La confirmation : A quoi bon ?

Pourquoi ai-je demandé la confirmation à 48 ans alors que je vais régulièrement à l’église, que j’ai grandi avec la pastorale des jeunes, et fait partie de groupes de réflexion chrétienne ?

Je me sens une enfant gâtée du Saint Esprit. Quand j’étais jeune, je me disais que je ferais ma confirmation lorsque je serais plus croyante et que je me sentirais appartenir à l’Eglise. C’est au sein d’une fraternité jeune que je me suis sentie chez moi en Eglise pour la première fois. Tout de suite, on m’a demandé de me mettre au service. Cette demande m’a fait me sentir utile et a renforcé mon appartenance au groupe.

Plus je me suis mise au service, plus j’ai reçu de cadeaux, des talents qui se développent sans qu’on s’en aperçoive, à condition de prier, d’être patient et de faire avec d’autres.

Jamais je ne me serais crue capable de parler de l’Évangile aux plus jeunes, c’était réservé aux dames caté de mon enfance comme ma chère grand-mère. L’Esprit m’a envoyée, m’a aidée à trouver les mots. Ce premier service en paroisse a entrainé le suivant, accompagner un groupe d’enfants vers la première communion.

Parler de foi à des jeunes de 13 à 15 ans en route vers la profession de foi et la confirmation fut le défi suivant : difficile de les aider à choisir leur propre voie, à expérimenter leur choix de croire ou de ne pas croire ! L’Esprit a soufflé récemment, à Lourdes, au Pèlerinage diocésain des jeunes. Je crois que la majorité des jeunes du groupe y allait à reculons. Peu à peu, on les a sentis de plus en plus heureux de se connaître et de partager. Plusieurs jeunes veulent revenir l’an prochain !

Demander la confirmation me permet donc aujourd’hui de relire ma vie et de témoigner. Je sais qu’accepter les propositions de l’Eglise et de mes compagnons me rendront toujours plus heureuse.

Pascale Hennequin

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