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Samedi 18 février

Commentaire de l’Évangile de Jésus-Christ selon Saint-Marc – « il fut transfiguré devant eux » Mc 9,2-13

L’Évangile de Marc ce jour nous invite à une mise à l’écart pour faire silence et être réceptif à la parole de Dieu. Et quelle parole nous est donnée avec le récit de la transfiguration !  « Celui-ci est mon Fils bien-aimé : Ecoutez-le ! »

Un autre évangéliste, l’apôtre Luc, apporte une précision sur la raison du déplacement de Jésus accompagné de ses trois disciples: Il gravit la montagne pour PRIER.

Vous comprendrez alors que l’Évangile de Marc est d’une immense richesse dans notre cheminement spirituel à quelques jours de l’entrée dans le temps de carême qui nous conduira au jour de Pâques.

Revenons au récit de la transfiguration que nous propose Marc. Dans cette scène, Jésus ne change pas, il est et reste lui-même. Le changement qui se produit s’opère du côté de Pierre, Jacques et Jean. Et pour que ce changement s’opère dans leur cœur, il a fallu que les disciples soient bien à l’écoute de ce qui se passait, qu’ils soient prêts à recevoir ce qui leur était donné sans vouloir tout comprendre.

La transfiguration du Seigneur est un appel adressé à tout homme, à toute femme, à ouvrir ses sens à la réalité, à la proximité, à la grandeur et à la gloire de Dieu, souvent dans le silence, sans chercher à tout comprendre, à tout expliquer. C’est aussi un appel adressé à chacun de nous à transformer notre propre vision du monde pour y voir la beauté de la création.

Aujourd’hui, où des communautés de paroisses vont venir en pèlerinage à la suite de St Joseph en l’église de Montigny-lès-Metz, les participants seront invités à cheminer, à prier, à faire grandir leur intimité en Dieu, à faire silence, à faire acte de foi en ce Dieu qui n’est que Amour, et qui désire sans cesse nous remplir de son espérance.

Oui, la prière est particulièrement importante pour nourrir notre foi, notre espérance et notre charité.

Prier, c’est vivre une rencontre. Quand je prie, je ne me mets pas à l’écart pour avoir de belles idées ou de belles pensés, je me mets à l’écart pour vivre une rencontre avec le Seigneur, pour vivre un dialogue avec lui.

Prier, c’est laisser Dieu agir en moi. L’effet ne sera la plupart du temps pas aussi spectaculaire que la transfiguration de Jésus sur la montagne mais dans la fidélité que j’aurai à vivre cette rencontre, peu à peu ma personnalité va être transformée, transfigurée.

Alors nous aussi à la suite des disciples, acceptons de nous mettre à l’écart, de gravir la montagne pour vivre une rencontre avec Dieu.

Si vous en êtes d’accord, je vous propose quelques exercices pratiques à mener au cours de cette semaine à venir,

Tout d’abord, essayez de trouver votre montagne à vous, c’est à dire un endroit où vous vous sentirez bien, en proximité, en intimité avec le Seigneur. Cela pourra être une chapelle, un banc, ou tout simplement dans votre chambre.

Choisissez un lieu calme et cherchez ce silence apaisant qui se remplira à coup sûr de la présence de Dieu et posez-vous simplement les questions :

  • Est-ce que, Seigneur, tu me parles aujourd’hui ?
  • Ou bien : Qu’attends-tu de moi, Seigneur aujourd’hui ?
  • Ou encore : Est-ce que je sais écouter ceux qui en ont besoin ?

Certainement dans cet exercice, vous y trouverez la présence, la tendresse de Dieu. Certainement, quand vous quitterez ce moment d’intimité, votre regard sur ceux que vous rencontrerez en sera changé et transformé.

Alors suivons la consigne que Dieu nous donne « écoutons son Fils » et faisons lui confiance, lui qui saura toujours nous faire rayonner de sa parole et de son amour.

Claude Thiébaut.


Jeudi 16 février

Commentaire de l’évangile du jour: « Tu es le Christ. – Il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup » (Mc 8, 27-33)

Cette parole de l’évangile est d’une actualité criante ! Non pas par ce qu’elle se présente à nous sous la forme d’un sondage ou d’un référendum… mais parce qu’elle contient l’essentiel du questionnement de foi.

