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16 septembre 2018 – 24ème Dimanche du Temps de l’Eglise

Chers Amis,

Plus on creuse en nous-mêmes, plus on accepte d’être nous-mêmes, plus on découvre le désir formidable de bonheur qui est en nous. Ce désir d’absolu, le Christ dit : « C’est mon Esprit qui l’a mis dans ton cœur et quand on est habité par l’Esprit, on ne peut pas le garder pour soi ». Quand on est heureux, on ne peut pas le cacher, on est obligé de le dire. D’où l’importance de faire communauté avec les autres, de rencontrer les autres.

Or faire communauté, ce n’est pas simplement avoir des sentiments communs, c’est aussi avoir des responsabilités communes. Nous avons ensemble la responsabilité de faire en sorte que les gens se connaissent, s’apprécient, vivent ensemble, heureux. C’est, en particulier, donner une place à ceux qui sont le plus en difficulté, accueillir ceux qui sont les plus pauvres et pas seulement financièrement.

Est-ce à dire que c’est toujours facile, surtout dans une société en crise, avec des enfants, des jeunes et des adultes sans passé chrétien ? Certainement pas. Jésus est passé par la Croix. Nous y passerons aussi. C’est le chemin de la Résurrection. C’est le chemin de la foi. Une route sur laquelle il est impossible de nous dispenser de poser certaines questions afin de mieux comprendre les hommes qui nous entourent et d’inventer de nouveaux lieux pour partager avec eux ce bonheur de croire.

Nous aimons notre Eglise, nous croyons qu’elle est « aimable », c’est-à-dire digne d’être aimée, sans aucune idolâtrie. Mais ce qui vraiment peut nous réjouir, malgré toutes les souffrances que l’on peut ressentir, malgré tous ses retards, c’est que l’Eglise offre toujours un « recours » autre qu’elle-même.

Tout simplement parce que l’Eglise n’a jamais baptisé en son nom, mais au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. A tous et toutes, une belle rentrée pastorale.

Philippe BOISSE

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