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Méditations de la Parole de Dieu

Samedi 7 janvier

Commentaire de l’évangile du jour: « Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana de Galilée. » (Jn 2, 1-11)

Une amie chère auprès de qui je me plaignais de ce qu’une de mes demandes tardait à être exaucées me répondit : « Moi, j’ai été exaucée cet été d’une demande que je fais à Dieu depuis 30 ans. Tu vois, Il nous exauce toujours ! Mais à Son heure et à Sa façon. » J’ai admiré sa patience et sa sereine confiance…et j’y repense souvent.

Les deux lectures de ce jour semblent orienter notre regard vers la demande. Que demandons-nous à Dieu ? Que’est-ce qu’une bonne demande ? Avons – nous conscience d’être exaucés ? Avons-nous assez de foi pour cela ? Nous souvenons-nous seulement de ce que nous demandons ? Autant de questions très concrètes dont les réponses occupent des livres entiers,  mais regardons – les simplement à la lumière des textes de ce jour, la première lettre de Saint Jean et de le récit de Cana. Une bonne demande, nous dit Saint Jean, est en accord avec la volonté de Dieu, elle ne saurait s’opposer au dessein d’amour de Dieu pour les Hommes et chacun de nous. Si nous faisons une demande selon sa volonté, il nous écoute. Une bonne demande a pour but de nous faire grandir, vise la réalisation de projets qui nous stimulent et augmentent en nous la vie, la joie, l’épanouissement. Enfin, une bonne demande nous tourne vers les autres, leur apporte un mieux-être, renforce les relations, fait advenir un pardon, met à leur service nos compétences ou notre générosité en les faisant fructifier. C’est ce qui se passe à Cana : l’eau plate des jarres remplies par les serviteurs dociles devient un vin de fête, à la surprise générale. Car Marie a demandé quelque chose de bon pour les mariés, qui les sauve de l’humiliation, et pour les disciples aussi dont la foi augmente après ce miracle : Il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en Lui.

Alors, croyons que non seulement nous serons exaucés, mais peut-être au-delà de ce que nous espérions, ou d’une façon différente de ce que nous avions demandé, mais finalement meilleure pour nous. Dieu peut accéder à notre demande de façon immédiate, comme à Cana, mais aussi plus lente, en nous faisant passer par un chemin de croissance. Il peut aussi nous exaucer en nous donnant autre chose que ce que nous Lui avions demandé, mais quelque chose de meilleur.

En ce jour, nous pouvons nous poser cette question : quand est-ce que j’ai été exaucé(e) dans ma vie ? De quelle manière ?  Et voir ainsi la présence de Dieu à l’œuvre dans notre vie pour nous en souvenir dans les moments plus difficiles.

Elisabeth Seyve


Vendredi 6 janvier

Commentaire de l’évangile du jour : « Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie » (Mc 1, 7-11)

« Chtttt, Luc, je suis ton Père… » Ceux qui ont vu l’épisode 6 de la saga Star Wars auront reconnu ma mauvaise imitation de Dark Vador, révélant à Luke Skywalker qui il est. Désolé pour le parallèle, mais à chaque fois que l’évangile du baptême de Jésus est lu, je ne peux m’empêcher de penser à cette séquence dramatique ou après s’être battus ensemble, Dark Vador, le méchant, finit par donner sa vie pour sauver son fils…

Vous pourrez remarquer que l’évangile nous propose exactement l’inverse. Dieu ne désigne pas son fils en fonction de lui, en se déclarant Père, mais il met ce Fils à l’honneur : « Tu es mon Fils bien-aimé ». Le « Je suis », que la Bible utilise pour définir Dieu depuis l’épisode de Moïse au buisson ardent, ce « Je suis » laisse la place à un « Tu es ». Dieu n’est pas celui qui s’accapare les choses ou les personnes, il est celui qui leur ouvre un avenir, leur donne la liberté de définir leur route, qui envoie plutôt que de ramener à Lui.

