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MArdi 19 décembre

Commentaire de l’évangile du jour : L’ange Gabriel annonce la naissance de Jean le Baptiste (Lc 1, 5-25)

Aujourd’hui, la première lecture et l’évangile témoignent de naissances « miraculeuses ». Dans le livre des juges, la femme de Manoah est stérile et un ange du Seigneur lui apparait. Dans l’évangile, l’ange du Seigneur apparait non à Elisabeth, « femme stérile et avancée en âge », mais à son mari Zacharie. Dans ces deux rencontres, l’ange du Seigneur annonce que chacune de ces deux femmes stériles va enfanter un fils.

La femme de Manoah, (dont la bible ne donne pas le nom) « enfanta un fils, et elle lui donna le nom de Samson. L’enfant grandit, le Seigneur le bénit, et l’Esprit du Seigneur commença à s’emparer de lui ». L’ange du Seigneur dit à Zacharie qu’il devra donner le nom de Jean à l’enfant qui « sera rempli d’Esprit Saint dès le ventre de sa mère ». Un enfant, Samson, rempli d’Esprit Saint après sa naissance, un enfant, Jean, rempli d’Esprit saint dès le ventre de sa mère.

Dans quelques jours, un autre enfant va naître, de Marie, jeune fille vierge de Nazareth, L’ange du Seigneur dit à Marie que « cet enfant sera « conçu du Saint Esprit » et s’appellera Jésus. 

Suis-je conscient(e) du véritable miracle qu’est la conception d’un enfant ? du miracle qu’a été ma propre conception dans le sein de ma mère ? L’Esprit Saint est à l’œuvre dans chacune de nos vies, pour laquelle de ses actions puis-je spécialement rendre grâce en cette période d’Avent ?

Dans ces quelques jours qui nous séparent encore de la venue de notre Seigneur et Sauveur, je vous propose de prier pour tous les enfants du monde et pour toutes les femmes « stériles » qui désirent un enfant.

Bonne troisième semaine de l’Avent, dans la confiance et l’espérance : Il vient notre Sauveur !

Françoise Fuchs

 

 

 

 


Lundi 18 décembre

Commentaire de l’évangile du jour: Jésus, engendré en Marie, épouse de Joseph, fils de David (Mt 1, 18-24)

 

L ‘évangile de saint Matthieu nous retrace aujourd’hui un moment capital de la venue de Jésus . Essayons de nous mettre à la place de Joseph. Voilà que Marie, sa fiancée, est enceinte.  Son engagement est donc rompu, et il lui faut répudier sa fiancée. Mais comme  dit le texte, Joseph ne veut pas la dénoncer publiquement. Il décide donc de la renvoyer discrètement. Nous voyons bien ici tout ce côté humain, qui se plie aux règles établies.

Les choses auraient pu s’arrêter là.

Mais comme pour Marie, lors de l’Annonciation, l’Ange du Seigneur va intervenir en songe. Joseph, comme l’a fait Marie, va dire son oui. Désormais tout est posé pour que Jésus puisse venir.

Joseph est un homme juste. Sa discrétion fait que souvent il passe inaperçu, et c’est encore le cas ici. Et pourtant, il est celui qui agit dans l’ombre et veille sur Marie et Jésus qui va venir. Il n’a pas douté des paroles de l’Ange.

Dans quelques jours, nous fêterons Noël, la venue de notre sauveur.

Merci à Marie pour son oui, merci aussi à Joseph pour son oui. Que tous deux nous aident à entrer dans la joie de la venue de Jésus, c’est à dire « le Seigneur sauve », à le louer pour tout ce qu’il nous donne, à commencer par donner du sens à notre vie quotidienne.

Que cette fête soit pour chacune et chacun la fête de la joie et de la paix, dans la confiance en Celui qui vient pour nous sauver.

Gérard Kintzig.

 

 

 


3ème dimanche de l’Avent – 17 décembre

Commentaire des lectures du troisième dimanche de l’Avent : « Cet homme n’était pas la lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la lumière » (Jn 1, 6-8.19-28)

Jean, un envoyé authentique

L’authenticité du message de Jean en annonçant Jésus Christ aux gens de son époque et son intégrité dans l’affirmation de ce qu’il est humblement dans un refus d’usurper la personnalité de Jésus qu’il annonce est une leçon pour tous les enfants de Dieu de nos jours. En effet, malgré l’attente et l’insistance des gens qui attendaient le Christ Jésus, Jean a affirmé qu’il est un témoin, celui qui indique aux autres le Christ Jésus qui est le vrai chemin qui mène à Dieu. Malgré tout, Jean reste fidèle à la mission que Dieu lui a confiée. Apprendre à ne pas prendre la place de Jésus Christ et ne rien ajouter à sa mission par soi-même. Tout envoyé de Dieu est appelé à s’inspirer de la fidélité authentique de Jean à sa mission en refusant de prendre l’identité de Jésus. C’est un appel non seulement aux croyants, mais aussi à tout Homme de bonne volonté.