Car c’est vrai, c’est une question qui a le mérite d’aller droit au but et qui me provoque à aller à l’essentiel. Cet essentiel qui m’invite à faire de Jésus le cœur, le centre de ma vie, ayant trouvé en Lui l’horizon sans fin !

Personnellement j’aime ces interrogations de Jésus à ses disciples d’hier comme à ceux d’aujourd’hui, dont nous sommes ! Tout cela nous provoque finalement à la seule question qui vaille. A la question de confiance !

A la question qui peut changer ma vie et lui donner tout son sens.

Cette question fondamentale que me pose l’évangile en ce jour n’a pas pris une seule ride. C’est une invitation à me prononcer en faveur de Jésus, à m’engager à sa suite, à me positionner devant les hommes pour être témoin de Lui, et finalement à oser dire à Dieu à la suite de Pierre : « tu sais tout, tu sais bien que je t’aime »

Et si aujourd’hui Jésus nous demandait tout simplement plus de familiarité avec Lui ?

Plus de simplicité aussi et de liberté, pour entrevoir avec lui un partenariat d’éternité !

Tout au long de ce jour et bien plus encore, demandons-nous si nous sommes capables de porter la parole de Dieu dans nos milieux de vie ? Savons-nous parler du Christ, de ce qu’il représente pour nous, en famille, avec les personnes qui font partie de notre vie quotidienne ?

Mais au-delà d’une bonne définition, ce que Jésus demande avant tout c’est de l’aimer ;

Car comme le dit si justement la petite Thérèse, « t’aimer Jésus, qu’elle perte féconde ! »

et « pour t’aimer sur la terre, je n’ai rien qu’aujourd’hui. » Raison alors de nous y mettre dès maintenant ! Et d’insister encore en nous disant « qu’aimer Jésus et le faire aimer, pas de joie plus grande sur la terre ! »

T’aimer Jésus, n’est-ce pas tout simplement la plus belle réponse que nous pouvons te faire pour te définir ?

                                                                                              Père Jean-Marc ALTENDORFF +

 


Mercredi 15 février

Commentaire de l’Évangile du jour: « L’aveugle se trouva guéri, et il distinguait tout avec netteté » (Mc 8, 22-26)

La guérison d’un aveugle à Bethsaïde est entouré des versets 18, “Avez-vous donc l’esprit bouché, des yeux pour ne point voir” et 29 qui prépare la profession de foi de Pierre, “Tu es le Christ”, ainsi la révélation messianique. Et Jésus d’expliquer dans Jean 9,39 “ C’est pour un discernement que je suis venu en ce monde pour que ceux qui ne voient pas voient et  que ceux* qui voient  deviennent aveugles” (*Les suffisants qui se fient à leurs propres lumières par opposition aux humbles, dont l’aveugle est le type).

D’abord, Jésus prend l’aveugle par la main pour le conduire, le guider car notre vie avec le Seigneur est une vie privée, intime. Et lui-même, n’a pas besoin de tintamarre et sa recommandation finale l’illustre “ n’entre même pas dans le village”.

Comme la Parole de Jésus est un remède, celle-ci sort de sa bouche, imagée ici par sa salive, illustration salvatrice mais pas immédiate puisqu’il recourt à deux interventions pour guérir l’aveugle. L’aveugle ne voit pas du premier coup. Il aperçoit des ombres. Cette image “J’aperçois les gens : ils ressemblent à des arbres que je vois marcher” est identique à celle-ci  dans Juges 9, 36 “Gaal vit cette troupe et il dit à Zebul : “Voici des gens qui descendent du sommet des montagnes”- “C’est l’ombre des monts, lui répondit Zebul et tu les prends pour des hommes…”

C’est flou, l’aveugle ne voit pas la vérité et enfin il sort des ténèbres par la persévérance de l’action de Jésus. Cela pour évoquer notre difficulté à voir réellement, être à la lumière et voir la Vérité. Notre guérison peut se révéler lente.  Sortir  de l’obscurité demande beaucoup de temps pour voir qui est réellement Jésus de Nazareth et reconnaître les mystères de son Evangile.

Que l’Esprit Saint me guide dans mon quotidien, me révèle la lumière du Christ miséricordieux pour me tenir éveiller dans l’humilité.

