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Méditations de la Parole de Dieu

Dimanche 14 mai – 6ème dimanche de Pâques

Commentaire de l’évangile du jour : « Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur » (Jn 14, 15-21)

Nous voici invités à écouter les derniers échanges de Jésus avec ses disciples d’hier.. .mais aussi avec ceux d’aujourd’hui, dont nous sommes ! Il invite chacun, inlassablement, à rester dans la confiance, à aimer dans le respect de ses commandements. Mission Impossible pourront penser certains !
Pour faire taire nos éventuelles réticences, Jésus nous assure de son soutien dans cette démarche exigeante ! « Moi je prierai le Père… et Il vous donnera… »
Au moment où Il va quitter cette terre, Il nous fait la généreuse promesse de ne pas nous laisser orphelins. Il nous « donnera un autre défenseur », qui sera toujours avec nous ! Et quel défenseur… L’Esprit Saint, esprit de communion avec Lui et son Père ! Incroyable cadeau d’une arme pour mener notre combat contre les assauts du Malin auxquels nous sommes quotidiennement exposés dans nos vies… Esprit de Vérité pour nous aider à harmoniser notre vie intérieure afin d’essayer d’agir et de vivre comme Jésus… Esprit libérateur qui nous place dans Son amour et dans l’amour des frères et sœurs en humanité.
En prime, une déclaration bouleversante « celui qui m’aime…moi aussi je l’aimerai ! »
Comment ne pas accueillir Seigneur toutes ces promesses comme du baume pour panser nos doutes, nos souffrances, nos révoltes, comme un rayon de soleil pour illuminer les nuits noires.
Accueillons l’invitation du Christ à lui faire confiance, à écouter à la Parole, à prier pour nous connecter au Très-Haut, en invoquant sans cesse l’Esprit pour rayonner de son amour auprès de ceux qui sont mal-aimés dans ce monde !

Danielle Schuck


Samedi 13 mai

Commentaire de l’évangile du jour: « Vous n’appartenez pas au monde, puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde » (Jn 15, 18-21)

La liturgie pascale nous propose dans la bénédiction solennelle cette prière commençant par « Ils sont finis les jours de la Passion du Seigneur (…) » mais combien sont-ils ceux pour qui la joie pascale est une chimère. Et Jésus de promettre à ses disciples non le calme et le repos mais haine et persécutions de la part du monde.

La 1ère lecture nous enseigne la place prépondérante de l’Esprit Saint et de l’homme dans l’œuvre du salut. Dieu nous veut collaborateurs de son œuvre de salut. Il veut que ce soit par nous, par notre témoignage et notre vie, dans le mystère de la charité, que se place l’épanouissement humain. Paul est pour Timothée et toute la maisonnée, mais aussi pour le Macédonien apparut en songe et toute la Macédoine, le salut de Dieu. Nous sommes tous liés de solidarité, de responsabilité et de charité mutuelle. Notre rôle est d’être les uns pour les autres le salut venu de Dieu. Le Nouveau Testament et la vie nomade des disciples nous font saisir aussi qu’une sécurité trop grande nous sépare en fin de compte de Dieu et qu’il faut un certain degré d’insécurité intérieure pour ne pas nous appesantir et nous figer dans un confort que nous aurions toujours bonne raison de justifier.

C’est un peu ce que l’évangile m’inspire aussi lorsque Jésus s’adresse aux disciples. La liberté à laquelle Dieu appelle tout homme n’est pas celle bâtie sur les valeurs du monde. La liberté à laquelle Jésus appelle les disciples est celle d’une vie qui se libère progressivement des entraves du monde parce que tournée vers Dieu et vers les autres, une vie de charité, une vie donnée librement et tournée vers autre chose que soi-même (ses désirs, aspirations, passions et son intérêt, autonomie et sécurité matérielle).

La vie selon les inspirations de l’Esprit Saint est imprévisible et échappe à tout contrôle et pourtant elle est promesse de croissance, nous dit Paul, pour l’Eglise, pour nous-même et pour notre foi ; elle ouvre constamment le cœur sur celui qui a faim de justice et de paix et qui appelle. La mort du Christ a été la fin d’une mort radicale sous entendons d’une séparation définitive d’avec Dieu, d’avec le Dieu vivant. Après la Pâques du Christ, la mort n’a plus cette valeur définitive de destruction, d’anéantissement de toute relation. Il n’y a plus de lieu dont Dieu est absent. Alors l’annonce de cette Bonne Nouvelle fait paradoxalement l’objet de haine et de persécutions à l’égard des croyants parce qu’elle appelle à vivre non plus pour soi-même mais pour Dieu et pour les autres, resituant l’homme par rapport à sa vocation divine et l’enjeu toujours au présent de se construire libre d’aimer absolument, avec Dieu pour centre de tout.

