Soutenir l'Eglise
Trouver ma paroisse
Espace Membres

Jeudi 11 janvier

Commentaire de l’évangile du jour: « La lèpre le quitta et il fut purifié » (Mc 1, 40-45)

La foi est une démarche qui s’origine dans le désir d’une rencontre. Ici l’initiative vient de nous mais parce que Jésus est là et qu’il est « sorti » pour cela. Il attend le pas qui est le nôtre. Il a fait tout le chemin mais ne fera pas à notre place, le pas qui nous revient.

Voici la rencontre de deux volontés : la volonté de vivre de cet homme et la volonté de donner la vie de Jésus. Je veux sentir toute la force qu’il y a dans cette volonté. Il veut la vie et il la donne. C’est son unique volonté.

La traduction exacte est : remué jusqu’aux entrailles. Derrière ce mot, en hébreu, il y a le mot utérus des femmes, le lieu de la gestation. C’est donc un mot très fort. Ce lieu du féminin exprime l’aspect féminin de Dieu qui donne la vie. Jésus est remué au plus profond de la maternité de Dieu.

Pourquoi imposer ce silence ?

Jésus a osé toucher un lépreux. Pour la mentalité de son temps, il s’est rendu impur par ce contact. Il est devenu comme un lépreux ne pouvant entrer dans une ville. Il a pris condition de lépreux.

Ce passage est une source d’inspiration pour les chrétiens. Il nous montre que Jésus est un Dieu de compassion qui est prêt à guérir tous les malades, y compris ceux qui sont considérés comme impurs. Il nous rappelle également que la foi est essentielle pour recevoir la guérison de Dieu.

Julien Quenouille


Mercredi 10 janvier

Commentaire de l’Évangile du jour: « Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies » (Mc 1, 29-39)

Dans l’évangile de ce jour, nous pérégrinons avec Jésus, qui, quittant la synagogue de Capharnaümn avec ses disciplines, se rend dans la maison de Simon et d’André, pour se rendre au désert, puis repartir dans les villages voisins et dans toute la Galilée. Mais ce n’est pas tant ce parcours géographique qui m’interpelle, que le va-et-vient des paroles dans ce chapitre de St Marc. Premières paroles : on parle à Jésus de la malade, alitée, la belle-mère de Simon. A-t-on demandé explicitement à Jésus de la guérir, lui a-t-on simplement fait état de son mal, rien ne le dit. Mais en retour, Jésus ne dit mot et accomplit un simple geste : s’approchant, il la saisit par la main et la fait se lever. Aussitôt, « la fièvre la quitta ». Premier contraste : là où les hommes, impuissants face au mal, quel qu’il soit, n’ont pour seul recours que leurs mots, le Christ lui agit, et son geste, au cœur de leurs afflictions, les guérit.

Voilà alors qu’on amène à Jésus « tous ceux qui étaient atteints d’un mal ou possédés par des démons ». On imagine la foule pressante, les paroles pressées, désespérées même, et les esprits remplis de l’espoir que cet homme et ses miracles ont fait naître.  Mais avant l’aube, Jésus sort et regagne le silence d’un « endroit désert » où prier. Autre contraste : alors que Jésus est rejoint par des foules qui demandent guérison, le voilà qui se retire pour prier. Étonnement des disciples : mais que fait Jésus, où est-il allé, pourquoi se met-il à l’écart quand tant de gens le presse de leur venir en aide ? Cela n’est pas sans rappeler la réaction d’incompréhension de Joseph et Marie après avoir retrouvé Jésus au Temple. Souvenez-vous de sa réponse : « Pourquoi me cherchiez-vous? Ne saviez-vous pas qu’il faut que je m’occupe des affaires de mon Père? » (Luc 2, 49. Qu’en comprendre pour notre temps et pour notre vie ? Tout d’abord, les guérisons que nous demandons par la prière sont vaines si elles sont reçues comme de simples faveurs en réponse à un peu de dévotion. Toute guérison est une grâce et le signe de la présence et de l’action de Dieu dans notre vie. Notre premier élan doit être celui de la prière c’est-à-dire d’une disponibilité simple et gratuite du cœur, nous rendant présent à Lui pour qu’il puisse se rendre présent et se manifester dans notre vie et dans notre monde.  Ensuite, laissons retomber notre agitation intérieure face à l’adversité et demandons à Dieu la paix intérieure qui nous permettra de prier non plus par désespérance ou désespoir, ne trouvant plus d’autre recours que celui de la prière, mais de prier par espérance, certains que quelle que soit notre adversité, Dieu est avec nous et nous rejoint dans notre épreuve.  Que notre prière soit à l’image de celle de sainte Thérèse, un élan du cœur, un simple regard jeté vers le Ciel, un cri de reconnaissance et d’amour au sein de l’épreuve comme au sein de la joie.