En définissant Jésus comme son Fils, en creux, Dieu se révèle comme Père, mais il le fait dans un second temps, après avoir mis le Fils en lumière. Et surtout, il déclare « en toi, je trouve ma joie ». C’est par l’existence des autres qu’il trouve sa joie. Quel déchirement pour lui dès lors au moment où Jésus accepte de donner sa vie pour nous sauver. Alors que Dark Vador, comme tous les pères je pense, est prêt à se sacrifier pour sauver son enfant, le Père de Jésus, qui trouve sa joie en son Fils, va jusqu’au sacrifice ultime, celui de laisser son Fils donner sa vie. Il accepte de laisser ce dernier décider de ce qu’il veut faire.

Le baptême de Jésus, c’est déjà cette liberté qui est offerte par Dieu à son Fils, et qui par extension nous sera communiquée à nous aussi. Pour ce baptême, les cieux se déchirent, le monde de Dieu se mêle au monde terrestre, il vient révéler cette réalité d’une vie qui n’est pas seulement humaine, mais aussi surnaturelle, déjà accessible. Le baptême, c’est ce moment où notre monde est étendu… Loin d’être un moment de repli identitaire, le baptême est un sacrement qui envoie dans le monde. Dieu nous fait confiance… A nous de la saisir…


jeudi 5 janvier

Commentaire de l’évangile du jour : C’est toi le Fils de Dieu ! C’est toi le roi d’Israël ! (Jn 1, 43-51)

Alors ça c’est facile ! Renvoyer les gens à leur origine. « De Nazareth peut-il sortir quelque chose de bon ? ». Non mais franchement… Juger une personne à son origine géographique… J’aime autant dire qu’aujourd’hui, à l’heure de la dénonciation des discriminations, le brave Nathanaël n’aurait pas été épargné par les critiques. C’est d’ailleurs ce que je suis en train de faire…

La réponse de Philippe est laconique, et reprend d’une certaine manière, imparfaite, l’appel que Jésus lui a lancé : le « suis-moi » du Christ devient « viens, et vois ». Sous entendu : N’en reste pas à des positions de principe, à ce qu’on t’a raconté, mais fais-toi ta propre idée, et pour cela, donne-t’en les moyens.

« Viens, et vois » ; combien de fois pourrions-nous dire cela tous ceux qui d’un regard péremptoire jugent l’Église et notre engagement de chrétiens. Peut-être même sommes-nous parfois de ces gens-là. Quoi, moi, faire une retraite à Paray le Monial, avec des charismatiques qui chantent de trucs bizarres en langues avec les bras levés ? Moi, aller à une messe avec tel curé qui se promène en soutane, ça ne va pas, c’est un intégriste… Qui n’a jamais entendu ou tenu de tels propos ?

Pour sortir de cette situation de blocage, Jésus intervient, et dit à Nathanaël une vérité le concernant. « Il n’y a pas de ruse en lui ». Imaginez la surprise de Nathanaël, assis sous son figuier. S’entendre décrire par quelqu’un qui ne vous connait pas, surtout de manière élogieuse, c’est rare, et désarçonnant. Du coup, Nathanaël, avec sa candeur, interroge à son tour Jésus pour comprendre. L’occasion pour le Christ d’adresser un nouveau message dans cette séquence d’appel : Vous allez voir des choses plus grandes encore que cette connaissance que j’ai de vous. Et d’annoncer un ciel ouvert avec les anges qui montent et descendent… Pourtant, pas un évangéliste ne relatera cette vision.

