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Lundi 28 novembre

Commentaire de l’évangile du jour: « Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place au festin du royaume des Cieux » (Mt 8, 5-11)

Dans l’évangile du jour, Jésus se trouve à Capharnaüm. C’est dans cette ville que Jésus vit une grande partie de son ministère. C’est dans cette cité, proche du lac de Tibériade, qu’il va demeurer chez Pierre. C’est également dans cette ville, carrefour commerçant dont on peut imaginer l’effervescence des échanges entre pêcheurs, agriculteurs et commerçants, que Jésus accomplit beaucoup de miracles et donne ses enseignements. Lieu où Dieu rejoint l’homme donc, dans un quotidien occupé, dans des vies parfois abimées par la maladie ;  lieu où le Christ se laisse interpellé par l’humanité. Et en voici un nouvel épisode : un centurion s’approche de lui et dans une supplication lui parle de son serviteur couché et paralysé.

La réponse de Jésus m’interpelle : « Je vais aller moi-même le guérir ». Jésus est à l’initiative, comme pour signifier qu’il n’attend pas que nous lui adressions nos demandes, comme le signe de son amour inconditionnel, qui n’attend pas de l’homme d’en être méritant. Le centurion pose alors un acte de foi qui suscite l’admiration de Jésus :  « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri ». Il croit en l’efficacité de la Parole du Christ, Verbe fait chair et Verbe qui donne vie. Nous avons dans cette rencontre entre Jésus et le centurion un modèle d’une relation avec Dieu : Dieu nous aime sans mesure, sans attendre que nous l’aimions en retour en même temps que sommes invités à entrer dans cette relation dans un acte de foi sans condition. Bien des obstacles refreinent l’élan qui pourraient être le nôtre : notre suroccupation et notre fatigue qui nous font trop souvent remettre à plus tard un temps de prière, notre orgueil d’adulte qui nous fait sortir d’une relation avec Dieu qu’on laisse volontiers aux enfants. Ayons la simplicité d’entrer dans cette relation, sans attendre rien d’autre que les grâces dont nous avons besoin et que Dieu nous donnera de surcroit !

Héloïse Parent

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