Alain De Vos

 

 

 


Mardi 14 février

Commentaire de l’évangile du jour : « Prenez garde au levain des pharisiens et au levain d’Hérode ! » (Mc 8, 14-21)

Après avoir prié pour faire venir l’Esprit Saint en nos cœurs et après avoir lu attentivement le texte du jour, nous vous proposons de réfléchir à ce que Jésus a demandé à ses disciples il y a 2000 ans puis à notre propre action de disciple aujourd’hui.

Comme toujours, prenons le temps d’abord de nous étonner de ce que fait Jésus. Un maître garde avec lui ses disciples, il les fait marcher derrière lui tout en envoyant un simple messager annoncer le futur événement de sa venue – voire en laissant l’information circuler toute seule, comme cela arrive plusieurs fois dans les Evangiles. Mais Jésus n’envoie pas de message publicitaire. Il envoie ici ses disciples deux par deux aller dans une seule maison pour établir une relation personnelle avec tous ceux qui sont prêts à accueillir la bonne nouvelle. Les 72 disciples font ici le travail de Jean-Baptiste : préparer les cœurs qui le veulent. Mais ils sont aussi comme Celui dont Jean-Baptiste a dit : « Voici l’Agneau de Dieu ! » puisqu’ils vont agir comme Jésus, en agneaux, vivant de la charité, annonçant la paix et guérissant les malades. Les disciples, enfin, sont des ouvriers, de simples journaliers embauchés pour la moisson. Ils ne sont pas une armada de commerciaux envoyés pour faire du chiffre. Sans avoir ni préparé la terre, ni semé le grain, ni entretenu les champs, ils arrivent à la dernière heure pour cueillir ce qui a été fait par Dieu lui-même. Car Jésus envoie ses disciples devant lui et il est avec eux avant même de les rejoindre, il les a précédés et il a tout préparé.

Comment pouvons-nous être de tels disciples ? Chacun pourra réfléchir à la manière d’être envoyé, deux par deux, la manière de moissonner, la manière de dire « Paix à cette maison » et la manière de guérir les malades. Mais quelle que soit notre mission spécifique (en paroisse, dans le diocèse, dans nos familles, dans une école ou dans un hôpital), nous aurons toujours à unir deux actions complémentaires : la première est de prier, la deuxième est d’agir au nom de Jésus et comme lui. Quand nous accompagnons un catéchumène vers le baptême, nous agissons peu – la conversion a déjà été accomplie par la rencontre entre celui qui demande librement le baptême et Jésus qui s’est fait connaître. Mais nous pouvons aller dans sa maison ou l’accueillir chez nous, mieux le connaître, le bénir au nom de Dieu, prier pour qu’il trouve la paix, l’accompagner dans une démarche de pardon ou dans sa détresse matérielle. Le catéchumène, sous nos yeux émerveillés, deviendra à son tour un ouvrier qui moissonne et prie pour que d’autres ouvriers participent, car la moisson est abondante. Oui, le règne de Dieu est proche, et nous n’avons qu’à ouvrir nos yeux et nos cœurs pour voir et goûter tout ce que Dieu a déjà fait pour nous aujourd’hui. Continuons à prier ensemble pour nous rendre compte que Dieu est là, et pour qu’il y ait toujours plus de gens qui s’en rendent compte avec nous !

Clotilde et Léonard Dauphant

 


Lundi 13 février

Commentaire de l’évangile du jour: « Pourquoi cette génération cherche-t-elle un signe ? » (Mc 8, 11-13)

Les Pharisiens demandent à Jésus un signe du ciel.

Jésus vient de nourrir miraculeusement une foule de 4000 personnes en terre païenne avec seulement 7 pains répartis en 7 corbeilles, et voici qu’  en terre de Dalmanoutha, (nom d’une localité inconnue, certainement du côté juif puisque on y rencontre des pharisiens) :

«  Les Pharisiens sortirent et se mirent à discuter avec Jésus,  ils demandaient de lui un signe venant du ciel pour le mettre à l’épreuve » (v. 11)

Ces Pharisiens étaient-ils présents lors du miracle de la multiplication des pains? Leur avait-on rapporté les merveilles que Jésus accomplissait ? Essayaient-ils de comprendre ce qu’il se passait ?cherchaient-ils une preuve de la divinité de Jésus ?

