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14 mars 2021 – 4e Dimanche de Carême

Les « 4 paroles » de Dieu aujourd’hui – Livre des Chroniques, psaume, St Paul, St Jean – sont si riches d’enseignements pour nous que nous risquons de ne nous arrêter sur aucune. Comme la brebis qui est lâchée au pré, après un long hiver dans la bergerie, ne sait, dans sa folle joie, quelle herbe brouter !

Comme souvent, lui qui semble difficile, c’est St Paul qui nous explique : c’est Dieu qui nous sauve ; pas nous : « Dieu est riche en miséricorde ; à cause du grand amour dont Il nous a aimés …, Il nous a donné la vie avec le Christ : c’est bien par grâce que vous êtes sauvés » …

Enfant, les chrétiens qui m’entouraient m’ont appris qu’il fallait travailler pour « gagner son ciel ». POUR être sauvé. Depuis 70 ans, si le monde ne s’est guère amélioré, l’Eglise dans son ensemble, a redécouvert les Ecritures, la Bible, la Parole de Dieu.

Nous avons réappris (grâce au Concile et l’Esprit Saint) que nous sommes sauvés par l’amour inconditionnel de Jésus qui nous aima jusqu’au bout, Jn 131. Il nous a sauvés définitivement et Il nous sauve chaque jour (= Il est à nos côtés) si nous croyons en Lui.

Dans le désert, après la sortie d’Egypte lors de l’épidémie de serpents, il suffisait de regarder, avec FOI, le serpent de bronze élevé par Moïse au bout d’un bâton pour ne pas mourir Nb 21 4-9. Dieu ne s’est pas engagé à supprimer nos misères (Il n’a pas supprimé les serpents) mais à nous en sortir, à nous sauver.

Et nous travaillons à la venue de Son règne, PARCE QUE nous sommes sauvés par Lui. Pas POUR être sauvés, puisque c’est fait.

Petits mots ? peut-être, mais c’est plus juste !

Regardons aussi l’humour sans frontières de Dieu : c’est le roi de Perse (l’Iran) qui a sauvé le peuple juif de l’exil à Babylone (l’Irak) pour qu’il puisse rentrer chanter chez lui le psaume 136 (137) : dites-le à Netanyahou ! …

Denis VELFERT

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