Dimanche 8 janvier 2023 – Solennité de L’Épiphanie du Seigneur
Publié le 06 janvier 2023
Pour saint Paul, ce que révèle Jésus, La Bonne Nouvelle du Salut, comble le cœur de l’homme.
L’Epiphanie a une certaine puissance d’évocation: le souvenir du pèlerinage médiéval avec la cathédrale des «Trois Saints Rois» de Cologne; peintures dans nos musées et nos églises qui évoquent l’arrivée des mages à la crèche comme une fête orientale bariolée et chaleureuse; chansons diverses, traditionnelle ou de Sheila.
Pourquoi un tel folklore, pourquoi toutes ces images loin d’être méprisables?
Saint Paul dans l’Épitre aux Ephésiens, nous donne une explication: Ce que Dieu nous révèle, dit l’apôtre, «C’est que les païens sont associés au même héritage, au même corps, au partage de la même promesse, dans le Christ Jésus, par l’annonce de l’Évangile».
Nouvelle extraordinaire qui nous concerne directement, nous descendants de ces païens et parfois, nous-mêmes, un peu païens.
Un païen est quelqu’un qui adore la création ou une créature au lieu d’adorer le Créateur.
Le Païen peut rendre culte à des fétiches de bois, adorer sa personne, sa réussite, sa nation, l’argent, le sexe…
Les mages devaient être sans doute des idolâtres de la science et de la nature.
Les idolâtries, nos adorations vaines et finalement mal ajustées ou mal placées nous détournent du Vrai Dieu.
Pour guérir, nous avons intérêt à suivre les mages. Et comme eux, oser partir, suivre l’étoile, adorer et offrir et repartir par et pour un autre chemin.
Un beau chemin de conversion…
Nous sommes un peu bergers et mages: mettons-nous à leur suite pour laisser la lumière de la crèche gagner notre propre cœur.
Anne Elisabeth MABILEAU