’accueil qui souligne que cette célébration est placée sous le signe de la prière pour toutes les personnes persécutées pour leur foi, notamment les chrétiens d’Orient. Blaise fait d’ailleurs un lien entre l’Orient et l’Occident et il mourut martyr. Tout comme saint Jean-Baptiste, dont l’évangile du jour fait mémoire.

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Dans son homélie, l’évêque ne manque pas de relier les deux figures de martyrs : celle de Jean le Baptiste et celle de l’évêque Blaise. Mais il relève surtout cette invitation de la lettre aux Hébreux : « Souvenez-vous de ceux qui vous ont annoncé la Parole de Dieu ». Il invite chacun à rendre grâce pour ceux qui ont été les éducateurs de la foi pour chacun, nos familles mais aussi nos pasteurs.

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A la fin de la messe, le rituel de la fête de saint Blaise prévoit, non une bénédiction finale collective, mais une bénédiction individuelle. Chaque fidèle s’avance vers les prêtres qui les bénissent, leur posant deux cierges croisés sur la gorge, en mémoire de la guérison miraculeuse d’un enfant par Blaise.

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Avec les petits pains bénis que chacun a pu emporter, la fête prend aussi la couleur du partage. Ainsi comme le dit Mgr Lagleize, la Saint-Blaise n’est pas qu’une fête chrétienne, la mémoire des témoins de la foi, c’est aussi une occasion de vivre une fête familiale, un temps de partage. Nombre de grands parents vont distribuer à leurs enfants et petits-enfants les pains bénis, ou encore aux personnes malades ou isolées.

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