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Mercredi 20 avril

Commentaire de L’Évangile du jour: Il se fit reconnaître par eux à la fraction du pain (Lc 24, 13-35)

Comme le dit le psaume de ce jour :« Joie pour les cœurs qui cherchent Dieu !  Cherchez le Seigneur et sa puissance, recherchez sans trêve sa face. »

Nous sommes encore dans l’octave de Pâques : nous avons pu lors de la Semaine Sainte, suivre et vivre ce grand mystère de Jésus qui se livre pour nous sauver de la mort éternelle, par sa Passion, sa mort et sa résurrection. Dans notre monde actuel, comment résonne en moi cette réalité ? Est-ce-que j’ai conscience que ce Jésus est venu pour moi, personnellement ? Il m’invite à mettre mes pas dans les siens au quotidien : qu’est-ce que cela signifie pour moi, concrètement ? Est-ce que j’ai le sentiment du devoir accompli, parce que j’ai, comme le disaient nos aînés, «   fait mes Pâques » ?

Et si aujourd’hui je prenais conscience de l’importance de « rechercher sans trêve sa face » ? Alors cette fête de Pâques serait un commencement vers une vie qui prend tout son sens. Alors, comme le dit le psaume, notre vie se remplira de joie :

« joie pour les cœurs qui cherchent Dieu ».

Pour illustrer notre questionnement, tournons nous vers les textes de ce jour :

-Dans les Actes des apôtres, nous voyons comment agissent Pierre et Jean avec cet infirme : il attend de recevoir de l’argent pour vivre ( c’est bien notre réaction naturelle aujourd’hui). Les deux apôtres élèvent leur action au-dessus de l’aspect purement matériel : « De l’argent et de l’or je n’en ai pas ; mais ce que j’ai, je te le donne ». S’en suit la guérison de l’homme infirme. Les gens qui vivent ce fait se retrouvent désorientés. Et pour cause : c’est hors de leurs critères. Pourtant, trouver la santé est bien plus important que de recevoir de l’argent. Le projet de Dieu pour nous est un don d’amour qui dépasse de loin tous nos questionnements bassement matériels.

– Dans l’évangile de Luc, les deux disciples sur la route d’Emmaüs ne reconnaîtront Jésus qu’au moment du partage du pain. Et Jésus n’hésite pas à les traiter d’« esprits sans intelligence ». Cela ne signifie pas qu’ils soient bêtes. Mais peut-être faut-il envisager ici que Jésus parle d’une autre forme d’intelligence : celle du coeur.

Dans ces deux textes, nous découvrons que les signes sont bel et bien présents, mais que ces derniers ne sont pas forcément visibles tant qu’ils ne sont pas recherchés par l’intelligence du cœur. Alors, dans notre quotidien, tournons nous vers Jésus, cherchons le sans cesse, et notre coeur s’ouvrira aux signes qu’il nous donne et notre vie alors se remplira de joie et nous serons en mesure de redire « sans fin ses merveilles ».

Belle route dans les pas du Christ qui nous précède et qui désire notre bonheur. Et encore belle fête de Pâques, puisque nous sommes encore dans l’octave de Pâques. Que cette fête soit pour chacune et chacun l’occasion de ce passage de la mort à la vie , mais cette vie que le Christ nous propose, qui nous mène à la joie.

Gérard Kintzig.

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