Si Jésus n’a pas menti, c’est peut-être qu’au-delà de ces anges, ce qui est le plus frappant, ce sont les hommes qui se lèvent, les aveugles qui voient, les boiteux qui marchent, les lépreux purifiés, et les pêcheurs pardonnés ! Pourquoi s’arrêter aux messagers quand Dieu est là, quand il agit, quand on voit le résultat de son action. Certes, voire un ange c’est bluffant. Mais voir des gens vivre à nouveau, c’est encore plus fort. Pour cela, il faut juste regarder, oser se lever, suivre le christ. « Viens, et vois ». Et si l’appel de Philippe nous concernait aussi, comme une invitation à oser l’aventure avec le Christ. Viens, écoute la Parole de Dieu, garde là dans ton cœur, médite-là, et alors, comme Marie, comme Philippe, comme Nathanaël, comme tant d’autres, tu verras la gloire de Dieu…

Stéphane Jourdain


Mercredi 4 janvier

Commentaire de l’évangile du jour : « Nous avons trouvé le Messie » (Jn 1, 35-42)

Jésus est né il y a une dizaine de jours ! Quelle merveille, mais sait-on ce que représente le Messie ?

Jean dans l’évangile de ce jour nous dit que Jean le Baptiste énonce devant 2 de ses disciples : « Voici l’Agneau de Dieu ». Lui l’a reconnu. Et nous ?

Ses disciples ont un flash, quittent Jean-Baptiste et suivent Jésus qui leur demande « Que cherchez-vous ? » Ils l’appellent spontanément « Rabbi » et restent avec Jésus. « Nous avons trouvé le Messie » partant de cette découverte, André amène son frère Simon et Jésus lui dit « tu t’appellera Kéfas qui veut dire Pierre » Les apôtres commencent très tôt l’évangélisation et la recherche de nouveaux disciples.

A notre échelon, sommes-nous capables d’un tel acte de foi ? Pour cela il faut le rechercher sans cesse par la prière, la lecture et méditation des textes de la Bible, ….

Après l’avoir trouvé, ce qui pour moi, n’est jamais définitif, il s’agit de vivre en conformité avec son enseignement.

Vaste programme, il y a de quoi faire mais « A Dieu, rien n’est impossible »

François PLANTET


Mardi 3 janvier

Commentaire de l’évangile du jour : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde » (Jn 1, 29-34)

L’Évangile de ce jour nous raconte une épiphanie, vécue par Jean le Baptiste. Son cheminement peut être un modèle pour chacun de nous. Préparons nos cœurs, au début de cette méditation, pour bien comprendre la Parole de Dieu et la faire résonner en notre cœur.

Jean le Baptiste a une famille extraordinaire. Il a eu lui-même plusieurs expériences mystiques au cours de sa vie. Alors qu’il est encore dans le ventre de sa mère Elisabeth, il « bondit » en entendant arriver Marie enceinte de Jésus (Lc 1, 41). Elisabeth a vécu une effusion de l’Esprit Saint à ce moment-là, et Zacharie avait vu un ange à côté de l’autel dans le Temple (Lc 1, 11), venu lui annoncer la naissance de son fils. Nul doute que Jean a entendu ses parents parler de leur triple révélation. Devenu adulte, Jean part dans le désert pour accomplir une prophétie d’Esaïe (Lc 3, 3) : nous apprenons dans l’Évangile de Jean qu’il a entendu la voix de « celui qui l’a envoyé baptiser dans l’eau ». Et pourtant quand Jésus vient à sa rencontre dans le désert, Jean a de nouvelles révélations, comme si les autres n’avaient pas suffi. Il comprend qu’il « ne connaissait pas » son cousin Jésus avant de le baptiser. Pendant le baptême, il voit « l’Esprit descendre du ciel comme une colombe » et il entend : « celui-là baptise dans l’Esprit Saint ». C’est l’expérience de la Trinité : il entend la voix du Père, il voit l’Esprit Saint, il comprend la nature divine de Jésus. Jean peut comprendre et proclamer : « Voici l’Agneau de Dieu ». À ce moment-là, sa mission prend tout son sens : il a préparé le chemin du Seigneur, enfin venu dans la personne de Jésus. La révélation de Jean porte sur Jésus – Jésus est Dieu, qui existe de toute éternité et vient sauver les hommes – mais aussi sur Jean lui-même, sur son histoire, sur sa vocation de prophète au désert. Cette révélation conduit à un « témoignage », une proclamation publique.

