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Jeudi 16 décembre

Commentaire de la première lecture : « Comme une femme abandonnée, le Seigneur te rappelle » (Is 54, 1-10)

Crie de joie, femme stérile, toi qui n’as pas enfanté ; jubile, éclate en cris de joie, toi qui n’as pas connu les douleurs !

Le troisième dimanche que nous avons célébré le week-end dernier était celui de la joie malgré la 5ème vague de la pandémie de la Covid 19 qui ne nous incite pas à la joie de vivre à l’approche de la solennité de la nativité du Seigneur. Le prophète Isaïe nous invite pourtant, en ce temps de l’Avent, à faire briller la joie de Dieu en nous et autour de nous. C’est pourquoi il invite Israël, peuple en souffrance pendant l’exil, à cette heureuse espérance : « Crie de joie, femme stérile, toi qui n’as pas enfanté ; jubile, éclate en cris de joie, toi qui n’as pas connu les douleurs! »

Ce souffle de joie qui parcourt les textes liturgiques du temps de l’Avent s’amplifie et résonne davantage à l’approche de Noël. Malgré les détresses et les souffrances, le joie, fruit de l’Esprit Saint demeure pour le chrétien, le signe de cette présence permanente du Seigneur et de son salut dans sa vie et dans l’Église.

Cette joie, vraiment celle de l’Évangile, une joie baptisée dans la souffrance et puisée au plus profond de soi-même conduit l’homme aux profondeurs de son cœur. Et là, il y a une source qui s’appelle la paix intérieure ou la vraie Joie. A cette profondeur-là, paix et joie sont une même chose : un don de Dieu.

Dans notre vie humaine, il y a des joies et des inquiétudes de surface, des malaises et des bonheurs passagers. Plus profond, il y a une détresse existentielle parce que la vie est fragile, mais aussi une joie existentielle parce que la vie est belle, magnifique. La vie, c’est comme la beauté, ça pourrait ne pas être et c’est là ! Et puis il y a cette profondeur où l’on touche l’Éternité, cette profondeur où demeure la vraie joie, celle qui nous vient de Jésus-Christ.

Voilà un chemin intérieur à vivre durant ce temps de l’Avent pour nous préparer à la joie de Noël.

P. Athanase Belei

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