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Mardi 28 juin

Commentaire de l’évangile du jour : « Jésus, debout, menaça les vents et la mer, et il se fit un grand calme » (Mt 8, 23-27)

La tempête apaisée, Eliora Bousquet

A la lecture des versets de l’évangile du jour, je me sens invitée à monter à bord de la barque avec Jésus et ses disciples. J’essaie de m’imaginer au cœur de la situation : à bord d’une barque, frêle embarcation, au cœur d’une tempête, sur une mer fort agitée. Je sens la barque secouée par la puissance des vagues, j’entends le vent souffler très fort, l’eau mouille nos vêtements, nos visages, nos corps, et inonde le fond de la barque… Comme les disciples.je serai inquiète, peut être même terrorisée à l’idée du possible naufrage, au risque de périr en mer ! J’appellerai moi aussi Jésus à la rescousse, sans doute sidérée de le voir dormir, se reposer en toute confiance, au cœur de la tourmente ! Comme les disciples, je serai saisie d’étonnement en le voyant se lever pour menacer les vents et la mer, et en constatant leur retour au calme. Comme les disciples je dirai « Quel est celui –ci, que même le vent et la mer lui obéissent ? »

Je prends le temps de laisse résonner dans mon cœur les paroles de Jésus, je l’écoute me demander pourquoi j’ai peur, me traiter de femme de peu de foi ! S’il était un homme ordinaire je lui demanderai sans doute s’il a perdu la raison, je m’agacerai de son attitude… Mais il est Jésus… Je reconnais grâce à Lui la faiblesse de ma foi parfois. Je me sens invitée à demander au Seigneur la grâce sans cesse renouvelée de la confiance toute simple. Je me tourne vers le Seigneur pour lui confier mes doutes, mes inquiétudes face aux vents contraires, aux épisodes tempétueux qui traversent toute vie. Je lui demande la grâce de contempler Sa puissance « qui apaises le fracas des mers, le fracas de leurs flots (Ps65), les fracas de la vie terre.

Me tenir à bord de cette barque avec Jésus me permet aussi de faire mémoire de certaines situations de la vie, de moments de turbulence où le Seigneur semblait indifférent, insensible ? Je me sens invitée à relire ces moments pour sentir comment ma foi a été ébranlée ou au contraire renforcée à la suite de ces expériences.

Je confie au Seigneur tous ceux qui se sentent insécurisés sur des embarcations de fortune, particulièrement les migrants en quête d’une terre d’asile qui prennent la mer au péril de leur vie, tous ceux qui traversent des tempêtes en se croyants abandonnés de Dieu, tous ceux qui sèment la tempête en se laissant gagner par l’agitation contagieuse du monde.

Danielle Schuck

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