Qu’en penser pour nous aujourd’hui ? Nous avons de quoi nous rassurer : même dans une famille de prophètes, il est difficile de tout comprendre tout de suite ! Le Seigneur passe son temps à nous parler ; nous ne cessons de faire des rencontres de Jésus, mais nous ne les reconnaissons pas forcément comme telles. Nous pouvons comprendre ces révélations progressivement : une révélation éclaire une autre plus ancienne, mal comprise ou déjà oubliée. Un chrétien baptisé nouveau-né, qui a oublié cette expérience, peut lui donner tout son sens par sa foi d’adulte. Ouvrons donc nos cœurs et nos yeux à la rencontre de Jésus ! Et faisons mémoire de toutes nos révélations personnelles, par exemple lorsque nous chantons l’Agnus Dei à la messe. Passons de la connaissance de Dieu à l’acceptation de la place de Dieu dans notre vie ! Que Dieu nous aide à Le voir, lui qui est venu pour me sauver, pour nous sauver.

Léonard et Clotilde Dauphant


Lundi 2 janvier

Commentaire de l’évangile du jour : « C’est lui qui vient derrière moi » (Jn 1, 19-28)

C’est la question centrale posée par les Juifs à Jean-Baptiste : qui es-tu ?, Jean-Baptiste répond qu’il n’est ni le Christ, ni Elie, ni le prophète annoncé. La question semble banale et les réponses négatives apparaissent curieuses. Les prêtres et les lévites insistent : Que dis-tu sur toi-même ? Jean-Baptiste répond alors : Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Redressez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe.

La question de ce jour renvoie à nos propres interrogations. Que répondons nous lorsque l’on nous demande : Qui es-tu ?, Que dis-tu sur toi-même ?

Le témoignage de Jean-Baptiste invite à ne pas rester à la surface de notre personnalité mais à chercher notre identité profonde, celle de notre chemin unique et de notre place singulière. Suis-je ceci ? Non ! Suis-je cela ? Non plus ! Voilà ce que je suis ! Chacun peut trouver sa feuille de route car nous pouvons découvrir un verset de l’Ecriture Sainte qui nous est destiné et qui nous définit. Jean-Baptiste montre l’exemple en prenant sa définition chez Isaïe (Is 40,3). Nous sommes tous différents et uniques. Malheureusement, nous nous égarons parfois en voulant ressembler aux autres ou en désirant que nos frères pensent comme nous. Les conflits trouvent souvent leur origine dans le fait que nous ne nous scrutons pas, à l’exemple de Jean-Baptiste, pour découvrir notre être profond et l’accepter. Si nous ne prenons pas conscience de notre singularité, comment pouvons-nous supporter celle des autres ? Isaie rappelle que nous avons été nommés personnellement par le Seigneur : L’Eternel m’a appelé dès ma naissance, Il m’a nommé dès ma sortie des entrailles maternelles. (Is 49, 1).

Dans la Trinité, le Père n’est pas le Fils, ni l’Esprit. Dans le corps humain, la tête n’est pas la main, ni le pied. Chacun a sa place unique et irremplaçable qu’un autre n’a jamais eu et n’aura jamais. Il est facile de rester dans la généralité et dire : je suis chrétien. Il est plus difficile de dire exactement qui je suis. C’est là que réside la véritable humilité : dire qui nous sommes. Jean-Baptiste apparait comme l’homme par excellence, le plus grand d’entre nous. Il dit exactement qui il est. Voilà en quoi consiste notre travail, ne pas vouloir être un autre, mais trouver sa juste place, ni plus haut, ni plus bas.