Dieu nous aime de manière absolue et non à la façon du monde c’est-à-dire pas par ce que nous faisons, produisons, entreprenons et réussissons. Il nous aime pour ce que l’on est c’est-à-dire ses enfants et parce que nous sommes créés en capacité d’être fidèle à son amour. Les disciples ne s’appartiennent plus, ils sont à Dieu « Vous n’appartenez pas au monde, puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde », nous dit Jean. Comment pouvons-nous aujourd’hui vivre de Dieu, vivre Dieu, dirait Maurice ZUNDEL, lâcher cette injonction du faire et de l’avoir pour laisser Dieu guider notre vie, notre intelligence, notre volonté, habiter notre mémoire et notre présent et développer ce qu’Il veut ? Notre vocation, c’est le ciel et l’amour, dirait la petite Thérèse. « Être baptisé, ce n’est pas être purifié de souillures extérieures, mais s’engager envers Dieu avec une conscience droite et participer ainsi à la résurrection du Christ qui est à la droite de Dieu » (1P 3, 21). Contemplons dans le livre des Actes des Apôtres l’action de l’Esprit Saint et cette énergie divine inépuisable qui habite les disciples, les conduits et les rend libres. La lumière de la résurrection transforme le cœur et brûle, consume tout ce qui l’appauvrit et le détourne de son ultime but, Dieu. Apprenons à laisser faire la grâce et mettre notre amour-propre à servir, revenons au Principe qui fonde toute vie, l’Amour.

Myriam DUWIG

 


Vendredi 12 Mai

Commentaire de l’Evangile du jour : « Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres » (Jn 15, 12-17)

L’amour serait un ordre qui nous oblige ? « Ce que je vous commande, dit Jésus, c’est de vous aimer les uns les autres… » Ne préfère-t-on pas associer l’amour à un sentiment, une émotion qui oriente vers les personnes aimées. Pourquoi cette étrange insistance sur le côté dicté de l’amour ?

Jésus en donne le secret. L’amour prend sa source en Dieu : « Comme le Père m’a aimé...».  Pour parler de l’amour que Dieu manifeste envers sa création , les livres de La Bible utilisent souvent le mot hébreu hesed qui  suggère la loyauté, la bonté, la fidélité. Dieu aime son peuple et le lui prouve par sa loyauté sans faille, son immense bonté, sa solide fidélité.

C’est un Amour exigeant :  Jésus  témoigne extraordinairement de cet amour du Père en donnant sa vie par Amour pour l’humanité.  Il s’engage dans le service de ses frères jusqu’à en mourir. S’aimer les uns les autres à la manière du Christ, ce n’est donc pas regorger de bons sentiments. Aimer comme le Père, comme Jésus, c’est donner sa vie non seulement pour ceux qu’on aime, mais pour ses ennemis aussi.

L’amour, un commandement ?  Oui. Un commandement difficile à réaliser. La prière est là pour nous y aider : « Tout ce que vous demanderez à mon Père en mon nom, il vous l’accordera. »

Francis de Backer


Jeudi 11 mai

Commentaire de l’évangile du jour: « Demeurez dans mon amour pour que votre joie soit parfaite » (Jn 15, 9-11)

« Demeurez dans mon amour » clame avec force l’évangile de ce jour. Cela sonne tel un ordre ou tout du moins une invitation pressante et raisonnable, pleine de bon sens et porteuse de promesse… car la contrepartie ou le ‘deal’ c’est que cela peut rapporter gros ! La joie parfaite, rien que cela ! Imaginez du peu !

Demeurez dans l’amour de Dieu, c’est donc accéder à la joie parfaite ! N’est ce pas plus fort que le plus beau slogan publicitaire ou la plus forte promesse de campagne ?

Car demeurez dans le Christ c’est bien plus qu’un état de vie, c’est une attitude ou un comportement à mettre en œuvre pour tisser une relation authentique et vivre un cœur à cœur généreux avec Dieu au jour le jour.

« Demeurer » implique que l’on reste auprès de quelqu’un. C’est notre persévérance qui nous fera toucher du doigt la paix intérieure, la force de vivre en Dieu, et surtout la joie de son Alliance. Demeurer en Christ c’est vivre ou persévérer en Lui. Mais c’est surtout redécouvrir qu’en Lui se trouve notre véritable joie, notre bonheur sans fin, notre Salut !

Alors tout au long de ce jour, restons plus que jamais ‘branchés’ sur le Christ pour que Dieu demeure en nous comme son Fils demeure dans le Père.

