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21 novembre 2021 – le Christ, Roi de l’Univers (solennité)

 

Personne ne va vers le Père sans passer par moi.

« Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. » (Jn 18 37). Je suis attaché à ces paroles prononcées par Jésus devant Ponce Pilate. En ce jour, je souhaite que la fête du Christ-Roi fasse grandir en chacun de nous le désir de connaître la vérité du Christ. Agissons de sorte que notre comportement quotidien proclame ouvertement sa vérité. Et puissions-nous ne jamais abandonner l’espérance de le voir un jour face à face.

Accueillir la vérité du Christ dans ma vie, c’est essayer d’agir comme Jésus me le propose. C’est accepter qu’à certains jours, il me soit difficile de dire en même temps « oui » à Jésus et « oui » au monde. Accepter la vérité, c’est parfois s’exposer à devoir poser des choix clairs : « Que ton oui soit oui et que ton non soit non ». C’est aussi s’engager avec lui, à regarder les autres avec bienveillance, à rechercher la justice, à tenter de vaincre le mal par le bien. C’est aider mon prochain à pouvoir approcher le Christ. C’est également reconnaître que Jésus a besoin de notre amour pour dire sa tendresse à chacun et que notre monde a besoin de l’amour du Christ. Non pas tant chercher à dominer le monde qu’à le servir. Chercher la vérité du Christ, nous attacher à sa vérité, c’est tenter de nous attacher sans défection à sa propre personne. Il connaît les difficultés qui sont les nôtres. Mais il connaît surtout notre désir de paix et de bonheur.

Cet attachement à la vérité de la personne du Christ n’est en rien un confort spirituel. Notamment pour les prêtres et tout particulièrement pour mon ministère de curé. La vérité de la vie du prêtre est censée témoigner de la vérité du Christ. Mais suis-je en vérité : avec moi-même, avec Dieu et avec les autres ? C’est la question que je me pose tous les jours. Vivre dans la vérité, c’est un combat spirituel de tous les instants. Des fois on gagne, des fois on échoue. C’est parfois heureux, à d’autres jours douloureux. L’essentiel est de ne jamais baisser les bras.

Philippe BOISSÉ – Curé

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