On peut se reconnaître parfois dans ce questionnement, mais le texte de Marc nous dit clairement que les Pharisiens voulaient « mettre Jésus à l’épreuve ».

Certainement ces Pharisiens doutaient de Jésus, n’avaient pas confiance en Lui. Voulaient-ils le confondre pour mieux le discréditer ? Toujours est-il que Jésus connaissait leurs intentions et :

« Gémissant en son Esprit il dit : « Qu’a cette génération à demander un signe ? »(v.11)

Jésus souffre à cause de leur attitude ,  il se rend compte que contrairement à la foule qui le suit humblement et voit en Lui un signe de l’amour de Dieu pour tous les hommes, les Pharisiens eux, ne comprennent pas ou ne veulent pas comprendre et ainsi, restent éloignés du coeur même de Jésus.

Aujourd’hui à l’inverse des Pharisiens avons-nous une foi profonde en l’action de Dieu par Jésus ?  Voyons-nous l’ amour infini que Jésus a pour tous les pauvres de coeur que nous sommes?

Sommes-nous prêts à suivre et à dire Jésus, notre Sauveur ?

«  En vérité, je vous le dis, il ne sera pas donné de signe à cette génération. » (v.12)

Ce refus de Jésus peut paraître étonnant, mais Jésus sait qu’il ne peut rien contre l’entêtement des Pharisiens. Il abrège la discussion :

«  Et les laissant là, il s’embarque de nouveau et part sur l’autre rive . » (v.13)

Jésus quitte les Pharisiens, il les laisse là, libres de leur choix, livrés en eux-mêmes, en leur propre conscience. Jésus passe alors sur l’autre rive, certainement un lieu plus accueillant. Il se dirige donc, vers tous ceux qui étaient et sont par extension aujourd’hui en chemin avec Lui, prêts à l’accueillir l’écouter et l’aimer. Jésus va vers tous ceux qui désirent et choisissent de vivre de l’amour, de la tendresse, de la bonté et de la miséricorde de Dieu le Père en qui ils croient et s’abandonnent.

Dieu, notre Père, donne-nous de trouver aujourd’hui dans notre quotidien et par la grâce de ton Esprit, ta fidèle et aimante présence, par ton Fils bien aimé notre Seigneur Jésus Christ.

Ghislaine Lavigne


Dimanche 12 février

Commentaire de l’évangile du jour : « Il a été dit aux Anciens. Eh bien ! moi, je vous dis » (Mt 5, 20-22a.27-28.33-34a.37)

En ce dimanche, la parole de Jésus est tranchante ! Après le discours sur la montagne, inauguré par les Béatitudes, dans lequel Il partage à ses disciples les voies vers une vie bonne et heureuse, vers la Vie ; après avoir déclaré « Vous êtes le sel de la terre, la lumière du monde », le ton change radicalement ! Jésus affirme aujourd’hui « Je ne suis pas venu pour abolir la Loi mais pour l’accomplir », en nous indiquant des pistes précises pour devenir grands, non ici-bas, mais dans le Royaume des Cieux, ceci en allant au-delà de la justice et de la loi des pharisiens.

Pour Jésus, la colère et les injures sont comparables à un meurtre, la convoitise assimilée à un adultère, les serments sont à proscrire ! Par ces déclarations péremptoires ne veut-il pas nous orienter vers une logique différente de celle ces hommes… celle de Dieu ? Une logique basée sur la fraternité « Va d’abord te réconcilier avec ton frère ! » dit Jésus.

Par des exemples surréalistes, impossibles à mettre en œuvre « arrache ton œil, coupe ta main », Jésus ne nous invite-t-il pas à un « davantage » discerné, librement consenti ? Nous voici invités à décider ce que nous sommes prêts à faire ou pas ! « Que votre parole soit oui, si c’est oui, non, si c’est non ! » Pas si simple !

L’enseignement de Jésus en ce jour nous invite à affirmer clairement nos OUI et nos NON … en prenant soin de vérifier que c’est le Bon Esprit qui guide ces choix !

