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23 octobre 2022 – 30e Dimanche du Temps Ordinaire

 

« Vous serez mes témoins » (Ac 1, 8)

 

Qui que nous soyons, quel que soit notre passé ou notre présent, heureux sommes-nous si maintenant nous croyons, si maintenant nous nous ouvrons à Dieu, si nous nous laissons faire par Lui ! Il est notre Père, Il aime tous ses enfants !

Le pharisien et le publicain, deux personnages de fiction inventés par Jésus pour nous révéler une bonne nouvelle : Dieu est pardon et son amour est un cadeau offert à celui qui est humble et sincère. Par contre, il est impossible de nous adresser à Dieu en vérité si nous méprisons les autres.

A l’écoute de l’Evangile de ce dimanche, nous voici donc invités à sortir de tout pharisaïsme, de toute suffisance et de toute prétention qui nous ferait croire que, dans la profession d’une même foi, certains sont meilleurs que d’autres, ou supérieurs aux autres. Au nom de quoi Dieu serait-Il plus favorable aux mots de ma prière qu’à ceux des autres ?

Les mots de la foi sont multiples, à l’image des peuples et des cultures. Cette altérité des voix qui est celle de la Pentecôte fait la joie de Dieu. Chaque semaine, sur la ville de Metz, l’eucharistie est célébrée en 10 rites différents dont 5 sur notre archiprêtré.

Je souhaite que cette diversité dans la prière nous aide à approfondir de façon toujours nouvelle le Mystère de Dieu qui se reconnaît à la fois caché et révélé, le « Tout Autre » et le « Tout Proche ». Puissions-nous rejoindre par la prière les églises lointaines.

Que les chrétiens de toutes confessions puissent vivre en paix et dans une hospitalité permettant à chacun de pratiquer sa religion. Et actuellement je pense tout particulièrement à nos frères chrétiens des Eglises de l’Est de l’Europe, ukrainiens et russes, lourdement impactés dans une guerre incompréhensible. Que leurs offices soient l’image prophétique d’un dialogue possible et d’un chemin d’espérance vers la paix.

Philippe BOISSÉ – Curé

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