Rendre témoignage à la lumière

Jésus disait aux scribes et aux pharisiens : « Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie », Jn 8, 12.

Jésus est la vraie lumière qui éclaire l’homme. Un des aspects de cette lumière est la miséricorde de Dieu qui pardonne les péchés et rachète de tout mal. Celui qui est connecté à Jésus vit de cette lumière miséricordieuse dans sa relation aux autres. C’est la lumière de l’amour miséricordieux envers le frère ou la sœur en situation ou non.

Bonne suite du temps de l’Avent à tous.

P. Benoît Satchi


Samedi 10 décembre

Commentaire de psaume du jour: « Dieu, fais-nous revenir ; que ton visage s’éclaire, et nous serons sauvés ! »

C’est le cœur « gonflé de joie » que je médite ces quelques versets du psaume que nous propose la liturgie de ce jour.

Nous entrerons demain dans la troisième semaine de l’Avent, nous rapprochant donc de plus en plus de la venue de Celui que nous attendons, Jésus, qui va venir à nous sous les traits d’un petit enfant.  Alors, oui, ma joie est là !

Paroissiens de la communauté de paroisses, vous savez que durant ce temps de l’Avent, les membres de la « mission crèche » vont à la rencontre des familles dont un enfant a été baptisé cette année.

« Chaque rencontre est différente, il nous arrive ainsi de « vouloir apporter » mais de recevoir, « vouloir témoigner », mais accueillir un témoignage. Merci Seigneur pour tous ces cadeaux. Oui, ma joie est là !

Quand je lis, ou que j’écoute ces versets du psaume, un écho se fait avec le baptême, étant tout entière habitée par cette « mission crèche ».

« Dieu fais-nous revenir ». Oh oui Seigneur, fais-nous revenir à toi, rappelle-nous de vivre de notre baptême, de ne pas le laisser enfermé au fond d’un placard.

« Du haut des cieux, regarde et vois : visite cette vigne, protège-la, celle qu’a plantée ta main puissante ». Cette vigne, toujours dans ce contexte de la mission crèche, représente à mes yeux tous les nouveaux baptisés, du plus jeune, au plus âgé. C’est bien le Seigneur qui agit, sa main qui « imprime » la marque indélébile du baptême dans Son enfant.

« Que ta main soutienne ton protégé ». Je te confie Seigneur tous les baptisés et toutes les personnes qui ont le désir de l’être et s’y préparent.

« Fais-nous revenir ». Fais revenir à toi, Seigneur, tous ceux qui ont « oublié » leur baptême, et qui t’ont oublié toi.

« Jamais plus nous n’irons loin de toi ». Seigneur, durant près de 15 ans je me suis tenue éloignée de toi et ma vie a été errance. Jamais, non plus jamais, je n’irai loin de toi ! Je t’aime, Seigneur et je sais que cet amour vient de toi. Tu m’aimes, et tu aimes tous tes enfants d’un amour unique. Et c’est par amour que tu as envoyé ton Fils parmi nous, ce petit Enfant dont nous allons bientôt célébrer la naissance. Oui, ma joie est là, ma joie est en toi, Seigneur.

Françoise Fuchs


Mercredi 13 décembre

Commentaire de l’évangile du jour: « Venez à moi, vous tous qui peinez » (Mt 11, 28-30)

« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. » Que ces paroles de Jésus sont douces à ré-entendre ! Ne faudrait-il pas les murmurer tous les matins et tous les soirs, les égrainer sans cesse à chaque fois qu’une once de colère, de frustration, de chagrin, d’amertume, d’incompréhension nous gagne ? Ces paroles sont à la fois fortes et douces. Paroles fortes, parce qu’en les prononçant, Jésus reconnait tous ces fardeaux qui sont les nôtres : non pas simplement ces petits cailloux dans nos chaussures qui nous font parfois marcher de travers, mais toutes les épreuves et les peines qui sont trop lourdes à porter et épuisent notre courage, tous ces péchés répétés, ces pardons trop difficiles à donner qui assèchent notre espérance. Il ne les nie pas. Mais que ces paroles sont douces également et consolatrices, car Jésus nous promet qu’en venant à Lui, nous trouverons le repos. Il ne dit pas qu’il fera disparaitre par magie tous ces fardeaux, mais, si lourds nous paraissent-ils, si insurmontables nous semblent-ils, en Jésus se trouve notre paix. « Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme ». Non seulement le Christ nous décentre du mal et du malheur mais il nous demande également de prendre son joug : on pourrait comprendre que le bois dont il est question est celui de la croix. Est-ce à dire que le Christ nous demande de souffrir avec lui et de vivre l’épreuve du sacrifice dans notre vie ? Si nous sommes certes appelés à nous donner dans le service des autres, je crois surtout que le joug dont il est question est à comprendre ainsi. Le joug, rappelez-vous, est cette pièce de bois placée sur les bœufs pour les atteler et mieux guider leur déplacement. Jésus veut que nous le choisissions comme notre boussole, comme notre direction, et le choisissant comme le phare grâce auquel nous avançons dans la bonne direction et vers lequel nous allons, nous trouverons le repos, la paix du cœur. Choisir une vie tournée vers le Christ, c’est laisser la grâce du pardon opérer et effacer notre péché, c’est laisser la grâce de l’espérance effacer toute angoisse, c’est laisser la grâce de l’amour de Dieu pour chacun effacer tout découragement. Mettons Jésus au cœur de notre journée en lui confiant tout ce que nous avons à lui confier, sans mesure, en acceptant aussi de lui laisser suffisamment de place, d’espace et de temps pour qu’il vienne nous rejoindre dans nos souffrances et dans notre péché. Car là où est le Christ, là sera la grâce ! 

Héloïse Parent


Mardi 12 décembre

Commentaire de l’évangile du jour: « Dieu ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu » (Mt 18, 12-14)

Aujourd’hui, nous sommes confrontés comme souvent à une énigme mathématique : Jésus propose de se réjouir « plus pour elle », pour une seule brebis, « que pour les 99 » autres. Méditons, avec l’aide du Saint Esprit, cette parabole bien connue de la brebis égarée du troupeau, en adoptant tour à tour le point de vue des différents personnages.

Il semble assez normal de s’identifier à la brebis égarée. C’est un bon réflexe de chrétien conscient de ses péchés et de son besoin d’être sauvé par Jésus. Oui, sans Dieu nous sommes des brebis égarées, et Dieu a déjà lancé une équipe de recherche à notre rencontre – il a même envoyé ses anges pour nous ! Si vous avez été baptisé petit enfant à la demande de vos parents, c’est que Dieu a tout fait pour le permettre : il vous a donné des parents chrétiens, il a fait le don de la foi à vos parents, ou à vos grands-parents, voire même à une grande-tante têtue et ronchonne qui a insisté pour que vous soyez baptisés. Si vous avez été baptisé adulte, c’est que Dieu a tout fait pour aller vous chercher : il vous a fait le don de la foi, il a mis sur votre chemin des chrétiens pour vous aider à Le reconnaître et à vous approcher de Lui. Et après vous avoir sauvé par le baptême, Dieu s’est tenu prêt à vous rattraper chaque jour, parce que les brebis égarées revenues au bercail ont un peu tendance à repartir sur un mauvais chemin.

Mais Jésus nous invite à prendre un autre point de vue, celui du berger, de l’homme qui possède 100 brebis, celui du Père qui est aux cieux et qui ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu : « Quel est votre avis ? » nous demande Jésus, que doit faire ce berger ? En fait, nous pouvons lire cette parabole comme brebis membre du troupeau, faisant partie des 99 brebis « dans la montagne » – ou dans l’Eglise – cherchant à comprendre le berger parti sauvé la brebis égarée. Pour Dieu, personne ne mérite de se perdre ; pour Dieu, il n’y a pas d’homme trop pauvre (pauvre de biens spirituels), trop malade (dans son cœur et dans son âme), sentant trop mauvais (le péché), méritant de mourir (de la mort éternelle). Pour Dieu, il n’y a que des âmes à sauver ! « Et s’il arrive à la retrouver, il se réjouit pour elle ». Voici la joie du Ciel ! Exultons de joie, avec toute la création, comme dans le texte d’Isaïe, comme dans le Psaume95, réjouissons-nous tous ensemble pour les âmes égarées qui sont revenues à Dieu – y compris pour les méchants, les mauvais, nos « ennemis », qui ont finalement été retrouvés par Dieu. Et prions avec ferveur pour que toutes les brebis égarées soient retrouvées, parce que le texte montre bien que ce n’est pas une certitude : et si Dieu n’arrivait pas à la retrouver ?

