« Tu ne mourras pas »

Lorsque quelqu’un est mort, nous le constatons. On en observe les signes concrets : la respiration qui s’arrête, le corps qui est froid, la mort cérébrale etc. Il en est de même pour la vie. La personne est morte ou elle est vivante. Mais le moment précis de la mort, qui peut l’appréhender ? Le définir ? Qui peut le maîtriser ? Personne ! Et personne ne peut avoir cette prétention. La mort interroge toujours. Tout geste qui aurait pour but de la donner est un acte odieux et inhumain. « Tu ne tueras pas » reste un commandement fondateur, en toutes circonstances, même si certains y sont contraints en temps de guerre pour se défendre, ou dans une situation de légitime défense quand il n’y a pas un autre moyen pour se défendre.

Le suicide pose aussi question. Il laisse toujours des cicatrices dans la vie de ceux qui étaient proches de la personne qui s’est donnée la mort. Chacun se demande alors s’il aurait pu faire quelque chose pour éviter ce geste. Pourrait-on le demander, voire l’exiger de personnes dont le travail est de soigner alors que, lorsque le Covid 19 s’est répandu, tout a été fait pour éviter des morts ? La mort reste une énigme. Il n’appartient à personne de décider le moment où elle intervient. Celui-ci, unique, doit nous échapper. Accompagner la personne jusqu’à la fin de sa vie est l’honneur de ses proches, de nos soignants et de la société.

« Aimer quelqu’un n’est-ce pas lui dire implicitement : Toi tu ne mourras pas ? » écrivait le philosophe, existentialiste, Gabriel Marcel. Etonnante affirmation qui lie l’amour et la mort !

La résurrection du Christ ne donne-t-elle pas raison à cette affirmation ? N’est-ce pas la victoire de l’Amour sur la mort ? Accompagner la vie jusqu’au bout, ne préparerait-il pas à cette victoire ? A une autre dimension de la vie ? Nous nous posons cette question lorsque nous sommes devant la fin de la vie d’autrui.
Quand les disciples ont vu Jésus mort, ils savaient, comme ceux qui l’avaient condamné, que tout était fini. Et ils s’en remettaient à Dieu. Mais lorsque le tombeau est découvert vide, que le corps de Jésus est introuvable, la question de sa mort se pose alors avec une acuité toute nouvelle. Lorsque le Christ se fera reconnaître, toujours vivant, les témoins pourront comprendre que la mort n’est pas une fin. Elle sera perçue comme un passage vers la Vie engendrée par l’amour, rejoignant ce que Jésus avait dit : « la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent Toi le seul vrai Dieu et celui que tu as envoyé Jésus-Christ » (Jean 17,3).
La rencontre du Christ ressuscité transformera la vie des premiers disciples et celle des premiers chrétiens, au point qu’ils seront capables de ne pas avoir peur de mourir et de vivre la mort comme l’accomplissement de leur vie puisque la Vie éternelle est déjà là.

C’est le message que je souhaite partager, à l’approche de la fête de Pâques, à tous ceux et celles qui se questionnent aujourd’hui et que l’on invite à se questionner sur la fin de vie. Que la mort demeure pour tous un mystère à accueillir ! Ne le réduisons pas à un problème à résoudre ! Que jamais nous n’ayons le droit de la donner même si elle est demandée ! Que jamais elle n’apparaisse comme une manière d’aimer ! Aimer quelqu’un ce n’est jamais lui dire : « je peux te tuer » ou « je peux te tuer si tu le veux ».

Que la résurrection du Christ, Victoire de l’Amour sur la mort, transfigure aujourd’hui nos vies ! La Vie Eternelle les habite. « Aimer quelqu’un c’est vraiment lui dire : Toi, tu ne mourras pas »

 Monseigneur Philippe BALLOT
                                                                                                                          Archevêque-évêque de Metz

 


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