JE VOIS LA VIE EN ROSE
Quand il me prend dans ses brasIl me parle tout bas,Je vois la vie en rose.
Il me dit des mots d’amour,
Des mots de tous les jours,Et ça me fait quelque chose.
Vous avez l’habitude, pour le troisième dimanche de l’avent (tout comme en carême) la liturgie nous demande de porter la couleur rose. Perso, ce n’est pas ma couleur favorite mais… s’il faut montrer la joie, allons-y ! Une joie qui peut se rattacher aux paroles d’Edith Piaf en tête de cet édito. Essayez de chantonner les paroles en pensant… à Dieu. Eh bien ça marche très bien !
Cette joie et cet amour sont à l’œuvre depuis longtemps, et nous préparons à nouveau la célébration de cette venue de l’amour inconditionnel. Les quatre semaines qui précèdent Noël nous redisent particulièrement cette volonté de Dieu de nous rendre en véritable joie.
L’enfant Jésus qui va nous tendre les bras, et nous sourire benoîtement dans la crèche, nous veut en pleine joie. Eh quoi ? On n’y a pas droit ? Les nuages gris, essayons de les souffler de côté, ne serait-ce qu’un temps. Nous portons des choses lourdes, j’en suis bien conscient, moi-même ce n’est pas la félicité permanente mais je veux me donner les moyens de croire en la joie. Je veux la rencontrer. Je veux essayer de la transmettre. Ce n’est pas toujours simple, mais je veux essayer. Essayons. Et peut-être cette joie vous la connaissez et vous la vivez, super ! Peut-être est-ce un peu difficile ou complètement dur, mais ne baissons pas les bras.
Rose, c’est le violet de l’attente et de la patience qui se transforme peu à peu en lumière. Notre attente, non passive mais vive et véritable, nous permettra de connaître un joli éclat de lumière dans nos cœurs le soir de Noël. Une lumière à communiquer et à placer sur nos visages.
Allez, le petit va venir, celui qui donne tout et veut tout pour nous. Franchement, y a de quoi se laisser prendre dans les bras, nous parler tout bas, et que ça nous fasse quelque chose,… non ?
Loïc BONISOLI+