Par notre persévérance, par notre foi, par notre amour, par notre adhésion à son projet de vie pour nous osons tout simplement croire tout comme la petite Thérèse que notre seule vocation c’est l’Amour de Dieu ! « Ma seule paix, mon seul bonheur, mon seul amour, c’est Toi Seigneur ! »

Père Jean Marc ALTENDORFF+


Mercredi 10 mai

Commentaire de l’Évangile du jour: « Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit » (Jn 15, 1-8)

Quel étonnement en découvrant ce soir cet extrait de l’ évangile de saint Jean à commenter, alors que je termine d’écrire une lettre à ma filleule Marie, qui recevra sa première communion dimanche prochain, et à qui je parlais de la vigne et des sarments ! Un clin d’œil du Seigneur sans nul doute ! Permettez que je partage avec vous ces quelques mots que j’ai adressés à Marie à qui je souhaitais surtout témoigner des fruits que Jésus avait apportés dans ma propre vie, des joies et des grâces reçues dans la communion régulière à son corps. Quand Marie recevra Jésus dans l’eucharistie, elle ne recevra pas un étranger, car elle a la grande chance de l’avoir déjà côtoyé dans l’écoute de l’Evangile, d’apprendre à mieux le connaître dans la catéchèse, d’être entrée déjà dans une intimité avec lui par l’enseignement de la prière grâce à ses parents. Mais alors, que changera la communion à son corps ? Eh bien tout ! Car Jésus viendra pleinement demeurer en elle. Celui qu’elle connait déjà par le témoignage et par l’enseignement de l’Eglise, elle le connaîtra en profondeur, en vérité, car il viendra habiter son cœur, et plus encore, le transformer ! Je lui ai donc confié ma joie profonde, comme marraine, de savoir que ma filleule allait accueillir bientôt en elle celui qui est capable de guérir nos blessures les plus profondes, celui qui est capable de restaurer la paix et le pardon dans nos rancoeurs et nos ressentis bien enracinés, celui qui est capable de la plus douce des consolations, celui qui est capable de dilater notre cœur, de décupler notre volonté, pour qu’elle soit plus docile au souffle de l’Esprit, et en tout cela, je vois déjà le chemin de joie qui s’ouvre à Marie. Cela n’empêchera pas que cette enfant, joyeuse, connaisse des épreuves. Mais avec Jésus, elle trouvera la force. Solidement attachée à Jésus sa vigne, elle deviendra un sarment grand et solide, nourri du vrai amour, un sarment capable de prendre patience, de rendre service, de ne pas jalouser, de ne pas se vanter, de ne pas s’emporter, de trouver sa joie dans ce qui est vrai, de faire confiance, d’espérer, d’endurer (1 Corinthiens 1). Qu’il est béni ce jour de la Sainte Cène, où Jésus le premier rompit le pain et le donna aux disciples, anticipant sur le don de sa vie sur la croix, et sur le don de lui-même à chaque homme qui viendra à la source de l’eucharistie recevoir dans l’hostie consacrée la vie véritable et marcher déjà sur un chemin de vie éternelle ! Soyons dans la joie lorsque nous nous rendrons prochainement dans nos églises et verrons tous ces enfants recevoir Jésus ! Ils seront eux-aussi sur un chemin de vie éternelle !

Héloïse Parent


Mardi 9 mai

Commentaire de l’Evangile du mardi 9 mai : « il faut que le monde sache » (Jean 14, 27-31)

Aujourd’hui, prenons un petit moment pour invoquer l’Esprit Saint, ouvrons nos cœurs et nos oreilles, et lisons l’Evangile du jour.

Ce passage nous explique le sens des actions et des mots de Jésus. Or les disciples ne comprennent pas les paroles de leur maître à ce moment-là, parce qu’ils sont bouleversés, et ils ne comprendront pas non plus la Passion qui va suivre. C’est un échec de communication, un échec temporaire car les mots et les gestes de Jésus prendront tout leur sens après la Résurrection pour les disciples, pour l’évangéliste Jean et pour nous. Nous n’avons peut-être pas tout compris à ce texte en le lisant une première fois, mais soyons attentifs car Jésus nous explique ce qui fait notre vie.

La première chose qui nous rend chrétien, c’est la paix. Si Jésus donnait la paix à la façon du monde, il dirait au revoir à ses disciples. Mais la paix qu’il donne est une promesse, avec un verbe au présent très étonnant : « je reviens vers vous ». Notre condition, c’est donc d’être habité par la paix de l’Esprit Saint en attendant le retour du Christ.

