Journée inter-communautés à ND de Sion

« Il est des lieux où souffle l’Esprit ». Ces premiers mots du roman « La Colline Inspirée » de Maurice Barrès prennent tout leur sens ce dimanche 22 avril 2018 à Sion où se sont réunies une partie des communautés Foi et Lumière de Lorraine. De 80 participants préconisés en raison du petit volume de la salle où devaient avoir lieu la réunion, le repas et la messe, nous nous sommes retrouvés à près de 100 en fin de matinée. Madeleine, l’organisatrice de cette journée, a su faire face, malgré tout. L’Esprit Saint est toujours là quand on garde foi et confiance.

Après le chant de bienvenue, c’est le temps de prière avec le Père Faivre puis chaque communauté se présente avec un chant gestué (ou non). « Le Serviteur « (Metz), « Avance au Large » (Metzervisse), « Perce-neige » (Epinal), « Notre-Dame des neiges »(Gérardmer), « Marie au sourire d’enfant « (Montigny-les-Metz) », Sainte Anne « (Lunéville), « Arc-en-ciel « (Amnéville), »Arc-en-ciel de la Plaine des Vosges « (Mirecourt).

Puis Anne-Marie, l’animatrice de la journée, présente la liste des ateliers qui auront lieu après le repas et auxquels participeront ceux qui veulent. Enfin c’est l’heure du repas où l’abondance des mets chaud (le couscous de Gérardmer) et froids apportés par chacun a été l’objet de beaucoup d’hésitation surtout quand les yeux sont plus grands que le ventre d’autant qu’il fallait faire preuve d’initiative et d’imagination pour trouver une place assise, les genoux servant de table la plupart du temps.

Le début de l’après-midi voit l’éparpillement des uns et des autres soit en promenade ou visite des Clarisses ou participation aux ateliers. Si le temps n’a pas permis aux participants de présenter leurs « oeuvres » c’est qu’il fallait se rendre à l’église en plein air pour la messe à 15h 30.

Le temps fort de cette journée: l’Eucharistie concélébrée par quatre aumôniers de Foi et Lumière et rehaussée par la participation active des membres des communautés, en particulier la mise en scène du « Bon Pasteur  » dirigée par Anne-Marie qui a rendu vivante la Parole. À noter que Thérèse n’a fait aucune fausse note sur son clavier, ce dernier s’étant mis en grève au motif qu’il manquait d’alimentation, mais la présence de la flûte d’Yves, du violon de Cédric et du psaltérion (que certains découvraient) ont pallié ce problème. Un dernier chant de louange dirigé par Marie Papillard ponctuait l’office avant les adieux autour d’un goûter sur le pouce.

Cette journée sous le soleil et le regard de Marie riche de spiritualité et de bonne humeur marquera d’une pierre cette maison Foi et Lumière qui est la nôtre. La nuit qui a suivi a été ponctuée d’éclairs et de coups de tonnerre. On ne pourra pas dire que cette journée s’est terminée sans tambour ni trompette.