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Samedi 20 février

Méditation de l’Evangile du jour : « Je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs, pour qu’ils se convertissent » (Lc 5, 27-32)

Vous connaissez peut-être le célèbre tableau du Caravage, dans l’église St Louis de Français à Rome, qui relate cet épisode de l’appel de Matthieu. Si vous regardez bien les pieds de Jésus (quelle idée !) sur ce tableau, ils sont tournés de manière à montrer que le Christ, tout en appelant Matthieu, est déjà en train de partir. C’est qu’il est sûr de la réponse du publicain. Jésus croit en sa Parole. Il sait discerner les cœurs et les reins (Ps 138), et donc sait qu’au fond de lui, même s’il semble étonné, Matthieu va quitter son bureau de change pour se mettre à sa suite.

En connaissez-vous des gens prêts à tout quitter pour le Christ ? J’en ai rencontré un. Qui plaqué son boulot parce qu’il ressentait que cela ne lui correspondait plus. Il s’est engagé dans le domaine caritatif, au nom de sa foi. Et comme Matthieu, il a tout laissé en plan, au nom de cet appel que Jésus lui adressait.

Parfois il n’en faut pas plus : un appel ! Mais qui le lance cet appel ? Osez-vous encore interpeller les personnes ? leur proposer de suivre le Christ ? Si vous le faites, il y a fort à parier que vous serez traités de fou (ou de folle) par ceux qui seront témoins de la scène. Mais pour celui qui est appelé, cette scène deviendra vite la cène, le repas avec le Seigneur qui transforme nos vies. A l’exemple de ce festin donné par Matthieu pour fêter sa nouvelle vie. Comment ne pas y voir les prémices de l’eucharistie. Mais là encore, les esprits chagrins ne pourront s’empêcher de distribuer les bons et les mauvais points. Selon que vous soyez du sérail ou non… Cela n’a pas arrêté Jésus. Et nous ?

Stéphane Jourdain

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