Azoudange

Église sous l’invocation de la Nativité Notre-Dame. Une première église est certainement édifiée au 17e siècle, détruite pendant la guerre de Trente ans.

L’actuelle est édifiée au début du 18e siècle. Le clocher a été construit en 1840. Il était couvert de bardeaux à l’origine.

Les murs ont été consolidés en 1851 en raison d’un risque d’effondrement. Cette même date figure sur la façade latérale droite.

Le sol fut d’abord couvert d’un plancher, restauré en 1881, puis couvert actuellement de granito avec une mosaïque.

La chaire a été démontée et vendue en 1977.

Bourdonnay

L’église Saint Remy de Bourdonnay a été détruite par un commando SS à la fin de la guerre, elle ne fut reconstruite qu’en 1960 par Pierre PAGNON. Sa structure est en béton armé.

Les vitraux ont été réalisés par le maître verrier parisien Pierre GAUDIN, celui du chœur forme un mur de lumière portant les symboles de la Passion. On peut également y voir un tableau du XVIII^ème siècle, mis à l’abri pendant la guerre, et récemment restauré, représentant le baptême de Clovis par Saint Remy.

Juvelize

EGLISE SAINT GERMAIN DE JUVELIZE

L’église actuelle a été reconstruite en 1818. L’édifice précédent datait du milieu du 18^ème siècle et avait été détruit par un incendie. Il n’en reste que la date de 1750 sur la clé de l’arc du portail d’entrée.

En 1904, à la demande de la commune, l’architecte Anton MOLZ reconstruit la flèche. Très endommagée par les bombardements de la seconde guerre mondiale, l’église est réparée à l’identique à partir de 1951.

Dans la tour-clocher on a conservé les assises anciennes, la maçonnerie est composée entre autre de moellons provenant de l’église de Moyenvic.

L’église de Juvelize adopte le plan traditionnel de l’église-grange. Les verrières détruites en grande partie durant la seconde guerre mondiale ont été restaurées dans un style moderne. Une seule, située dans la travée de la nef à gauche a été volontairement restaurée à l’identique pour faire pendant au vitrail offert par l’abbé Fiacre à la fin du 19^ème siècle, épargné quant à lui par les destructions.

Suite à Vatican II, les instances qui géraient l’église ont jugé qu’elle ne répondait pas aux critères désormais fixés. Ainsi le maître-autel, la chaire, le banc de communion ainsi que les structures qui surmontaient les deux autels latéraux furent démontés, les statues situées dans la nef furent transportées dans la tour- clocher.

Le maître-autel fut remplacé par un autel en bois d’une grande simplicité, le tabernacle fut installé sur l’ancien autel latéral dédié à St. Joseph. Ne subsistent dans la nef que trois statues, une de la Vierge Marie, une de St Joseph et celle de St Germain, patron de la paroisse.

Ley

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Maizières-lès-Vic

En 1736, le prieur de l’abbaye de Neuviller, en Alsace, qui percevait les dîmes de Maizières-lès- Vic, décide de reconstruire l’église en ne conservant de celle du XVIème siècle que la chapelle du rosaire datée de 1624 (aujourd’hui disparue).

Construit en grès, l’édifice comporte une vaste nef plafonnée pourvue d’un chœur polygonal voûté d’ogives. La tour couverte d’une flèche en ardoise est érigée entre 1739 et 1756 par Jean David, entrepreneur à Avricourt. Un portail néoclassique y est percé en 1782.

Au XIXème siècle, l’édifice fait l’objet de différents travaux (consolidation de la tour par l’architecte Boudot en 1839, reconstruction de la chapelle du Rosaire par l’architecte Joseph Pélissier de Sarrebourg en 1862, installation d’une tribune par l’architecte Vautrin en 1865), tandis que le décor intérieur est mis au goût du jour (acquisition d’un nouveau maître-autel en marbre au milieu du siècle, d’un chemin de croix en 1866 et de vitraux de Janin en 1909).

La flèche est reconstruite après un incendie en 1904 et l’ensemble du bas-côté nord après la Seconde Guerre mondiale.

Ommeray

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