Héloïse Parent


Lundi 8 janvier

Commentaire de l’Évangile du jour: « Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie » (Mc 1, 7-11)

En ce temps là, comme les foules accouraient pour recevoir le baptême de conversion, Jésus de Nazareth, vint vers Jean le Baptiste, près du Jourdain, pour se faire baptiser.

Aujourd’hui, c’est à la lumière de la mort et de la résurrection de Jésus que nous pouvons contempler le baptême de Jésus rapporté par Marc dès le début de son évangile.

Jean proclamait alors :

« Vient derrière moi celui qui est plus fort que moi, dont je ne suis pas digne en me courbant de délier la courroie de ses sandales. »(v.7)

Jean Baptiste, en cet instant cherchait à tourner le regard de la foule sur Jésus.

Humblement Jean s’effaçait devant Jésus pour lui laisser toute la place dans l’esprit et dans le coeur des gens. Le moment est venu pour que la véritable nature de Jésus soit révélée:

Dieu fait homme qui nous aime, qui est venu nous sauver du mal qui nous accable, pour que nous puissions, en ce monde, retrouver la paix et la joie de Dieu.

« Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau, mais lui vous baptisera avec l’Esprit Saint ».(v.8)

nous dit encore Jean-Baptiste.

Nous le savons, le baptême de Jean est un baptême de purification. Jean plongeait dans l’eau du Jourdain tous les disciples qui désiraient se tourner vers Dieu et changer de vie.

L’eau du Jourdain devenait alors signe de conversion à Dieu.

Le baptême avec l’Esprit Saint est tout autre, il est don de Dieu et nous fait participer à la vie même de Dieu.

« Et il advint qu’en ces jours là Jésus vint de Nazareth en Galilée, et il fut baptisé dans le Jourdain par Jean »(v.9)

Jésus pur de tout péché,  vient se faire baptiser pour toute l’humanité pécheresse, et déjà, se donne  car Il nous aime et veut notre bonheur.

En plongeant dans l’eau du baptême Jésus prend sur Lui nos péchés pour nous en libérer.

 « Et aussitôt, remontant de l’eau, il vit les cieux se déchirer et l’Esprit comme une colombe descendre vers Lui, (v. 10) et une voix vint des cieux : -Tu es mon Fils bien aimé, en toi j’ai mis tout mon amour ».(v.11)

Le ciel qui se déchire est le signe que Dieu est présent. Dieu donne l’Esprit à jésus, Dieu parle à Jésus, son fils.

Dieu nous dévoile pour la première fois la Sainte trinité :  Le Père Le Fils et le Saint Esprit.

Trois personnes qui n’en font qu’une tel est le mystère de Dieu.

Dieu donne à Jésus sa légitimité de Fils bien aimé et nous invite à le suivre et à l’écouter.

Aujourd’hui cette fête du baptême de Jésus nous invite à réfléchir sur notre propre baptême et sur ce à quoi il nous engage. Il est le fruit de la foi des générations qui nous ont précédé, qui nous ont fait découvrir que Jésus, Dieu fait homme, est venu habiter parmi nous, qu’il nous aime et qu’il  fait de nous, par la grâce de l’Esprit Saint, d’authentiques filles et fils de Dieu, frères et sœurs en Jésus. Notre baptême nous plonge dans l’amour qui est en Dieu Père Fils et Saint Esprit.

