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Méditation du jour : vendredi 8 mai

Evangile du jour : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. »

Tendons l’oreille aux dernières paroles de Jésus à ses disciples, avant son arrestation. Il sait que l’heure de la séparation approche et que ce sera un moment difficile pour eux. Il se veut rassurant : « Ne soyez pas inquiets… ». Il évoque sa mort prochaine de façon imagée, en parlant de demeures, de chemin à emprunter pour l’y rejoindre. Il s’en va… mais c’est pour leur préparer une place auprès de Dieu.

Frères et sœurs, je me plais à imaginer Jésus assis à côté de moi, et je l’entends me dire à moi aussi : « Que ton cœur ne soit pas bouleversé ». Il y a sans doute des choses dans nos vies qui nous troublent en ce moment si singulier… J’accueille les paroles de Jésus comme une source de consolation dans les deuils qui frappent toute vie. Ici, elles parlent en filigrane de notre peur de la mort, « ce pays inconnu » et ténèbres pour nous. Je suis parfois comme Thomas… Oui Seigneur, je me demande souvent quel chemin prendre dans la vie. Alors s’il te plait sois la boussole qui me tourne vers toi pour être guidée et, quel que soit le chemin choisi, que j’essaye de vivre de ton commandement d’Amour !

Au début de ce passage d’évangile, quand Jésus évoque le chemin par lequel il doit passer, il pense à sa mort et sa résurrection. C’est ce chemin-là qu’il s’apprête à emprunter, et c’est par ce chemin-là qu’il peut nous préparer une place auprès de Dieu. On sait que plusieurs fois Jésus en a parlé à ses disciples, et on sait aussi qu’ils avaient du mal à le comprendre… comme nous aussi sans doute.

Mais quand Jésus dit « Je suis le chemin » il ne parle pas seulement du chemin qu’il va emprunter mais de celui qu’il incarne, toujours lié à sa mort et sa résurrection. Jésus est pour nous le chemin parce que par sa mort et sa résurrection il nous ouvre le chemin du salut.

L’image du chemin pour évoquer le salut est parlante pour des disciples qui se sont mis en marche à la suite du Christ. Car oui, il y a d’abord la mise en marche, le choix de s’engager sur le chemin. On peut très bien refuser de le faire et rester sur le bord du chemin, en regardant passer les autres… Ou alors on se lance, on répond à l’appel du Christ et on démarre l’aventure de la foi.

Il y a aussi la notion de cheminement. Depuis Abraham, le croyant est un nomade, toujours en mouvement, tout comme les disciples qui suivaient Jésus. Le danger de la vie chrétienne, c’est parfois la « sédentarité spirituelle », dans le ronron et le confort de nos habitudes avec nos amis chrétiens qui pensent comme nous… On se fabrique un petit cocon confortable qui nous enferme et nous endort alors que nous sommes invités à rester ouverts et éveillés !

Il y a enfin l’objectif. Le chemin mène quelque part, il vise une destination On part rarement sans avoir établi un itinéraire avec une carte ou un GPS. Sur nos chemins de foi, c’est l’Espérance qui est notre guide. Elle s’ancre sur le Christ, qui a lui-même emprunté pour nous le chemin de la mort et de la résurrection.

Pour la Vérité et la Vie…. rendez-vous dimanche puisqu’il nous sera donné de relire le même texte complété par quelques versets supplémentaires !

En confiance laissons-nous conduire vers le Père !

Danielle Schuck

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