Pour finir, n’oublions pas que nous sommes invités, par notre baptême, à suivre à notre tour le chemin du berger, à imiter Jésus, et veillons au moins sur les brebis les plus proches de nous pour les guider vers l’enclos, vers le sein du Père.

Clotilde et Léonard


Lundi 11 décembre 2023

Méditation de l’évangile du jour :  « Nous avons vu des choses extraordinaires aujourd’hui ». (Luc 5, 17-26)

En ce lundi de la deuxième semaine de l’Avent, nous découvrons ce merveilleux texte de l’évangile de Luc, qui décrit la guérison d’un paralytique qui pourrait être n’importe lequel d’entre-nous. Jésus à qui la puissance de Dieu fait accomplir des miracles, se trouve face aux pharisiens et aux docteurs de la Loi venus de Galilée, de Judée et même de Jérusalem ( v. 17), pour l’écouter et nous le savons bien aujourd’hui, pour beaucoup d’entre-eux, pour le sonder et mettre en cause ses paroles et ses actes.

Pendant que Jésus poursuivait son enseignement, un événement se produisit : « Arrivent des gens portant sur une civière un homme paralysé ; ils cherchaient à le faire entrer dans la maison pour le placer devant Jésus. (v.18)…À cause de la foule, ils montèrent sur le toit, et en écartant les tuiles…ils firent descendre la civière en plein milieu devant Jésus ». (v. 19). Cela pourrait à priori nous paraître une situation incroyable, voire impossible, mais voilà, il n’en est rien. En cet instant il se passe quelque chose de tout autre, de très important. Voici des hommes très motivés qui volent au secours de leur ami ou leur frère et font totalement confiance en Jésus. Ils savent que Jésus peut sauver leur ami. Ils ont la foi, cette foi qui leur donne la force de franchir tous les obstacles qui jusque là les empêchaient d’aller à la rencontre de Dieu. Aujourd’hui une question se pose : Avons nous le désir de braver et de franchir tous les obstacles que l’on rencontre dans notre vie pour nous rapprocher au plus près du Seigneur ?Avec l’espoir ou même la certitude que quelque chose de bon va arriver.

« Voyant leur foi, Jésus dit : Tes péchés te sont pardonnés » (v.20). Le Seigneur sait ce dont l’homme paralysé tout comme n’importe lequel d’entre-nous a le plus besoin. Et dans notre monde, la maladie comme toute forme de mort, est une résultante du péché. Et le péché qui nous prive de notre liberté, doit être combattu avant toute chose. C’est ainsi que notre Dieu, miséricordieux et compatissant, commence par restaurer l’âme de celui qui se tourne vers Lui, et qui attend de Lui d’être sauvé du mal. Aujourd’hui avons-nous à cœur de nous laisser transformer intérieurement par Dieu? Avons-nous à cœur de donner à Dieu notre oui ?

« Les scribes et les pharisiens se mirent à penser : «Quel est cet homme qui dit des blasphèmes ? Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul? (v. 21). Mais Jésus saisissant leur raisonnement dit : pourquoi tenir ces raisonnements ? (v.22). Pour ces religieux le pardon des péchés ne peut être obtenu de Dieu que par la pratique de rites de purification dans le temple même de Jérusalem. Déjà ils refusent la nouveauté apportée par Jésus et l’accusent de blasphémer. Et pourtant la parole de Jésus exprime sans cesse que c’est Dieu seul qui toujours agit en Lui et par Lui. Aujourd’hui prenons-nous le temps de scruter, de prier la Parole pour qu ‘elle nous parle et devienne intelligible en nos cœurs ? Jésus ne se contente pas d’ouvrir le cœur du paralysé à la connaissance de Dieu, il va bien plus loin et lui redonne la liberté de ses mouvements : …« Lève-toi prends ta civière et retourne chez toi »(v. 24). La libération de nos enfermements, en Jésus, porte aussi bien en notre âme qu’en notre corps.  En même temps Jésus nous envoie parmi les nôtres pour que nous puissions témoigner de son amour.

Seigneur nous te remercions, nous te louons pour toutes ces choses extraordinaires que tu veux pour nous. Relève-nous chaque jour et donne-nous de te suivre, sans faillir, sur le chemin de la Vie.

Ghislaine Lavigne


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