Le baptême nous fait entrer dans l’Église, peuple de Dieu et nous fait participer à la vie de l’Église par notre présence aux célébrations Eucharistiques, par nos lectures et nos méditations de la Parole, par nos prières les uns pour les autres, par notre charité envers notre prochain et envers nous-mêmes.

Ghislaine Lavigne


Dimanche 7 janvier

Commentaire de l’Évangile du jour: Nous sommes venus d’Orient adorer le roi (Mt 2, 1-12)

La fête de l’Épiphanie vient quasiment clore les fêtes de Noël, le temps des réjouissances  liées à la célébration de la naissance du Sauveur. Si l’Emmanuel Dieu avec nous vient à notre rencontre, il le fait d’abord dans le dénuement de la crèche, avec pour seuls témoins les bergers, c’est-à-dire les méprisés de la société d’Israël. Mais  l’incarnation de celui qui est nommé Jésus, le Seigneur sauve, se réalise non seulement pour accomplir la promesse faite par Dieu à son Peuple élu, mais dans la perspective que toutes les nations entrent dans ce chemin d’unité et de réconciliation.

Les mages, venus d’Orient, pour adorer ce roi qu’ils identifient comme divin, vient rendre visible l’ampleur du dessein de Dieu. Si Dieu s’est constitué et choisi un peuple pour lui manifester sa grâce, en cheminant concrètement avec lui, jusqu’à devenir l’un d’entre eux, il s’agit que cette présence soit accueillie, reconnue, manifestée et adorée par tous les hommes.

Aujourd’hui, comme hier, nous n’avons pas d’autres chemins que ceux que nous donnent le témoignage des croyants et la recherche perspicace des intelligences. Tout comme ces mages ont su se laisser déplacer intellectuellement et physiquement par leurs interrogations sur le sens de la vie et l’auteur de ce monde, nous aussi nous avons à mobiliser les ressources de notre intelligence et de notre raison pour chercher, et ainsi engager notre existence dans les nécessaires déplacements (intellectuels ou physiques) pour aller vers cette Vérité qui se donne à voir, au moins partiellement au fond de notre cœur.

C’est confronté à la Révélation en acte, ici l’enfant de la crèche, qu’alors les mages se laissent rejoindre dans leur propre cheminement et recherche : en adorant celui qu’ils venaient reconnaître comme roi : ils opèrent la jonction entre leur intelligence la foi qui naît de cette rencontre.

Nous aussi, après nous être émerveillés devant l’enfant de la crèche, accueillant peut être sans trop de questions le « divin enfant » de la nuit de Noël, il est venu le temps pour l’homme, travaillé par des questions de sens et d’intelligence, d’aller lui aussi jusqu’à la crèche pour accueillir en cet enfant celui qui vient combler, rejoindre nos attentes les plus existentielles, pour les déplacer et les ouvrir aux projets inouïs de Dieu.

Abbé Pierre Guerigen


Samedi 6 janvier

Commentaire de l’évangile du jour: « Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie » (Mc 1, 7-11)

L’Église nous propose ce samedi deux passages de l’Évangile, et j’ai choisi celui qui nous relate le baptême de Jésus, que Jean Baptiste présente en ces mots : « Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi. (…) Moi je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. » Par ce baptême inédit, le Christ vient nous offre une fraternité nouvelle : celle d’entrer dans une nouvelle famille, d’avoir Dieu come Père unique et commun à tous, et de placer notre vie sous la conduite bienfaisante de l’Esprit Saint. C’est le sens du sacrement du baptême que l’Eglise propose depuis deux mille ans à toute personne qui souhaite faire partie de cette grande famille éternelle  des Chrétiens.

