Soutenir l'Eglise
Trouver ma paroisse
Espace Membres

Mardi 27 avril

Commentaire de la première lecture : « Certains s’adressaient aux gens de langue grecque pour leur annoncer la Bonne Nouvelle » (Ac 11, 19-26)

La première lecture du jour nous invite à regarder la vie de la communauté chrétienne naissante. Naissante et grandissante malgré les persécutions et la destin tragique infligé à Etienne. « Le sang des martyrs est semence de chrétiens » dira quelques années plus tard Tertullien.

L’auteur des actes nous offre ici un panorama des premiers mouvements de chrétiens, des voyages entre villes, de l’expansions des communautés. La première annonce se fait entre juifs, et c’est ensuite qu’elle a lieu , aux personne de langue grecque. Cette réalité est encore bien présente dans nos communauté, et nous invite à nous interroger sur la manière dont nous proclamons l’Evangile. La Bonne Nouvelle que nous partageons, osons-nous la dire en dehors de nos cercles habituels ? Plus loin que ceux que nous rencontrons à la messe ? C’est certes essentiel d’avoir une vie de communauté forte, de se soutenir, de réfléchir ensemble, mais sommes nous capable de sortir de notre zone de confort, pour parler de Jésus Christ et du mystère d’amour de Dieu à ceux qui ne le connaissent pas encore, à « ceux de langue grecque » pour reprendre l’expression des Actes des Apôtres ? Ce texte en tout cas nous invite à le faire… A proclamer le Christ ressuscité à ceux qui ne le connaissent pas encore, qui en ont une idée déformée, ou une vision faussée…

C’est alors, lit-on dans le texte de la lecture du jour, que les apôtres dépêchent Barnabé, qui va ensuite chercher Paul. La mission n’est pas le propre des apôtres, des « chefs de communauté », mais l’apanage des croyants, de ceux qui suivent le Christ, au point qu’on leur donne son nom : les « chrétiens ». Une invitation de plus à ne pas tout attendre aujourd’hui d’en haut, du pape, des évêques, des curés ou de je ne sais qui… mais a oser prendre le bâton de pèlerins pour proclamer que c’est Jésus Christ qui nous fait vivre. Alors, on s’y colle ?

Stéphane Jourdain

 

Partager