Si l’on accepte de relire certains évènements passés, nous trouverons certainement dans nos itinéraires de vie des « OUI mais », des « OUI peut-être », des « oui, oui, oui » qui laissent sous-entendre « cause toujours… je ferai comme bon me semblera ». Nos « NON » ne sont pas toujours forcément mieux posés… surtout quand ils sont mus par la colère et deviennent réactions épidermiques nous donnant parfois le sentiment de décider librement ou l’illusion d’un pouvoir, peu ajusté, sur d’autres.

Nous pourrons faire mémoire des « OUI », prononcés par nous-même ou par ceux qui nous aiment, tels celui de notre baptême, de notre confirmation, éventuellement du mariage ou d’une vie consacrée mais aussi de tous les autres « OUI » qui nous ont construits et nous ont fait grandir … sans pour autant occulter les « NON » … ceux qui nous ont empêché d’emprunter le mauvais chemin, ceux qui témoignent de nos craintes ou manques d’audace ou de confiance parfois, ceux qui nous ont blessés ou sont restés incompris, sans oublier les « NON » à poser aussi, car assurément il y a des choses et des compromis à refuser, les « NON » pour aujourd’hui laissant entrevoir des « OUI pourquoi pas » pour demain.

Arrêtons-nous un moment pour saisir la volonté de Dieu pour chacun de nous, en empruntant la voie qui oriente vers plus de fraternité, vers plus de fruits, vers plus de Vie, voie qui probablement nous conduira à être plus justes car plus ajustés à Dieu !

Que cette assurance du « OUI » de Dieu posé sur nous, nous donne de dire « OUI » à notre tour, comme Marie, comme bien d’autres hommes et femmes passés et présents, qu’elle nous donne le réconfort aux jours difficiles, qu’elle nous libère de la peur et nous donne le courage, la force et la joie de vivre avec nos frères et nos sœurs sur cette terre et qu’elle nous laisse libre de poser nos « NON » bien discernés, dans la paix.

Danielle SCHUCK


Samedi 11 février

Commentaire de l’évangile du jour: « Les gens mangèrent et furent rassasiés » (Mc 8, 1-10)

« J’ai de la compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. Si je les renvoie chez eux à jeun, ils vont défaillir en chemin, et certains d’entre eux sont venus de loin. »

Jésus ne se soucie pas seulement d’instruire les foules, ni de guérir les malades qui viennent à lui. Non, Jésus ne s’occupe pas seulement d’une partie de l’homme, mais de l’homme tout entier ; non seulement de sa faim spirituelle, de ses maladies et paralysies, mais également, dans ce que nous dit l’évangile de ce jour, de sa faim physique.

De même nous, dans nos différentes missions, nous pouvons, comme Jésus, avoir à cœur d’écouter, de regarder la vie de la personne dans sa globalité, ses besoins, ses souffrances, ainsi que ses richesses, ses joies, ses actions de grâce. Nous pouvons faire part des différents besoins, des souffrance des personnes rencontrées dans nos missions respectives à d’autres personnes dont la mission est plus particulièrement adaptée.

En effet, aucune barrière entre les différentes missions, les différents services, mais des ponts, pour servir d’un seul cœur.

De la même façon qu’il a eu « besoin » des 7 pains pour les multiplier et nourrir la foule, et de ses disciples pour distribuer la nourriture à tous, Jésus a besoin de nous aujourd’hui pour être attentifs aux besoins des hommes et c’est ensemble, en communauté, que nous répondrons le mieux possible à son appel.

Nous fêtons aujourd’hui Marie, « Notre Dame de Lourdes ». A Lourdes également, les bénévoles de différents services agissent ensemble pour prendre soin des pèlerins malades : brancardiers, infirmiers, médecins, hospitaliers, et bien sûr les prêtres qui célèbrent l’eucharistie, réconfortent les malades et sont présents également pour le sacrement de réconciliation. Nul doute que Marie intercède pour eux tous, et pour nous. Nous sommes tous ses enfants.

Ecoutons ce que Marie a dit à Cana : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le ».

A quoi suis-je invité.e ? Que me souffle l’Esprit ? Apporter les 7 pains ? Distribuer les pains multipliés par Jésus ? Annoncer la Bonne Nouvelle du Salut comme le fait Jésus ? Que me demande le Seigneur, aujourd’hui, pour le bien de mes frères ?

Françoise Fuchs


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