Les jeunes débutent le synode…

La rencontre du groupe des jeunes de l’aumônerie, vendredi 12 novembre à St Joseph, avait pour objectif de leur permettre de participer à ce synode (« cheminement ensemble ») sur la synodalité en découvrant et en vivant cette démarche afin d’en mesurer la portée profondément ecclésiale et donc missionnaire. Il s’agit d’abord de comprendre comment notre cheminement ensemble permet à l’Église d’annoncer l’Évangile puis de discerner les étapes que l’Esprit nous invite à franchir afin de croître en tant qu’Église synodale.

Après une présentation, les jeunes ont prié à l’aide de la prière d’invocation à l’Esprit Saint proposée à tout groupe ou assemblée embrassant la démarche.

En deux heures, le groupe a vécu ce chemin à travers les trois premières questions (sur dix) du questionnaire proposé. Ces questions portent sur nos compagnons de route, la qualité de l’écoute mutuelle, et la possibilité de parler librement. Il était intéressant de constater à quel point ces questions sont au cœur de la vie ecclésiale, combien elles sont pertinentes et aussi comment le fait que chacun comprenne les règles et cherche à les respecter est libérateur et facteur de croissance.

Quelques points qui ont émergé de cet échange pointent que :

• pouvoir parler de la manière dont la structure diocésaine est perçue comme accapareuse des initiatives est le germe d’une vraie discussion sur le rôle des uns et des autres ;
• chercher qui sont nos compagnons de route permet de réaliser qu’il faut se parler pour pouvoir faire ensemble et que nous n’avancerons qu’ensemble ;
• si les jeunes commencent à être écoutés ce n’est pas vraiment le cas pour les enfants alors que cette écoute des adultes conditionne leur capacité, lorsqu’ils seront plus grands, à parler et à eux-mêmes écouter ;
• la moquerie est un véritable obstacle au dialogue ;
• la parole peut souvent être retenue par la peur d’influencer négativement la relation avec un proche ou un familier.

A l’issue de ce temps, le groupe a exprimé le souhait de poursuivre la démarche, sur les autres questions, ce qui sera le cas. La rencontre s’est conclue par un temps de prière d’action de grâce, pour ce temps et cette ouverture en Église.

Olivier Guibert