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Paroisse d’Ars-sur-Moselle

photo de l’église ?

Paroisse d'Ars-sur-Moselle

Historique de la paroisse

La paroisse d’Ars-sur-Moselle dépendait autrefois de l’Abbaye de sainte Glossinde de Metz. En 962, dans une charte, l’Evêque de Metz, Thierry 1er, confirme cette situation. L’église, avec quelques maisons, constituait un fort entouré d’une épaisse muraille, renforcée de place en place par d’énormes arcs-boutants.

Au moment des guerres et des pillages les habitants venaient s’y réfugier. La fortification résista à des attaques sérieuses, comme en 1324 contre les Lorrains, il est vrai que l’année suivante elle fut détruite avec l’église jusqu’aux fondements.

Rétabli à nouveau, le fort est assiégé en 1434 mais les ennemis n’arrivent pas à s’en emparer. Il en fut de même en 1441. Nouveau siège en 1444. C’est la famine qui obligea les défenseurs à se rendre. Nous ignorons tout de l’église construite après la destruction de 1325. C’est peut-être la même que l’on décide d’agrandir en 1722 lors de la visite canonique de l’évêque, car elle n’arrivait plus à contenir la population. En 1807, le jour de l’Assomption, qui était la fête de Napoléon 1er, Mr Laquenelle, maire de la commune, avait fait placer des lampions en haut du clocher. Un incendie s’y déclara. L’église toute entière, ainsi que les maisons autour furent détruites entièrement par le feu que l’on n’arriva pas à éteindre.

L’église fut reconstruite au même emplacement. Elle fut la cible de la foudre lors d’un violent orage le 31 mai 1839. A l’époque industrielle, quand on exploitait le fer, la population devint tellement dense que l’église fut agrandie en 1863, puis agrandie encore avec la construction de l’actuel clocher en 1889-1890. Le bâtiment eut à souffrir en 1939-1945 et fut restauré après la guerre. L’aménagement intérieur a été rénové en 1975 et la restauration de l’orgue date de 1984.

En visitant l'église...

L’architecture de l’église est de style néo-roman, les voûtes sont légèrement en anses de panier. On est impressionné par l’importance des colonnes qui soutiennent l’édifice. Le tabernacle se trouve dans la nef droite, immédiatement visible lorsqu’on entre par la porte latérale. La lampe du sanctuaire signale la présence eucharistique. Près du tabernacle, contre le mur droit, le grand Christ en croix, en bois polychrome, fait face au siège du célébrant. Seul le chœur comporte des vitraux ; ils ont été réalisés en 1955 par M.Bonnand aux ateliers Saint-Marc à Metz.

Au centre est représenté le Christ en croix avec Marie et Saint-Jean. A droite et à gauche, deux autres vitraux sont présentés sur le thème eucharistique : la multiplication des pains à gauche et la Sainte Cène à droite. Dans la nef droite, de part et d’autre du crucifix, deux vitraux nous parlent de Saint-Martin devenu moine et célébrant la messe. Dans la nef gauche, deux vitraux sont consacrés à la Vierge : L’Annonciation où l’ange apporte le message à Marie auquel elle répond : « Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole ». L’Assomption de Marie, où deux anges l’emportent au ciel. Elle a la lune sous ses pieds. Dans cette même nef gauche, on peut admirer la grande statue de Saint-Martin, évêque : statue en bois polychrome, très endommagée pendant la dernière guerre et restaurée en 1975. Près de lui, est installée une statue récemment restaurée de la Vierge qui se trouvait dans le jardin du presbytère.

La chapelle de la Vierge

Au centre de cette chapelle, la niche aménagée dans le mur accueille une statue de la Vierge à l’enfant, en bois polychrome. Sur son bras gauche, Marie tient l’enfant Jésus, qui s’accroche à son cou, tenant le globe terrestre dans la main gauche. Dans cette chapelle se trouve aussi la statue de Saint-Joseph.

La chapelle de l’orgue

Dans la chapelle de l’orgue on trouve la statue de Saint-Eloi, patron des forgerons qui rappelle le passé métallurgique de la cité. Au fond de l’église on peut voir trois autres statues : Saint-Jean-Baptiste, Saint-Antoine de Padoue, Sainte-Thérèse de Lisieux et tout récemment restaurée, la Vierge de la Mance.

Le 8 juin 1828, la municipalité vote une somme de 4000F pour un orgue. On ne sait pas où le maire Marin l’a acheté. Le 21 septembre, Pierre LAENGER a apposé sa signature en haut et à l’intérieur de l’une des tourelles. A-t-il créé cet instrument ou s’agit-il du relevage d’un orgue plus ancien ? Il ne comportait que cinq ou six jeux. En 1873, la paroisse fait venir Pierre RIVINACH. Il reprend le buffet existant, y ajoute deux plates faces sur les côtés et donne une extension à l’instrument vers l’arrière. Ainsi il obtient assez de place pour en faire un orgue de 22 jeux, tel qu’il se présente aujourd’hui.

L’étendue du clavier du grand orgue est de 54 notes, elle du récit est de 37 notes et celle du pédalier de 15 notes. Le récit est expressif. Les sommiers sont de type à pistons et la traction des notes est mécanique. En 1984, le Conseil de fabrique décide la restauration de l’orgue et son déplacement dans la chapelle latérale droite de l’église. François DELANGUE démonte entièrement l’instrument et le vérifie pièce par pièce. Le buffet est décapé et ciré, la soufflerie est nouvelle. L’inauguration a lieu le 7 octobre 1984.

Le Conseil de fabrique

Le conseil de fabrique de la paroisse d’Ars-sur-Moselle est composé de :

  • Raphaëlle Ursot, Présidente
  • Solange Bourgeois, Trésorière
  • Marie Renée Diou, Secrétaire

Membres du Conseil  : Carole Dorangeville, Guy Marchesi, Yves Collet, Caroline Thuiller, Olivier Nodin, Arthur Blaise.

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