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« LE SACREMENT DES MALADES, CARESSE DE DIEU ! »

Le sacrement des malades a longtemps été considéré comme réservé aux mourants.
On l’appelait pour cela « l’extrême onction. » Il faut aujourd’hui le redécouvrir
comme un don fait à toutes les personnes atteintes de maladies graves, ou devant
toute épreuve de santé importante, même si le pronostic vital n’est pas
immédiatement en jeu. Ce sacrement peut même être reçu plusieurs fois,
lorsque la maladie s’aggrave, ou lors d’un autre accident sérieux de santé.

La célébration du sacrement des malades peut avoir lieu dans des cadres
très variés : au cours de célébrations communautaires, cette année le
samedi 18 février à Hettange, en famille à la maison ou dans la solitude
d’une chambre d’hôpital…

Elle inclut toujours un temps pénitentiel (demande de pardon à Dieu) suivi
d’un temps d’écoute de la Parole de Dieu, avant les deux signes du
Sacrement proprement dit :
Le premier geste est une imposition des mains, en silence. Lorsque le
prêtre étend les mains sur le malade, il refait le geste par lequel Jésus, puis
les apôtres, invoquaient la venue de l’Esprit Saint. C’est un geste de prière.
Le second geste est une onction d’huile sur le front et dans la paume des
mains, accompagnée de la formule suivante :

« Par cette onction sainte, que le Seigneur en sa grande
bonté vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint. « AMEN ! »
Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et
vous relève. « AMEN ! »

L’huile est un riche symbole biblique : elle est signe de joie, d’abondance,
de force et de purification. Elle rappelle l’onction que se faisaient les
lutteurs, dans l’Antiquité, avant le combat. Elle est porteuse de guérison,
de santé et de beauté. On emploie pour le sacrement des malades une
huile spécialement bénie par l’évêque à cet effet.

Abbé Mathieu Schiebel +, Curé

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