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Mercredi 6 décembre

Commentaire de l’Évangile du jour: Jésus guérit les infirmes et multiplie les pains. (Mt 15, 29-37)

Quel texte magnifique aujourd’hui !

Jésus est suivi par de grandes foules, s’assied sur une montagne et guérit tous ceux atteints par des maux : boiteux, aveugles estropiés, muets et beaucoup d’autres encore, c’est-à-dire tous ceux qui sont mal leur peau ou dans leurs corps. Lorsque nous sommes malades et à fortiori lorsque l’on est infirme, ne souhaite-t-on pas retrouver la santé (lorsque cela est possible) le plus vite possible ?

D’où l’admiration de la foule ! Il y a de quoi. Il arrive que des médecins nous remettent sur pied après une invalidité temporaire plus ou moins grave. Nous leur en savons gré, voire les admirons. Je comprends que des personnes atteintes d’invalidité de naissance, soient béats d’admiration pour la personne qui les guérit.

Cela peut être l’occasion de s’interroger sur notre attitude vis-à-vis de nos frères malades ; si ce n’est pas de notre ressort de les guérir, on peut aussi d’abord les écouter et essayer de faire en sorte qu’ils gardent le moral. Le maintien de l’optimisme, quoi qu’il arrive, me semble primordial. Tout est plus facile à supporter. De plus, dans nos pays, nous avons la chance d’avoir des soignants de haut niveau et des hôpitaux efficaces quoi qu’en disent certains.

Mais Jésus ne s’arrête pas en si bon chemin, après les guérisons, il y a le bien-être qui passe par la nourriture. Il est saisi de compassion pour ces foules qui l’on suivi mais ont très peu de choses pour se ravitailler. « Je ne veux pas les renvoyer à jeun, ils pourraient défaillir en chemin ».

L’inventaire est vite fait, sept pains et quelques petits poissons. Juste pour quelques personnes.

Alors, d’abord Jésus rends grâce puis demande à ses disciples de distribuer la nourriture. Tous furent rassasiés. Bien sûr, il n’est pas question de gâcher des aliments et on ramasse sept corbeilles pleines.

Quel est ma position par rapport aux personnes qui ont faim ? Est-ce que je fais tout ce que je peux pour essayer d’améliorer les choses ? Il y a de quoi faire mais la goutte d’eau que nous apportons est indispensable à celui qui en bénéficie.

Nous ne sommes pas là pour écrire l’évangile mais pour le vivre

Dom Herder Camara, archevêque de Récife au Brésil disait à de jeunes prêtres :

« Souviens-toi que pour beaucoup, la seule page d’Évangile qu’ils liront, sera le témoignage de ta vie ».

Ce qui est valable au Brésil, l’est aussi chez nous.

A nous de faire en sorte qu’elle soit la plus belle possible.

François Plantet

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