Jésus se fait aussi baptiser par Jean, comme les autres personnes de son temps qui ont entendu l’appel de Jean à se convertir. Pourquoi Jésus décide-t-il d’être baptisé par Jean, Lui, qui est issu du Père ? En agissant ainsi, en faisant « comme nous », il manifeste en toute humilité et en toute fraternité qu’Il ne se place pas au – dessus de nous, mais à nos côtés; toutefois, à ce baptême « humain » succède un baptême « divin », la proclamation par une éclatante manifestation de Dieu – une « épiphanie » au sens propre – de son identité. « En remontant de l’eau, il vit les cieux se déchirer et l’Esprit descendre comme une colombe. Il y eut une voix venant des cieux : « Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. »

Puisque Jésus devient notre frère, qu’il nous fait connaître la personne du Père et nous propose une fraternité nouvelle en faisant de nous des enfants de Dieu, cette phrase ne s’adresse-t-elle pas aussi à chacun de nous ? Dieu nous dit à chacun : « en toi, je trouve ma joie. »  Nous avons peut-être déjà eu la chance de ressentir que Dieu est la vraie source de la joie pour nous, mais avons-nous conscience que nous pouvons aussi être pour Lui ses enfants bien aimés « en qui Il trouve sa joie ? » Ayons cette audace de le croire, en Lui préparant un chemin dans notre cœur.

Elisabeth SEYVE


Vendredi 5 janvier

Commentaire de l’évangile du jour: C’est toi le Fils de Dieu ! C’est toi le roi d’Israël ! (Jn 1, 43-51)

 « Que peut-il sortir de bon de Nazareth ? ». Nathanaël que nous appelons  aussi Barthélémy est-il un homme plein de préjugés ? Ou bien simplement un juif sceptique ? : A ce genre d’homme convient parfaitement la réponse de Philippe : « Viens et vois ! »

Jésus  aime bien ce genre d’hommes qui n’hésitent pas à exprimer tout haut leurs doutes. Il l’accueille  chaleureusement et trouve de suite le moyen de le déstabiliser en lui faisant comprendre qu’il le connait mieux qu’il n’imagine. Nathanaël se sent spontanément aimé et reconnu de Jésus. Ce ne sont pas semble-t-il de grands arguments théologiques ou des miracles qui lui ont ouvert les yeux mais une rencontre intime avec le Messie.

Et comme pour bien d’autres qui ont rencontré Jésus (Thomas par exemple), ce n’est pas parce qu’il ont vu des prodiges qu’ils ont cru mais c’est parce qu’ils ont cru qu’ils ont vu les choses extraordinaires que Dieu réalise en Jésus-Christ.  Leurs yeux et leur cœur se sont ouverts au moment où ils ont abandonné leur scepticisme de principe.

Abbé Francis DE BACKER


Jeudi 4 janvier

Commentaire de l’évangile du jour : « Nous avons trouvé le Messie » (Jn 1, 35-42)

Ce passage de Saint Jean raconte la rencontre de deux disciples de Jean-Baptiste avec Jésus. Ce passage est important car il marque le début du ministère public de Jésus.

Le passage commence par Jean-Baptiste qui désigne Jésus comme « l’Agneau de Dieu ». Cette expression est une référence à l’Ancien Testament, où l’agneau est un symbole de sacrifice et de rédemption. En identifiant Jésus comme l’Agneau de Dieu, Jean-Baptiste affirme que Jésus est le Messie, le sauveur promis par Dieu.

Les deux disciples de Jean-Baptiste entendent ces paroles et décident de suivre Jésus. Ils le suivent jusqu’à sa maison et passent la journée avec lui. Au cours de cette journée, ils apprennent à connaître Jésus et commencent à comprendre qu’il est le Messie. L’un des deux disciples, André, est le frère de Simon Pierre. André est tellement impressionné par Jésus qu’il va chercher Simon pour lui présenter Jésus. Simon devient également un disciple de Jésus. Ce passage nous montre que Jésus est un homme attirant et charismatique. Il attire les gens vers lui et les inspire à le suivre.

Jésus est également un homme capable d’enseigner et de guider les autres. Il est capable de répondre aux questions des disciples et de les aider à comprendre sa mission. Ce passage est également important car il montre que le ministère de Jésus commence par la conversion de quelques individus, qui seront ensuite chargés de diffuser la Bonne Nouvelle au monde entier.

Julien Quenouille


Partager