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ÉDITO

Dimanche 15 janvier 2023 – 2e Dimanche du Temps Ordinaire

La fête du baptême de Jésus nous remet en présence de notre vocation de chrétiens.

Laissons-nous conduire par l’Esprit. Le Seigneur est au milieu de nous !

« Memento mori ! » : la dernière ligne droite

            Aujourd’hui, il convient de reconnaître que les retraités ne sont plus apparentés aux «vieux» chantés par Jacques BREL. L’image que les médias nous renvoient de la retraite est une image dynamique. Le retraité est toujours jeune, actif et en bonne santé. Comme à 20 ans, il pratique du sport, des voyages et soigne son look. Il a « une pêche » incroyable, au point que l’on finit par se demander pourquoi il est parti en retraite ?

Alors soyons honnêtes un instant : que représente une retraite dans une vie ? A peine le quart ! Et encore ! En comptant les années durant lesquelles on devient physiquement et mentalement dépendants, il reste en moyenne une quinzaine d’années pour en profiter pleinement et réellement, ce qui est peu ! Force est alors de constater que la réalité est bien souvent aux antipodes de ce que l’on veut nous faire croire. En fait, le vrai problème n’est pas celui de la retraite, mais bien celui des soins qu’il faudra apporter demain aux personnes âgées dépendantes. Ce qui nous attend, c’est un tsunami social dont la réforme des retraites n’est qu’un épiphénomène avant-coureur. Préparer sa retraite, c’est apprendre à bien mourir. Le propos peut sembler trop heideggérien, mais c’est ainsi : « Memento mori ! », souviens-toi que tu mourras ! La retraite c’est la dernière ligne droite.

Ce qui peut sembler encore plus choquant, c’est que l’on parle de la retraite comme s’il s’agissait du but ultime de l’existence, le « Saint Graal » de la vie professionnelle, la raison d’être du vivant.  Comme si la gloire du travailleur était de devenir retraité, c’est-à-dire rentier. La vie professionnelle devenant un passage obligé sans autre intérêt que de subvenir financièrement à l’existence et de préparer cette étape ultime de sorte qu’elle devienne à elle seule un idéal de vie : le « Grand soir » des Trente Glorieuses.

Il est vrai que la vie professionnelle n’apparaît à aucun moment dans les débats comme un lieu valorisant et épanouissant. Or, habituellement, les gens qui se sentent bien dans leur travail le vivent avec passion, compétence, et ne courent pas nécessairement après la retraite. D’ailleurs, ces personnes évoquent leur travail en termes de métiers et pas seulement d’emplois. C’est toute la différence qui sépare ceux qui savent uniquement manifester l’inquiétude qui porte sur leur future possibilité de retraite, des professionnels qui, du 10 au 15 septembre 2024 à Lyon, participeront aux WordSkilles ou Olympiades des métiers. Ces derniers sont fiers de leur ouvrage et manifestent la joie de partager avec d’autres leurs compétences. C’est la même logique qui vous pousse vers les divers concours qui désignent les meilleurs ouvriers de France. En tous les cas, ces gens-là n’ont aucune envie de mettre un pied dans la tombe en parlant de retraite. Bien au contraire, ils en redemandent.

Jadis, on a créé un ministère du temps libre destiné à occuper ceux qui seraient oisifs ou sans idée. Car, ne l’oublions pas, le temps libre c’est de l’argent. A quand désormais le ministère de la retraite ? Ce serait un ministère intéressant qui pourrait donner du travail à bien du monde vu le nombre des futurs retraités.

En tous les cas, trois ans après son baptême, c’est-à-dire son entrée dans « la vie professionnelle», Jésus est mort et ressuscité sans avoir eu le temps de penser à sa retraite. Pour nous les curés, comme pour les évêques, c’est tout l’inverse. La retraite, c’est à 75 ans. Au bout de 40 ans de ministère, j’ai l’impression que je viens tout juste de commencer. Et puis, j’ai enterré tellement de personnes… C’est bien pour cela que je ne suis pas pressé de la prendre… la retraite.

Philippe BOISSÉ


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