La deuxième chose qui nous rend chrétien, c’est la joie. Ce n’est pas la joie du monde, un bonheur éphémère, celui de rester avec Jésus sans rien comprendre ni rien changer. Notre tentation, c’est celle de garder Jésus pour nous sans regarder plus loin que ce monde, au lieu de regarder vers le Père à travers Jésus. Or la joie, c’est d’être dans le Christ qui est dans le Père. Nous sommes déplacés : Jésus en partant nous met un pied dans le Ciel. Jésus dit à ses disciples qu’ils ne l’aiment pas : ils l’ont aimé comme un prédicateur et un thaumaturge, maintenant il faut l’aimer dans sa Passion, souffrant, ridiculisé, vaincu, incompris. Il faut l’aimer selon la volonté du Père, même quand on ne la comprend pas. Le départ de Jésus est une bonne nouvelle. Il ne triche pas, il n’évite pas le prince de ce monde, il se livre afin de témoigner que Lui aime la volonté du Père.

Les disciples sont invités à imiter le Maître, et à faire un pas dans la foi. Croire, c’est savoir que nous ne sommes pas abandonnés. Sur la Croix, Jésus n’était pas seul, même s’il avait l’air de l’être. Nous pouvons nous croire seuls aujourd’hui, Jésus n’est plus visible, mais nous sommes invités à aimer le Père à travers lui.

C’est un beau texte à proclamer à la messe de ce jour : paroles lues avant l’eucharistie, elles signifient que Jésus revient et se donne réellement à chacun de nous qui prend le temps de s’approcher de lui, à chacun qui fait cet acte de foi. Que devons-nous faire aujourd’hui pour suivre la volonté de Jésus, c’est-à-dire la volonté du Père ? L’écouter et le comprendre ; contempler en nous la paix et la joie qu’Il nous donne ; et partager ce que nous sommes. A notre tour, nous pouvons donner la paix du Christ, et ne pas la donner à la manière du monde : par exemple, nous pouvons chercher à nous rendre vraiment présents aux autres. Il faut que le monde sache, c’est pour cela que nous sommes là !

Clotilde et Léonard Dauphant


Lundi 8 mai

Méditation de l’évangile de Saint Jean 14, 21-26 : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera et nous ferons une demeure chez lui. »

Pendant son discours d’adieux, avant de souffrir sa passion, Jésus donne à ses disciples ses dernières recommandations, pour que ceux-ci puissent continuer à vivre en Dieu et poursuivre son œuvre de rédemption dans le monde. Jésus nous laisse un véritable testament d’amour.

« Celui qui a mes commandements et les garde. C’est celui-là qui m’aime : or celui qui m’aime sera aimé de mon Père ; et je l’aimerai et je me manifesterai à lui ». Aimer Jésus s’exprime ici par notre fidélité à ses commandements. Les disciples ne peuvent manifester leur amour en Jésus qu’en ayant foi en Lui, en adhérant et en obéissant à ses commandements, c’est à dire en les appliquant dans leur vie au quotidien. Cette expression de l’amour nous permet aujourd’hui de trouver dans notre vie, dans notre cœur, la présence invisible mais réelle de Jésus et de Dieu le Père.

À la question de Jude, Jésus répond : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera et nous viendrons vers lui et nous ferons une demeure chez lui. » Aimer Jésus s’exprime ici par notre fidélité à sa parole. « Garder » la parole de Jésus, c’est tout faire pour s’arrêter sur cette parole, la scruter, y être sensible, l’accueillir, l’aimer, la partager. On découvre la parole de Dieu en lisant la bible, en allant à la messe, en échangeant les uns avec les autres, en priant… C’est ainsi que la porte de notre cœur s’ouvre, ce qui nous permet de vivre en communion avec Jésus et avec Dieu le Père au plus profond de notre intimité. Jésus par ses paroles a toujours exprimé l’amour de Dieu le Père pour chacun de nous. À notre tour aujourd’hui de vivre la Parole d’amour, elle doit être notre priorité, elle est tout au long de notre vie chemin de conversion.

« Mais le paraclet, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, Lui, vous enseignera tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit ». Jésus s’en va, il ne nous abandonne pas, il ne nous laisse pas seuls, il nous promet que le Père va nous envoyer « le paraclet » ce qui se traduit par « avocat, celui qui vient près de quelqu’un pour le défendre, le consoler ». L’Esprit Saint, notre consolateur, notre guide, a vocation d’enseigner : « Il vous conduira dans toute la vérité » (Jn 16,13) c’est à dire dans toute la vérité concernant le Salut de Dieu. L’Esprit Saint a aussi vocation de nous rappeler tout ce que Jésus a dit, ce qui va nous aider à essayer de vivre en véritables fils et filles de Dieu.

Oh mon Dieu, merci pour ta fidélité et ta tendresse. Donne-nous, aujourd’hui, la force de vivre en toi, chaque jour qui passe.

Ghislaine Lavigne


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