Soutenir l'Eglise
Trouver ma paroisse
Espace Membres

Le triptyque pèlerin passe en Moselle

Voici une belle présentation de ce triptyque par Rocher BICHELBERGER, membres des Communautés laïques marianistes.

Les religieuses marianistes ont été fondées en 1816 et les religieux en 1817 par Guillaume-Joseph Chaminade et Adèle de Batz de Trenquelléon. Plusieurs des premiers religieux sont issus d’un mouvement de laïcs suscité par Chaminade dès 1801 et leur première mission fut d’être les accompagnateurs spirituels des laïcs avec lesquels ils formaient ce que le fondateur appelait la « Famille de Marie ».

Religieuses et religieux fêtent en 2016 – 2017 le bicentenaire de leur fondation, fête à laquelle les laïcs s’associent tout naturellement. Car le mouvement de laïcs fondé par Chaminade existe toujours sous le nom de Communautés Laïques Marianistes ou Fraternités marianistes. Ces fraternités sont aujourd’hui une « association internationale de fidèles laïcs » reconnue par le Vatican. Association à la fois ‘autonome et interdépendante’. Interdépendante, parce que son existence est conditionnée par son appartenance à la Famille marianiste ; autonome, parce qu’appelée à exercer sa responsabilité propre, avec pouvoir de détermination, de décision et d’exécution, et ce en « union sans confusion » avec l’ensemble de la Famille (on est donc loin de toute idée de ‘tiers ordre’, voire de ‘laïcs associés’, encore que ces derniers existent en tant que tels dans les écoles).

A l’occasion de ce bicentenaire, un religieux italien, le P. Santacroce, a écrit une icône sur les noces de Cana, véritable scène fondatrice de la Famille marianiste. C’est cette scène que l’on voit au centre du triptyque que voici, avec la phrase de la Vierge qui sera la devise de la Famille marianiste : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le ». Ce triptyque est appelé à faire le tour du monde au cours de l’année qui vient, passant de « groupe » (fraternités, écoles, communautés) en groupe marianiste. Il a tout naturellement commencé son périple dans le pays des fondateurs, la France, pour finir, en 2017, en Inde où la Famille marianiste est florissante.

De part et d’autre de la scène centrale, ce triptyque offre deux lettres des fondateurs. A gauche, une lettre de la Vénérable Adèle exposant les qualités et aptitudes requises des futures religieuses de la congrégation sur le point d’être fondée. A droite, une lettre du Bienheureux Chaminade au supérieur d’une des plus importantes communautés implantées dans l’Est de la France, évoquant les difficultés de l’œuvre naissante et préconisant des solutions pour chacune d’entre elles. En somme, deux correspondances des « débuts » de celles et de ceux, religieuses et religieux, appelés à être, avec et pour les laïcs, des « passeurs » de ce charisme marianiste dont nous vivons toujours. Raison pour laquelle nous aimons nous retrouver en Famille autour de cette icône-témoin de nos communes origines.

Partager