Soutenir l'Eglise
Trouver ma paroisse
Espace Membres

Méditation du jour : jeudi 23 avril

Evangile du jour : Le père aime le Fils

« Celui qui croit au Fils a la vie éternelle » (Jn 3, 36) ! Voilà une invitation à accueillir la foi en Jésus, un don de Dieu offert à tout être humain.

De cette invitation, il en découle que la foi en Jésus Christ, le Fils de Dieu donne et entretien la vie ; car Jésus est bien « le Chemin, le Vérité et la Vie », et de ce fait s’avère être incontournable pour toute personne humaine qui désire conserver la vie. S’abandonner à Jésus dans la foi est une garantie : « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle, puisque le Père a tout remis dans sa main » (Jn 3, 36)

La Vie qu’offre et entretien Jésus Christ transcende les limites de l’espace et du temps ; puisque qu’elle engage l’être humain dans la dynamique d’éternité, au-delà de sa mort physique apparente. C’est convaincu de cette vérité qui, pour lui, est non assertorique mais apodictique que Saint Paul a affirmé : « Pour moi, vivre c’est le Christ et mourir est un avantage » (Ph 1, 21)

Dans la première Lecture de ce jour (Actes 5, 27- 33), nous voyons les Apôtres témoigner, avec assurance, de leur foi en Jésus Christ ressuscité. Ils agissent en toute obéissance au Seigneur, et suivant la mission qu’ils ont reçue de lui pour l’humanité. « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes ! » (Ac 5, 29) répondent-ils à ceux qui essayent de les empêcher d’accomplir leur mission.

Dieu nous parle en passant par des signes et surtout par des hommes en qui son Esprit agit. Donc obéir à Dieu revient à dépasser les limites des signes et des personnes pour accueillir et se soumettre au message de l’Esprit Saint, le Souffle de Dieu. Cela est très important, car le malin agit aussi à travers les hommes, et il a tendance à limiter ces derniers à ‘‘leur confort habituel’’, aux faits sensibles et rationnels, démontrables.

La foi en Jésus Christ, sans faire abstraction à la raison, nous invite à un sursaut, à un dépassement, pour appréhender les réalités intangibles. Nous ne devons pas croire seulement à l’existence de ce qu’on peut voir ou toucher. Faisons un peu une analogie : nous ne voyons pas l’air, ni les ondes électromagnétiques, mais nous savons que ces deux réalités existent. Les ondes électromagnétiques, par exemple, permettent d’entrer en communication téléphonique avec une personne située à des milliers de kilomètres. De même nous sommes conduits, par la foi, à l’évidence de l’existence de Dieu que nous ne voyons pas à cause de l’existence des choses, des hommes que nous voyons et dont il en est l’Auteur. (Cf. Sg 13, 1- 9) Chaque créature ‘‘proclame l’existence de son Créateur’’ sans qui elle ne n’existerait pas.

Par conséquent, nier l’existence de Dieu, ne reviendrait-il pas à nier notre propre existence ?

En tant que chrétiens, notre foi en la résurrection du Christ est une conviction sur le fait qu’il est désormais présent, non pas dans un tombeau, ni dans une réalité sensible et tangible, mais dans ‘‘la condition de Dieu’’ (Ph 2, 6). « Va dire à mes frères que je monte vers mon Père qui est votre Père, vers mon Dieu qui est votre Dieu. », dit-il à Marie-Madeleine, au matin de Pâques. (Jn 20, 17) C’est de cette conviction de foi que nous avons la mission de témoigner, suivant l’injonction que nous avons reçu du Ressuscité.

En ce temps de confinement, poursuivons notre prière et méditation de la Parole de Dieu. Réfléchissons sur le sens à donner à nos vies, en nous laissant guider et éclairer par l’Esprit Saint. Qu’il nous aide à témoigner de Jésus Ressuscité, ‘‘dans la main de qui le Père a tout remis’’, en étant toujours confiants qu’il manifestera sa puissance pour libérer l’humanité de la pandémie de Covid-19.

Restons en union de prière les uns pour les autres.

Bon temps pascal à tous !

Abbé Dieudonné Talakaena

Partager