C’est aussi une leçon de la période de l’Avent où la lumière combat les ténèbres. Le luminaire divin, l’Agneau (Ap 21.23) dissipe les ombres de la nuit. Chaque chose reprend alors son apparence et retrouve sa juste place. Alors l’arbre cesse d’être confondu avec l’homme, la branche avec le serpent et la feuille avec l’oiseau. La confusion disparait. Nous sommes invités à faire ce travail de mise en lumière intérieure. Ainsi, nous pourrons découvrir, en nous scrutant, que le Christ vit en nous, comme l’expérimente Saint Paul (Ga 2,20) et comme nous l’annonce aujourd’hui Jean-Baptiste dans l’évangile en proclamant : Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas.

Hugues Duwig


Dimanche 1er janvier

Commentaire de l’évangile du jour : « Ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né. Quand fut arrivé le huitième jour, l’enfant reçut le nom de Jésus » (Lc 2, 16-21)

L’Église fête en ce 1er janvier la vierge Marie, et l’évangéliste St Luc nous la donne à contempler, jeune mère, avec Joseph et l’enfant qui recevra son nom quelques jours plus tard. Et Luc ajoute que « Marie retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur ». Les retenir, c’est assez facile… la preuve, nous même, un peu moins concernés que Marie quand même, nous connaissons l’histoire, et nous la retenons facilement. Mais la méditation, c’est une autre chose.

Parler de méditation aujourd’hui, dans notre monde, c’est bien souvent pour nos contemporains penser au bouddhisme, à la méditation Zen ou je ne sais quoi d’autre. Savez-vous que nombre de patrons de grandes entreprises de la Tech comme on dit (les patrons d’Apple, de Facebook, et d’autres multinationales de l’internet entre autres) pratiquent la méditation. Pourtant Marie vient remettre, dès ce 1er janvier, la méditation au cœur de notre expérience de foi. Mais finalement, qu’est-ce que c’est que de méditer ?

C’est avant tout partir de l’expérience de la Parole de Dieu, mais cette parole incarnée. Marie regarde ce qui arrive à Jésus, ce qui lui arrive, comment Dieu vient la rejoindre dans son expérience quotidienne, pour transformer son existence, et celle de tout l’humanité. Méditer, ce n’est pas se centrer sur soi, mais sur Dieu qui vient à notre rencontre, qui nous invite à nous dépasser pour l’accueillir. Méditer, c’est à la fois relire notre vie, ce qui s’y passe, et y discerner le passage de Dieu, et oser se projeter à sa suite, en nous laissant bousculer par Lui, en osant partir sur des chemins que nous n’aurions pas imaginés.

Pensez à Marie, qui doit se dire que décidément, depuis 9 mois, elle va de surprise en surprise : La voilà enceinte après l’annonce de l’ange ; sa cousine Elisabeth, âgée, est aussi enceinte ; un recensement tombe au plus mauvais moment, celui où elle doit accoucher, et quand ils arrivent avec Joseph à Bethléem, personne ne leur fait de place pour qu’elle puisse mettre son enfant au monde. Et puis il y a eu les bergers qui arrivent et qui, nous dit l’évangile de ce jour, « racontent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant »… Qu’est-ce que cela peut bien signifier ? Elle a bien entendu eu la primeur des annonces de l’ange Gabriel, mais quand même, que le Fils de Dieu soit obligé de naître de manière si bizarre, c’est quelque chose d’inattendu…

En méditant ces textes et ces situations successives, je découvre personnellement l’humilité d’un Dieu qui vient discrètement, qui demande à l’homme, par l’intermédiaire de Marie, de l’accueillir, qui ose venir dans une époque troublée, incertaine, pleine d’imprévus. Je découvre un Dieu humble, petit, loin de nos représentations glorieuses et de toute puissance. Un Dieu qui est accueilli avant tout par les bergers, ces ruraux de l’époque. Et je me projette à mon tour en m’interrogeant sur ma capacité d’accueil de chacun de mes frères…

Méditer, à l’école de Marie, c’est laisser à Dieu la première place… toujours… Et si, comme résolution de nouvelle année, on essayait la méditation, pour laisser Dieu prendre encore un peu plus de place dans nos vies ?


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